Chapitre 1 : Le commencement

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Le sept septembre marque un tournant décisif dans ma vie lorsque je fis la rencontre de Rayan. Ce jour-là, nous étions tous les deux inscrits dans la même classe de notre licence de droit à l'université. Au premier abord, Rayan avait l'air charmant et intelligent, et nous avons rapidement développé une amitié. C'est un garçon qui est toujours souriant et sait être sérieux quand il le faut.

Cependant, au fil du temps, j'ai réalisé que Rayan ressentait plus que de l'amitié à mon ressenti. Malheureusement, mes sentiments ne sont pas réciproques. J'essaye de lui faire comprendre subtilement que je ne partage pas ses sentiments amoureux, mais étant aveuglé par son désir, il refuse d'accepter le rejet.

Un jour, alors que nous somme à l'université, un café à la main, il me ressortit ce sujet auquel nous avions pourtant mis un terme.

- Tu sors avec un garçon ?

- Non

- Alors pourquoi tu refuses catégoriquement mes sentiments ? Et si on essayait juste ? Je te propose de sortir avec moi pendant seulement 1 mois. Si tu n'as toujours pas de sentiment pour moi après les 1 mois, j'arrêterai.

- Rayan arrête, j'en ai déjà parlé et on s'était mis d'accord qu'on allait plus en parler ! Le problème ne vient pas de toi, mais je voudrais me concentrer sur mes études !

- Mais ça te coûte quoi de sortir 1 mois avec moi ?

- RAYAN ! Arrête s'il te plaît ! On a déjà eu cette discussion et on s'était mis d'accord alors arrête de m'énerver.

Fou de rage, Rayan se lève, me lance un regard noir puis s'en vas. Aussi en colère, je me lève puis je pars assister au dernier cours de la journée.

Les semaines sont passées et Rayan a décidé de ne plus me parler, il m'ignore, tourne la tête quand nos regards se croisent et me lance par ailleurs des regards noirs de temps en temps.

Un jour, j'ai voulu avoir une discussion avec lui, car toute cette tension me pesait sachant que nous avions quelques projets en groupe à faire, mais surtout mon ami de la Fac me manquait.

- Rayan, on peut parler ?

- Je n'ai rien à dire.

- Mais moi, j'ai à dire

- Quoi ?

- Je m'excuse pour la dernière fois. Je me suis emportée sur le coup et je n'aurais pas dû te crier dessus.

- Ah, donc tu viens t'excuser juste parce que tu n'aimes pas être dans cette situation ? D'accord donc en fait tu t'en fou de moi, tu veux simplement t'excuser pour soulager ta conscience. D'accord.

- Non, ce n'est pas ce que je voulais dire, c'est juste que je n'aime pas le fait qu'on soit en froid comme ça pour quelque chose de bête.

- Donc le fait que je t'avoue mes sentiments, c'est quelque chose de bête ? Ok, excuse moi d'être débile et d'avoir avoué mes sentiments alors.

- Mais non ! Pourquoi tu interprètes mal mes propos ? Réfléchie, tu sais très bien que ce n'est pas ce que je voulais dire.

- Si j'ai très bien compris ! Mais ne t'inquiète pas, je m'en fiche. J'ai tourné la page, je vois que je ne vaux rien à tes yeux alors je te laisse tranquille. Je vais continuer ma vie comme si je ne t'avais jamais connu parce que je cite "tu ne traînes pas avec des débiles qui veulent simplement avouer leurs sentiments".

- Tu peux arrêter d'agir comme un gamin ? Ce n'est pas ce que je voulais dire, je suis venue, car mon ami me manquait et le fait qu'on soit en froid comme ça me fais de la peine. Je suis venue m'excuser, mais tu me fais encore une fois passer pour la méchante de l'histoire.

- Ok alors je vais arrêter de parler avec toi puisque je suis un gamin.

- T'es sérieux ?

- Oui très sérieux. Mais tu te prends pour qui ? Tu crois mieux que moi ?

- J'ai jamais dit ça !

- Si puisque tu prends de haut les gens qui avouent leurs sentiments. Mais t'inquiète pas, tôt ou tard, tu regretteras.

- Mais... Enfin, je ne comprends pas... Tu vas trop loin dans ce que tu dis. Je ne prends personne de haut et le fait d'avouer des sentiments n'a rien à voir. Je suis simplement venu m'excuser. Mais qu'est-ce qu'il te prend tout un coup ?

- Rien, bref j'ai fini de parler 

Rayan tourne le dos à Dina puis s'en vas.

Double vengeanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant