Morgana a souffert du cancer du sein et jusqu'à sa guérison, Giorgio avait été là.
Comment se reconstruire après l'opération qu'elle a subi pour sa guérison ? Comment va-t-elle se rendre compte de l'importance que son mari a pour elle ?
Les gens l'appelait comme ça pour le différencier de son père mais en réalité, Giorgio était son deuxième prénom. Giorgio s'appelait en réalité Giovanni. Bien-sûr, tout son entourage le savait. Sa femme, ses amis... tous était au courant.
Ils étaient aussi au courant que les cheveux roux était un déguisement. Il avait, en réalité, des cheveux noirs geai.
- Quoi ?!
- Ça te dirais qu'on se voit dans le café...
- Combien de fois vais-je devoir te le dire ! Non ! Je suis marié, en plus !
- Avec une meuf qui n'a pas de sein
Il se retourna et lui lança un regard noir. Ne voulant pas créer de problème, il se retint de dire quoi que ce soit et continua sa route jusqu'au parking.
Il prit la voiture, heureux d'avoir trouvé un moyen de faire oublier les malheurs de Morgana.
- J'ai trouver quelque chose pour toi.
Il ouvrit la porte d'entrée de chez lui et vit sa femme pleurer. Morgana se jeta violemment sur lui.
- Embrasse-moi ! Chuchota-t-elle d'un air affolé.
- Quoi ?
- Embrasse-moi !
Il obéit, pris son visage et l'embrassa tendrement. Il la plaqua contre son torse.
- Pourquoi tu pleures ? Questionna-t-il quand il eût besoin de respirer.
- Je sais très bien que tu... aurais préféré une femme avec au moins un peu de rondeurs et, non, une énorme cicatrice.
- Combien de fois vais-je devoir te le répéter ! Je m'en moque, Ana.
- Oui mais...
- Devine ce que j'ai trouvé pour que tu oublies cette cicatrice qui te ronges de l'intérieur.
- Quoi ?
- Ça fait plus qu'un an que tu as réalisé cette opération ?
- Oui... Pourquoi ?
- Tu pourrait recouvrir la cicatrice avec des fleurs.
- Comment ça ?
- Faire un tatouage ?
- Hein ? Et pourquoi as-tu décoloré tes cheveux ? Lança-t-elle en remarquant la couleur noir de ses cheveux.
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- J'en avait marre de cette couleur.
Le couple s'assit à table.
Dans le centre-ville, une moto roulant à toute allure s'arrêta. Une dame avec un casque en descendit. Elle toqua à la maison d'un vieux couple riche.
- C'est moi ! La veuve noire. Déclare-t-elle.
Un vieillard ouvrit la porte. Il lui tendit un paquet de billets et dit :
