Elle rêve de joie, de vie aussi
Perchée sur le toit d'une colline
Elle est jeune mais elle s'oublie
Lorsque que sa main trace des lignes
C'est en peignant qu'elle exprime tout
Teinté de couleurs trop vives
Ses joies ses peines ses doutes surtout
Tanguent comme un soûlard ivre
Elle vit en couleur, la fauviste
En rouge souvent en bleu parfois
Capucine aime sa vie d'artiste
Quand elle doit rentrer sous son toit
Sa famille lui est inconnue
Mais la solitude, elle aime ça
Comme de trainer le soir dans les rues
De sa ville parfum de lilas
Pour oublier sa triste peine
Capucine reprend ses pinceaux
Chez elle, sous son châle de laine
Elle peint des soleils de cahos
Quand tard dans la nuit elle s'endort
Après avoir rangé ses toiles
Capucine songe rêves décolores
Et se perd dans les étoiles
