𝐆𝐋𝐀𝐃𝐈𝐀𝐓𝐄𝐔𝐑.《 Livai x Reader 》

𓁋. XXXIV

Mikasa avait aidé les blessés à se remettre sur pieds en gardant en tête les conseils d'Hange.

« Je te remercie. »

Elle sourit comme pour accepter tes remerciements.

Annie et Livaï sont à garder en surveillance mais ils sont sortis d'affaire.

« Je peux te demander une chose? »

« Oui, bien sûr! » Répond-t-elle.

« J'aurai besoin d'un examen médical, moi aussi. »

Elle t'interrogeait même si elle ne posait aucune question, son visage demandait pour elle.

L'examen fut rapide et fondait les doutes auxquels tu étais confronté.

Tu viens au chevet de Livaï.

« Peut-on sortir? » Lui demandes-tu, ce qu'il accepte d'un hochement de tête.

Sa main était bandée mais même le bandage ne cachait pas le manque de ses deux doigts perdus.

« Tu m'en veux? » L'interroges-tu.

Il est vrai que l'apparition d'Eren pouvait compliquer votre jeune relation naissante.

Il ne répond pas tout de suite, ce qu'il avait l'habitude de faire mais que toi, tu n'étais pas encore habitué.

« Tu l'aimais, j'ai bien vu. » Dit-il simplement.

« ... Oui. »

Il prend une grande inspiration comme si il voulait se remémorer l'odeur de la liberté.

Et il reprend: « Mais lui ne t'aimait pas. »

Tu baisses les yeux au sol.

Livaï le remarque et il attrape tes doigts de sa bonne main.

« Il ne t'aimait pas comme moi je t'aime. »

Ton coeur se met à s'affoler, tu cherchais le regard de Livaï mais celui-ci regardait les feuilles d'arbres s'agiter sous la brise légère.

« Que veux-tu maintenant? » Le questionnes-tu.

Est-ce que la vision que tu as aimé quelqu'un d'autre le repousse? Est-ce qu'il souhaite partir de son côté sans plus rien à avoir avec toi?

Ça te fais mal d'y penser mais tu le comprendrais.

« Je veux retrouver une vie tranquille. »

Sans moi...

Ne cherchant pas à te regarder, c'est tout ce que tu pouvais penser de Livaï.

Alors que tu caches ton visage –malgré qu'il ne t'observait pas– pour lui dissimuler tes yeux larmoyant, tu pensais que la discussion avait pris fin.

Cependant, tes doigts étaient toujours dans sa main, il les regarde soudainement.

« Je souhaite nous construire une vie. »

'Nous'...

Tes pleurs n'avaient plus le même goût que ceux juste avant. C'était des larmes de soulagement qui coulaient sur ton visage.

« Et je veux... » Continu-t-il en te regardant cette fois. « Que tu m'aimes. »

Tu ne pouvais cacher plus longtemps tes larmes. S'apercevant de celles-ci, il abandonne tes doigts pour t'enlacer chaleureusement.

Il souriait. Pour la première fois tu le vois heureux et libre.

« Oui,... je t'aime! » Lâches-tu. « Comment je ne pourrais pas aimer le père de mon enfant? »