Chapitre 4 cour ou meurt

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TW: violence 

Raven

 Je suis réveillée par la lumière éblouissante du soleil et par un mal de dos affreux. Je m'étire en me relevant et remarque que je ne suis pas sur mon matelas mais encore sur le sol.

Ce trou du cul n'a même pas pris la peine de me remettre sur mon matelas.

Ni de me rhabiller car à quelques centimètres de moi se trouve encore mon jogging. Je me lève et vais enfiler mon bas quand j'entends une voiture se garer devant la maison je m'avance vers la fenêtre et remarqua une tesla jaune moutarde.

Déjà que je n'aime pas trop les teslas, mais en jaune !

Beurk

J'ai une très bonne mémoire et je n'ai jamais vu cette voiture donc ça doit être un nouvel ami de Antonios. Je vous l'avais dit, il en a pas mal des amis.

Je me dirige vers mon matelas, m'assoie en tailleur et pose mes mains sur mes genoux. Une douleur au crâne me fit grimacer, j'avais l'impression que le moindre bruit résonnait dans ma tête, je fus prise d'une bouffer de chaleur. Je mis mes mains sur me tête et commença à me masser la boite crânienne.

La porte s'ouvrit lentement sur un homme aillant surement la trentaine. Blond, yeux bleu, petit et dodu, il n'avait pas se regard lubrique comme les autres il avait l'air d'avoir peur et son sourire timide me confirma que c'était pour lui quelque chose de nouveau.

Tu dis ça comme si c'était normal de violer.

En même temps quand c'est devenu ton quotidien, ta l'impression que c'est normal.

...

Putain mais qu'est-ce qu'il m'arrive.

Il referma la porte derrière lui et la ferma à clé.

1

C'est le nombre de fois qu'il a fermé à clé.

2

C'est le nombre de battements que mon cœur à louper.

3

C'est le nombre de fois ou je me suis pincé pour être sûr de ne pas rêver.

4

C'est le nombre de scénario que je me suis fait ou je me voyais partir d'ici.

5

C'est le nombre de seconde qu'il lui a fallu pour qu'il arrive à ma hauteur.

6

C'est le nombre de seconde qu'il m'a fallu pour me lever.

7

C'est le nombre de seconde qu'il m'a fallu pour lui coller un poing avant qu'il s'effondre.

Et 8

C'est le nombre de seconde qu'il ma fallu pour assimiler ce que je venais de faire.

Je me mis à courir le plus vite possible vers la porte, je pouvais entendre mon cœur battre dans ma tête, j'avais mal aux jambes mais l'adrénaline me donnait assez de force pour courir.

Arriver devant la porte je donnai un coup de pied dedans, mais rien. Je sentais mon cœur se briser, pourquoi elle ne bougeait pas ?

Aller ouvre-toi !

Je redonnai un coup dedans elle s'ouvrir enfin. Le poids sur mon cœur parti et je souffla de soulagement, mais ne pris pas plus de temps en entendant l'autre derrière se relever.

Mia Dolcer smeraldoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant