Chapitre 10

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A - « One T, Nine T, Bull T, me! »

J'étais dans le salon de madame Ripley qui était absente depuis une bonne semaine et demi maintenant, mon enceinte à fond criant Magic Keys de one-T. Je chantais avec un pinceau à la main tant j'aime cette musique, c'est plus fort que moi. Je n'étais pas revenue ici depuis plus d'une semaine.

Si je me permet ce genre d'écart de conduite c'est bien parce que je suis sur d'être seule dans cette immense demeure et que ma journée est terminée depuis... et bien maintenant. Je me laisse porter par la chanson et je commence à remuer mes hanches sur la musique, cela me fais un bien fou!

Depuis combien de temps n'ai-je pas lâché prise comme ça? Je ne m'en souviens plus, tout ce que je sais c'est que ma mère est partie après avoir remuer de douloureux souvenir, que


j'angoisse un peu du retour de mme. Ripley que je n'ai pas revu depuis notre entretien téléphonique peu professionnel et que, pour couronner le tout, ma jambe me fait souffrir de plus en plus régulièrement...

Alors oui, j'ai besoin de me défouler et j'ai toujours adoré danser. J'avais même intégrer une école de danse avant que... enfin avant ma blessure qui d'ailleurs se rappelle vite à moi lorsque je tente


un mouvement un peu trop audacieux. Je soupir en tenant ma jambe, elle me rappelle que malgré tous nos efforts on n'échappe jamais vraiment à son passé ou du moins qu'il finit toujours par


nous rattraper.

Aller stop! Ça suffit les pensées négatives. Je ne suis pas du genre à me lamenter sur mon sort alors j'éteins la musique avant de partir de chez Mme. Ripley. Nous sommes jeudi soir et j'ai


besoin de me défouler car mon début de danse ne m'a pas suffit. J'envois donc rapidement un message à Charlie pour la prévenir que ce soir je ne repasserais pas par le bureau puis j'enfourche ma moto en direction de chez moi.

Je n'y vais que pour prendre un sac dans lequel je fourre une brassière de sport, un jogging, une serviette, un casque de musique et une bouteille d'eau. 10 min plus tard je repars, à pied cette fois, en direction de ma salle de sport favorite. A cette heure si elle ne devrait pas être trop fréquentée normalement, ce sera parfait.

A - « Bonsoir Arthur »

Je salut directement mon ami, enfin l'ami de Charlie qui est devenu le miens au fil du temps, dès que je passe les portes de la salle. Ce dernier sort de derrière son comptoir et viens me prendre chaleureusement dans ces bras bien que je déteste ça.

Ar - « Ash! Ça fais longtemps dis moi! »

A - « Peut-être que si quelqu'un ne m'avait pas lâchement vendu auprès de Charlie je serais revenue plus vite... »

Il me lâche enfin car oui mon ton était rancunier, je n'ai pas pour habitude d'épargner les gens lorsque quelque chose me chiffonne.

Ar - « Ash je suis désolé... elle était inquiète et je ne pensais pas qu'elle t'en voudrais... »

A - « Tu sais aussi bien que moi à quel point elle déteste me voir ici »

Ar - « Je te jure que si j'avais eu le choix jamais je ne l'aurais prévenu »

A - « hum... »

Ar - « S'il te plaît, je n'allais quand même pas mentir à Charlie... »

A - « Je sais bien Arthur, j'aime bien voir la peur dans tes yeux c'est tout... » dis-je en lui faisant un clin d'oeil accompagné de mon plus beau sourire

Ar - « Alors ça c'est vraiment... »

A - « Mérité? Oui absolument... traître! »

Ar - « Tu es une horrible petite garce Ash ! » dit-il en haussant un peu la voix car je m'éloignais en direction des vestiaires en rigolant.

Arthur n'est pas méchant loin de là mais il a beaucoup trop de mal à garder sa langue dans sa poche, en plus de ça face à la détermination de Charlie il ne fait pas le poids. Quoi qu'il en soit, je


rentre dans les vestiaires en saluant le peu de femme qui s'y trouve encore avant de finir en sous-vêtement pour enfiler ma brassière et mon jogging.

Je n'ai jamais été pudique, enfin pour être exacte je me moque du regard de la plus part des gens à l'exception de ceux qui me sont chers qui ont une importance pour moi voir une influence, c'est à dire très peu de personnes sur cette terre et aucune d'entre elle n'est présente ici.

Une fois changer je mets mon casque sur les oreilles et sort pour débuter mon programme de renforcement musculaire, en douceur bien sur car malgré ce que pense Charlie et ma mère je ne suis pas inconsciente. Je sais que ma douleur est bien réelle et que je dois me ménager mais j'ai besoin de frôler cette limite, j'en ai besoin pour avancer.

Je commence donc par 1000 mètres en 5 min sur le rameur puis ensuite j'enchaine squat, fente, pull over,... pendant environ 40 min puis je me décide à soulever un peu histoire de terminer ma séance.Je vais donc m'installer sur un banc libre où je dépose ma serviette puis je vais préparer ma barre avec mes poids.

Le combat de ma vie (EN PAUSE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant