Je titube dans les rues de Paris ne sachant pas où aller et encore moins où je me trouve. Mes pas sont très loin d'être précis, je marche avec difficulté, mes pas ne sont pas très sûre. L'alcool agi toujours dans mon sang, mon esprit est brouillé par tous ces verres que j'ai ingéré.Je suis incapable de me souvenir leur nombre, cinq, six ? Je ne ressemble à rien, mon maquillage coule le long de mes joues, mes cheveux sont collés sur mon visage, tout cela est dû à la pluie qui tombe en averse depuis le début de la soirée. Mon rouge a lèvre n'est sans aucun doute hors de mes lèvres, il a dû quitter sa place initiale. J'ai beau être partie depuis un certain temps, j'ai encore la musique qui tambourine à fond dans m'a tête. Je n'ai aucun souvenir de la soirée. Je me souviens de mon arrivée et des quinze dernières secondes. Aucun visage n'est enregistré dans ma mémoire. Je pense que j'ai abusé plus qu'à mon habitude de l'alcool. Je n'ai aucune idée de ce que j'ai bien pu faire de toute la nuit. Je tend mes mains devant moi, la pluie semble s'être arrêtée, elle a été remplacé par un agréable vent frais qui me fouette le visage ce qui me réveil totalement. Les gouttes coulent de mes cheveux, le long de mon visage jusqu'au niveau de mon menton. Mes vêtements sont désagréablement collés à mon corps. Je sors mon téléphone de mon sac et tape l'adresse de mon appartement.- Trente minutes de marche... Je ne peux pas faire tous ce trajet à cet heure si.
Je vérifie l'argent qui me reste sur mon compte.
- Je n'ai pas les moyens de commander une course, dis-je en soupirant.
Je continue mon chemin à pied quand soudain je tombe sur des vélos en libre service. Je me connecte à la borne et j'en emprunte un. Je pédale du mieux que je peux à travers la ville malgré le pourcentage d'alcool qui circule dans mon corps. Essoufflé, j'arrive en bas de mon immeuble.
- Enfin à la maison, dis-je en cherchant du regard l'endroit où ranger le vélo.
Au bout de quelques minutes je tombe nez à nez avec une borne de vélo. J'accroche mon destrier à sa place et je rentre chez moi. Après plusieurs tentative, j'arrive à taper le code sur le digicode qui n'a pas voulu me rendre la tâche plus simple. Un sourire nez sur mon visage quand je me rappelle que mon ascenseur a été enfin réparé. J'appuie sur le bouton et j'attends patiemment son arrivé avant de monter dedans.
- Heureusement que je suis enfin arrivée j'ai une mine affreuse, dis-je en m'observant dans le miroir.
Les portes s'ouvrent quand j'arrive à mon étage. Je marche jusqu'à ma porte et je cherche mes clefs dans ma poche. J'ouvre mon appartement et je tombe nez à nez avec le désordre que j'ai engendré avant mon départ.
- Je m'occuperai de ça plus tard, dis-je en me laissant tomber dans mon lit.
La fin de la nuit se déroule sans que je ne me réveille. Une chance pour moi je ne travaille pas aujourd'hui. Une affreuse migraine me donne envie de me taper la tête contre le mur, tout comme cette affreuse envie de vomir.
- Je déteste cette vie, dis-je dans un grognement.
Je tends le bras jusqu'à atteindre ma table basse. J'y cherche à tâtons mon meilleur allier, c'est-à dire mon aspirine d'amour. Je prends un cachet que je me précipite à avaler. Je dois me lever et tout ranger avant l'arrivé de ma mère. Je grogne une nouvelle fois et je range au mieux l'appartement. Enfin pas trop elle doit croire que je suis en période d'examen. Je fais rapidement ma vaisselle de la semaine qui est entassée et extrêmement sale. Quand je termine enfin ce rangement éclair, j'ai juste le temps de me doucher avant l'arrivé de ma mère.
- Salut ma chérie comment vas-tu ? me demande ma mère d'un air enjoué. Olala tu as une mine affreuse.
- Bonjour maman, oui je vais bien et toi ? Je s...
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Évaporer
General FictionTW alcool. Jivana à l'habitude de boire avec excès mais en ce moment plus qu'a sont habitude. De retour de soirée Jivana ne se souvient de rien. Tous ses souvenirs semblent évaporer, impossible pour elle d'y accéder.