HISTOIRE MATTHEO RIDDLE
EN FRANÇAIS
Elizabeth est confrontée à plusieurs épreuves, tomber amoureuse du garçon à la mauvaise réputation, réussir à ne pas être atteinte par le grand mage noir et enfin, protéger sa famille.
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Je me réveillais aux bruits des vagues, c'était si paisible, un sentiment indescriptible que je n'avais encore jamais ressenti. Il me fallut quelques minutes avant de réaliser que ma tête était reposée sur ses jambes, à lui.
Je tournais la tête et voyait son visage qui lui aussi avait l'air apaisé, lui qui auparavant avait l'air crispé comme à son habitude. Ses yeux se détournaient de la mer pour atterrir sur mon visage, un rictus aux lèvres.
- Tu as dormi au moins une bonne heure, j'aurais presque cru que tu ne te serais jamais réveillé. Il se moquait presque, mais d'une façon différente que ce que nous avions l'habitude de faire.
- J'ai l'impression d'avoir dormi une nuit entière. Je me redressais. A quel heure dois tu partir ? Je ne laissais paraître aucunes émotions malgré cette petite inquiétude que je ressentais à son égard.
Je me doutais que ces missions données par son père ne devait pas être une partie de plaisir et si je pouvais lui accorder un peu de soutien émotionnel, je le faisais.
- Dans une heure. Son regard se portait sur sa main remplis de sable, il semblait comme complètement vide.
- Tu sais que tu peux m'en parler, riddle.
- Ça ne te regarde pas. Son ton était ferme et dur.
- Vu comment ton père essaye de m'atteindre, un jour ça me regardera certainement. Il tourna la tête vers moi, réfléchissant à ce que je venais de dire.
- Il n'a pas réussi lorsque tu t'es endormi, Nott. À ces mots, je pris conscience que j'avais réussi à dormir, enfin, depuis des semaines où je n'y arrivais plus sans que son père essayait de me martyriser. Mattheo affichait un sourire presque fière, rare les fois où on pouvait voir ce garçon sourire.
- Tu sais, Mattheo Riddle. Je m'asseyais en face de lui, les jambes croisées, son attention était complètement sur moi. Je commence à cerner ton personnage.
- Ah oui ? Ses sourcils redressaient, il avait une mine amusée à mes paroles.
- Oui.
- Tu n'es pas aussi ennuyante que je le pensais. Un sourire en coin.
- Sommes-nous sur le point de faire une trêve ? Je rigolais, sachant que cette petite guerre entre nous ne prendrait jamais fin.
- Dans tes rêves Elizabeth Nott. Il rigolait en retour avant de me pousser dans le sable et de me recouvrir de celui-ci.
- Mattheo Riddle ! Il se redressait puis couru vers la mer, je fis de même avant de le rattraper sauf que c'est lui qui m'attrapa en premier et me prit en sac sur son épaule tout en continuant sa route vers la mer. Oh merde...
En quelques secondes nous étions tout les deux dans l'eau, rigolant comme des enfants à son idée. Le soleil était tombé, le ciel était magnifique, le décor complet était magnifique.
Le ciel était teinté de rose et de violet, les vagues nous frappaient de plein fouet, tellement que je m'accrochais à lui afin de ne pas me noyer.
- À quoi joues-tu ?
- À survivre, Riddle. Mais ton putain de personnage attirant risque de mener mon esprit à ma perte. Mes mots étaient sortis, sans avoir réfléchis, une chose que je fais rarement.
- C'est ironique comme situation. Il répondait tout en souriant, ses yeux étaient vraiment hypnotisant.
- Qu'est-ce que tu veux dire par là ?
- Je pense à la même chose, Nott. Mon envie de t'aider mènera à ma perte, probablement tué par mon père ou un de ses disciples. Était-il vraiment sincère ? étais-je entrain de rêver?
- Comment se fait-il que nous en sommes arrivés à ça ? Ma phrase n'était pas direct, mais il avait très bien compris ce que je pensais.
- Sincèrement, je n'en sais rien.
Notre relation prenait réellement un tout autre tournant, et je commençais à développer ce qu'on appelle «des sentiments» pour ce garçon.
Pdv Mattheo Riddle :
- Je crois que je te supporte de plus en plus. Je lui disais d'un ton sarcastique, le regard fixait dans le sien.
Je ne savais pas encore comment elle faisait pour être auprès de moi, surtout après ce qu'on pouvait entendre sur ma personne et sur mon père.
Le ciel avait beau être magnifique ce soir, je ne pouvais décrocher mes yeux de ton visage d'ange.
