le silence de la nuit n'étouffe pas le bruit des draps qui se soulèvent pour abriter de tendres secrets.
il y a tellement de lits qu'on ne remarque pas que l'un d'eux est vide. si ces deux là emmêlent leurs genoux et se serrent l'un contre l'autre. c'est simplement parce que personne n'a allumé le chauffage et que le vent s'engouffre dans les chambres du pensionnat.
on le jurera jusqu'à notre mort. et le mensonge sera notre hécatombe.
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les dortoirs des garçons
Short Storyquand les garçons de pensionnat jurent que si ils se rejoignent dans leur lit, c'est seulement parce qu'il fait trop froid [short story ; 07.23]