L'amour de l'âme Tome 1

Chapitre 14

Nous sommes toujours en boîte juste après le baiser.

PDV Samuel

Nous venons enfin de nous rencontrer après un peu plus de six mois.

Pour moi, je suis en couple avec lui depuis cinq mois, quand je discutais avec lui sur le site après le 1ᵉʳ mois. Même si à ce moment, je pensais que c'était une femme jusqu'à il y a 15 jours.

J'ai tellement envie de lui maintenant, finalement, je m'en fiche que ce soit un homme.

Je dois être Bisexuel, j'ai toujours aimé le corps d'une femme, je n'aime juste pas faire l'amour vaginal...

Enfin peu importe.

C'est mon homme et je veux lui montrer que je le désire lui et personne d'autre.
Mais, j'ai peur...

Dois-je lui parler de ma peur ?

Je ne sais pas comment je dois le toucher...

S'il ressent les choses si quand on le touche, s'il a du plaisir et du désir sexuel.

Dois-je lui demander ?
Va-t-il mal le prendre ?

On vient seulement de se voir en vrai, je ne veux pas le perdre parce que je suis novice là-dedans.

Je ne veux pas dire des conneries et risquer de le vexer ou le brusquer.

Il m'a bien fait comprendre qu'il n'aimait pas parler de lui avant la transition.

C'est peut-être pareil pour la transition elle-même...
Rah, c'est compliqué tout est flou et embrouillé dans ma tête.

Elliot :
Bébé ?

Je souffle un coup, je suis perdu dans mes pensées...

Elliot :
Hé ça va ?

Samuel :
Hein, euh ouais, ça va pourquoi ?

Elliot : 
Ça fait cinq minutes que tu fixes le vide et tu as fait plusieurs têtes pas très rassurantes.
C'est par rapport au baiser, tu regrettes, c'est ça ?

Samuel :
Quoi, NON !
Non, je ne regrette pas.
J'ai plus qu'adorer ce baiser et il ne m'a pas laissé insensible comme je te les dis.
J'ai eu envie de te faire des choses pas très catholiques babe.

Il me regarde dans les yeux, comme s'il essayait de deviner ce que j'ai en tête.

Samuel :
Bref, du coup, je me pose plein de questions.
Je ne sais pas de quoi je peux te parler et ça me fait peur.

Elliot :
J'ai adoré aussi notre baiser, j'ai eu des papillons dans le ventre, tu ne m'as pas laissé indifférent.
Je t'aime depuis un peu plus de cinq mois bébé et je sais que l'on doit parler de certaines choses.
Je ne veux pas que tu aies peur, comme je te les dis, je ne veux juste pas parler d'Ellie.

Samuel :
On ne parlera pas d'elle babe, je t'aime fort.

J'attrape son visage entre mes mains et l'embrasse encore.
Je force le passage de ses lèvres.
Ma langue joue avec la sienne, j'adore tellement les sensations que ça me procure.