CHAPITRE 1: des adieux, au nouveau départ

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Après des mois passés sans elle, des mois passés avec le premier amour de ma vie, qui par le temps me forcera à rester le premier...
Une vie de papa, commencé depuis un mois, devoir élever une fille, sans mère, était une de ses plus grandes peurs, devoir m'expliquer chaque jours, sur ses manques les plus difficiles, en pensant encore qu'à mon jeune âge je ne comprendrais pas encore...
Moi, Neelam Scott, née de la guerre, je vis sans mère depuis sa mort tragique.
Je ne me souviens même pas d'un souvenir d'elle, même pas le moment où elle m'a touché pour la première et dernière fois.
Je sais juste qu'elle s'appelle Alix Taylor, et que s'est la femme la plus forte que mon père est connu.
Mon père ne me laisse jamais seul, sauf pour aller à l'école, il ne veut que rien ne m'arrive, il veut juste que je sois heureuse, malgré tout.
-Tu ressemble tellement à ta mère... me dit-il chaques jours
Je lui ai répondu avec un grand sourire.
J'avais 3 mois quand mon père et moi sommes partis pour la Thaïlande, pour moi c'était une nouvelle vie, même à mon jeune âge je le remarquais.
Quand j'étais petite, je n'étais pas le genre de petite fille a vouloir jouer à la poupée, s'habiller avec pleins de couleurs, sortir tous les jours au parc...
Nan, mon père ne m'avait pas élever dans ces conditions là, je voulais jouer à l'agent secrète avec mon père, à la bagarre, ou encore au course de voiture, je voulais m'habiller classe et je ne voulais pas sortir au parc avec les autres enfants, j'étais renfermée sur moi même, j'angoissais énormément à l'idée de voir d'autres enfants avec leurs mères, je voulais juste rester avec mon père, dans ses bras, protégé.
Le 24 juillet 2007 je fis mes premier pas sur la plage de Thaïlande, les yeux de mon père brillaient plus qu'une étoile filante, sa fierté traversait son corps et le mien en même temps.
-Joyeux anniversaire Neelam ! dit mon père le jour de mes trois ans, de mes six, de mes neuf ans et de mes seiz ans...
C'était l'heure pour lui de me laisser m'envoler pour que je puisse avoir une éducation avec d'autres enfants, je suis née le 1 septembre 2006, le jour de la rentrée, le jour le plus banal de l'année (pour ma part), ce jour là mon père faisait tout pour que personne ne me fasse de mal, que tout le monde me rendent heureuse, pour que mes anniversaires soit "INOUBLIABLE".
Je rentrais en seconde dans une université extraordinaire de la Thaïlande, je fis mes derniers pas de jeune fille avec mon père dessinant un grand sourire avec ses lèvres.
-Si tu savais comment je suis fière de toi Neelam. dit il en me serrant fort dans ses bras
Mes journées étaient devenues débordantes entre les cours, le cheer, mon travail pour essayer d'avoir une petite fortune tout les mois, tout ça été un rythme à avoir et je crois bien que pour cela je tiens ça de ma mère, elle était tellement brillante dans ses études que j'en avais pris de la graine.
J'avais rencontré Tris, Hortense et Iris, qui étaient devenues mes meilleures copines depuis les dernières années de collège, ont été faites pour être amies, on ne se lâchait jamais et on se racontait tout de A à Z, en se comprenant, évidemment...
Je finissais les cours et je me dirigeais directement vers le food-truck qui m'avait gentiment ouvert les bras pour l'année. Je rentrais tard le soir et commençais tôt le matin.
Un beau soir j'entendis mon père au téléphone, je me demandais de quoi il pouvait bien parler et avec qui alors je me dirigeais vers la porte, pour tendre l'oreille, j'en ressortie sans grande nouvelle, je me mis à courir dans les escalier pour accéder à ma chambre, quelques seconde après mon père toqua à ma porte et entra.
-Neelam, fais tes valises on part. me dit-il sans aucunes indications en plus et sans expression faciale
-On va où papa, je ne peux pas quitter la ville comme ça, entre l'école, le boulot et j'en passe, je ne peux pas... dis-je agacé en voyant mon père s'éloigner de moi, a croire que je savais lire dans ses pensées, pour savoir ce qu'il pensait faire a cette heure aussi tard.
-Fais tes valises Neelam. dit-il en criant
-Putain ! papa, dis moi où on va et je les ferai. dis-je le cœur serré, et les larmes aux yeux, j'entendis les pas de mon père se rapprocher de ma chambre.
-Nous partons à Los Angeles de suite.
Je ne répondis rien, mais j'avais les larmes aux yeux car avec mon père, pour la première fois nous nous entendîmes mal, j'ouvrais mes valises et mettais toutes les affaires dont j'avais besoin, dont pratiquement toute ma chambre. Vêtements, chaussures, affaires scolaires, affaires de danse, et j'en passe...
Je me mis en tailleur sur mon lit, mon téléphone à la main, et les larmes qui coulent sur mon visage. Je ne savais pas comment je devais l'annoncer à mon trio, que je ne les reverrais sûrement pas ou sinon que dans quelques années, où nous aurons chacunes une famille, marié, heureuse. (ou pas)

