The Red Player

06. Doux Paris

Ce matin je me suis réveiller avant Charles. J'avais donc décider de faire des crêpes pour le petit déjeuner. Après tout ce qu'il avait fais pour moi ces derniers jours, c'était le minimum.

Aujourd'hui était différent de ces derniers jours. Mon père avait des examens à passer et ne pouvais donc recevoir aucune visite. J'avais donc décider de profiter de cette journée avec Charles et de lui faire visiter la ville.

Ce matin j'étais étonnamment de bonne humeur, surement grâce à Charles. Je me mis donc à la tâche pour faire ses crêpes et lança ma playlist d'Harry Styles avant de commencer à danser. Lorsque je me suis retourner pour déposer les bols salles dans l'évier, je tomba nez à nez avec Charles, accoudé au bar et un sourire en coin accroché au lèvre.

- Bien le bonjour. Commença ce dernier.

- Charles tu m'as fait peur ! dis-je en mettant la vaisselle dans l'évier.

- Désolé. Qu'est ce que tu prépare ? continua Charles en s'approchant de moi.

- Des crêpes ! Ensuite je m'étais dis qu'on pourrais aller visiter Paris ?

- Oui avec plaisir. Je n'ai jamais pris le temps de visiter cette ville.

- Super ! Après on pourra aller manger je connais un super restaurant ! Puis Mila vas passer dans l'après midi.

- Oui avec plaisir !

- Super !

J'ai donc terminer de cuire les crêpes sous l'œil de Charles qui sorti deux assiettes. Je me dépêcha de poser l'assiette de crêpes sur la table avant de ramener des confitures, du sucre, de la pâte a tartiner ainsi que du jus de pomme.

- Tu ne bois pas de jus d'orange ? me demanda le brun.

- Non j'ai horreur de ça. Le jus de pomme c'est tellement meilleur de toute façon ! dis-je en m'installant en face de lui.

- Je ne débattrais pas sur ce sujet là, mais je reste sur ma position de fan de jus d'orange.

Je rigola avant de me servir une crêpe, nous avons rapidement manger et lorsque nous étions tout deux près j'ai emmener Charles au musée de l'Orangerie. C'était de loin mon musée préféré sur Paris.

Je me suis arrêté devant les Nymphéas de Claude Monet, Charles est arrivé à coté de moi et nous étions tout les deux entrain de regarder le tableau quand j'ai dis :

- C'est magnifique.

Il c'est tourner vers moi doucement. Je pouvais sentir son regard sur mon visage avant qu'il ne réponde :

- Vraiment sublime.

Je laissa échapper furtivement un sourire avant que nous ne reprenions notre chemin.

J'ai parlé et exprimer mon opinions sur presque tout les tableaux. Charles m'écoutait avec attention et ne me lâchait pas du regard.

- Tu peins ? m'a-t-il soudainement demandé.

J'ai tourner la tête vers lui pour croiser son regard avant de répondre :

- Oui depuis toute petite.

- Montre moi ?

- Mes peintures sont dans mon appartement, à Nice.

- Tu ne peins plus ?

- Je n'ai plus vraiment le temps. Mais j'adorerais reprendre pour sur.

Il acquiesça et nous sommes sorti du musée. J'ai emmené Charles manger au "3 brasseurs", le restaurant ou je vais toujours avec mon père.

Nous nous sommes installé à une table et Charles à dit :

- Depuis combien de temps tu connais Mila ?

- Depuis le lycée, la première pour être plus précise. On c'est toute de suite bien entendu. Elle connait toute ma vie et je connais tout de la sienne.

Soudainement, mon téléphone c'est mis à sonner. C'était mon père. Je m'excusais auprès de Charles avant de m'éloigner pour répondre :

- Papa ? Tout vas bien ?

- La tumeur a augmenté. Les médecins disent qu'il ne me reste que quatre mois.

J'hoqueta de surprise dû à la révélation de mon père et il repris :

- Le traitement ne fonctionne pas. Il n'y a plus rien à faire Hélia.

- Oh papa... Victor est au courant ? Et mamie ?

- Non pas encore. Je vais les appeler. Je t'aime chérie.

- Je t'aime aussi Papa. Dis moi si tu as besoin de quoi que ce soit.

- Promis.

Il raccrocha sans me laisser le temps de rajouter quoi que ce soit. J'avais l'impression de m'être prise une énorme gifle. Je retourna m'assoir et Charles remarqua mon expression puisqu'il dit :

- Tout vas bien ?

- On peut rentrer ? Je suis vraiment désolé je ne e=me sens pas bien.

- Bien sur.

Il se leva immédiatement sans même questionner mon choix.

°°°°

- Ou est-elle ? demanda Mila en entrant dans mon anniversaire.

- Dans la chambre de son père. Répondit Charles en fermant la porte dernière ma meilleure amie.

Cette dernière pénétra rapidement dans la chambre et s'avança vers moi.

- Hél... Tu vas bien ?

J'acquiesça d'un signe de tête et elle n'insista pas.

- Je vais rester un peu, si tu as besoins d'aller faire quelque chose vas y. Je m'occupe d'elle. dit Mila à l'intention de Charles.

- Je reste ne t'inquiète pas. dit ce dernier rapidement.

Puis, tandis que Mila était retourné dans le salon, j'entendis Charles s'avancer vers le lit avant de ne s'allonger à coté de moi.

Je me suis tourné pour lui faire face et nos nez n'étaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre.

- Je sais que ça ne vas pas. Si tu ne veux pas en parler c'est ok. Prend ton temps. dit-il en replaçant une mèche de mes cheveux derrière mon oreille.

- Les médecins lui donnent quatre mois avant la fin Charles. dis-je en sentant les larmes me monter.

- Oh Hélia... dit-il en m'approchant de lui.

Je me suis blotti contre son cou, ses bras autour de moi. Je savais que je ne devrais pas baisser ma garde comme cela. Mais j'avais besoin de réconfort. Et seul le siens semblait assez fort pour combler le vide que j'avais en moi.

Quelques minutes sont passé avant qu'il ne brise le silence.

- Je peux te dire un secret ?

J'ai écarter ma tête pour planter mon regard dans le siens et il a dit :

- Je n'aime pas les musées.

- J'ai vraiment gâché cette journée entre le musée et cet après-midi. Je suis désolé Charles. dis-je en regardant le matelas.

- Ne t'excuse jamais pour me partagé une de tes passions. Je n'aime pas les musées, mais être en ta compagnie rend tout tellement plus intéressant Hélia. dit-il en relevant ma tête d'un geste doux.

Je me suis de nouveau blotti contre lui et il ma serrer contre lui.

Je ne devrais pas faire ça. Mais c'était plus fort que moi. J'avais besoin de sa présence.