Call me a stupid girl

Chapitre 3.

Je commence à me diriger vers le grillage de ma maison sans faire de bruit, quand je vois Jules.
Putain ce fdp il m'a fait peur.

- Hey Mary !
- Mais putain baisse d'un ton ! lui dis-je.
- Il se passe quoi ? dit-il en chuchotant.
- J'ai fuguée.
- Oui j'ai vu ça. Développe.
- Suis-moi.

Nous nous précipitâmes en dehors de ma maison. Nous marchâmes dans la rue tranquillement quand Jules me demanda :
- Raconte moi de ta "fugation" fit-il.
- Bah écoute, ma mère n'était pas d'accord que je passe le reste de la soirée avec toi. Du coup, j'avais décidé de partir de la maison en douce, racontais-je.
- Anw, mais c'est trop mignon !

D'où c'est mignon, pensais-je.

- Comment ça "c'est mignon" fis-je avec mes doigts en imitant des guillemets.
- Bah tu t'en enfuis de chez toi pour venir me voir, viens là pour que je te fasse un câlin.

Je trouvai cette scène plutôt étrange mais bon, je me précipitai dans ses bras. Qu'est-ce que ça faisait longtemps que je l'ai pas eu dans mes bras.
Nous restâmes comme ça pendant environ une minute je pense. Jules commença à m'étouffer.

- Jules ?
- Oui ? dit-il dans le creux de mon cou.
- Tu peux me lâcher s'il te plait ? Je manque d'air.
- Bah respire l'air, l'air, l'air chanta-t-il.
- Tu me l'as fais combien de fois cette blague avec cette chanson de Shy'm ? lui demandais-je.
- J'en sais rien mais je la trouve cool.
- Je la trouve lourde moi.

Puis nous rigolâmes en même temps. Ça faisait si longtemps qu'on avait pas passer du bon temps ensemble.

Il s'éloigna de moi puis nous continuâmes à marcher jusqu'où nous trouvâmes un petit parc. Nous décidâmes d'y pénétrer dans ce fameux parc, il faisait sombre et moi, trouillarde que je suis, j'ai horreur du noir.

- Jules ?
- Oui Mary ?
- J'ai peur...
- Donne moi la main.

Puis il me tendit sa main. Je la saisis et nous nous baladâmes main dans la main dans le parc. J'ai l'impression qu'on ressemble plus à un couple qu'à deux meilleurs amis ordinaires.

Nous nous dirigeâmes dans un coin plein d'herbe où nous nous allongeâmes côte à côte, en regardant le ciel. Ou devrais-je dire, les étoiles.

- Tu m'as tellement manqués...
- Hé ho ! Mary ! Tu m'écoutes ?
- Oh oui, désolé disais-je en sortant de ma bulle, j'étais dans mes pensées.
- Tu pensais à quoi ? me questionna-t-il.
- À rien, t'inquiète pas.

Pour tout te dire, je pensais à la bouffe. Pizza, cordon bleu, poulet... Tout se chamboulait dans ma tête. Quand soudain, j'entendis mon ventre gargouiller.

- T'as pas un truc à bouffer s'il te plait Jules ?
- Non désolé... Si tu veux, on peut aller à l'épicerie du coin, c'est juste à côté du parc.
- Oh oui j'aimerais bien dis-je avec des étoiles pleins les yeux.

Je commençai à me lever quand Jules m'interpella.

- Attend, rallonge toi. Dans quelques secondes, il y aura des étoiles filantes.

Mais qu'est-ce que j'en ai rien à foutre des tes étoiles de mer. Moi ce que je veux, c'est manger, c'est encore plus important que de guetter le ciel. Surtout que j'ai pas trop mangé la ratatouille qu'à préparer ma mère (Non, c'était pas un tajine qu'elle était en train de cuisiner)
Pour son plus grand plaisir, je me rallongeai à côté de lui. Dire que j'étais à deux doigts de m'y rendre au paradis.

- Regarde, dans 3, 2, 1...

Effectivement, il y a bien eu une étoile filante qui est passé devant nos yeux. De suite, je fermai mes yeux et je fis un vœux. J'ouvris rapidement mes yeux après avoir souhaiter ce que je voulais, quand je vis Jules déjà lever. Je me levai aussitôt et le questionnai-je.

- T'as déjà fais ton vœux ?
- Oui, ne t'inquiète pas, me sourit-t-il.

Mon dieu. Son sourire est juste magnifique. Calme toi Maryline, ce n'est juste que Jules, ton meilleur ami, disais ma conscience.
On sortit du parc pour aller dans l'épicerie qui se situe approximativement à côté du parc.

- Ça fait super longtemps que j'suis pas aller à Liddl ! me disa Jules.
- Qu'est-ce que je m'en bat les ovaires, lui répondais-je.
- Ah parce que t'en a des ovaires peut-être ?
- Ta gueule.

Sans que je m'y attende, il me souleva et je me retrouve en mode "sac à patate".
On rentra dans la supérette et il se dirigea dans le rayon des chips et me posa devant ce dernier.

- Vas-y, choisis ce que tu veux, me disa Jules.

Je prend un paquet de chips Lays saveur bolognaise, et de suite, Jules me l'arracha des mains et commença à courir dans tout le magasin. Heureusement qu'il y avait pas grand monde. En même temps il est 3h du matin...
J'étais en train de lui courir après, quand je le vis...

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Allez-y ! Vous pouvez me tuer ! C'est la 2ème fois que je vous laisse en plein suspense :') Je trouve que ce chapitre n'est pas plus "actionnelle" que le précédent. Oui je sais, j'invente des mots x)

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Cathy 💕