Nous étions dans le taxi, direction l'aéroport, je remettais ma vie en question, sur le pourquoi du comment, mon propre père faisait ça, me faisait ça, qu'est ce qu'il avait pousser à le faire, plusieurs questions se mélanger dans ma tête, j'étais perdu, est ce que je vais me plaire dans cette grande ville ?, est ce que je vais pouvoir trouver une université correcte ?, vais-je trouver un travail pour me payer ?, est ce que je vais me refaire des amis ?, trop de questions me faisaient oublier la réalité.

1h24, aéroport

c'était l'heure du vol, je n'arrivais plus à regarder mon père dans les yeux sans désarroi, le peu de monde qui se situé autour de moi me fixais j'avais les yeux rouge, le visage boursouflé, j'aurais voulue qu'ils me voient dans d'autre conditions que ça.

J'étais assise côté hublot, le dos tourné à mon père, qui, je pense, s'en foutait clairement de ce que je pouvais ressentir. Je décide alors de prendre un stylo et quelques feuilles que j'avais pris pour faire ce dont j'allais faire, il fallait que je leurs écrivent une lettre, leurs disant que je ne serais pas de retour en Thaïlande avant un bon bout de temps.

Chère Tris, Hortense, Iris.

Je vous écris depuis, comment dire, je vous écris d'un avion, cela je vous l'accorde est assez étrange. Commençons par le pourquoi je vous écris d'un avion qui se dirige pour Los Angeles oui oui, Los Angeles, actuellement nous sommes le 2 juillet 2023 et je vous écris à 2h11 du matin, comme vous le savez je finis le travaille assez tard le soir, et ce soir n'était pas la soirée que j'imaginais être calme, mon père m'a demandé de faire mes valises et je ne comprenais pas pourquoi, et je ne le sais toujours pas, je pense que je ne le serais jamais. Je lui es dis les inconvénient de m'emmener sur cette autre terre (de mon point de vue oui c'est ça) mais il en avait rien à faire de mes paroles, alors les filles je voulais vous dires que je vous aimait très très fort et que j'espère jamais vous ne m'oublierais, Tris, tu me rayonnait au quotidien alors fait en sorte de rayonnait chaque moments, chaque instant où vous êtes ensemble, Hortense, tu as la chance d'être dans le mannequinat à ton jeune âge, arrête de te faire vomir pour faire vivre ton image tu es une personne incroyable et qui ne mérite pas ce qu'elle se fait subir, Iris mon ange, mon démon, reste comme tu es et ne laisse personne se faire écraser même pas toi, vous êtes mes totally spies préféré ! Ne l'oublier jamais. A bientôt dans un futur écrit dans quelques années ღ bisous de l'Ange Gardien

                                                                                     LE N

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⏰ Dernière mise à jour : Jul 02, 2023 ⏰

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