Prologue

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-Maman m'aurait comprise elle.-

Il y a trois mois.

00h47

Résidence Drake- Heure du drame

Tout est arrivé si vite et pourtant je revoyais à chaque instant la scène au ralentis. J'étais assise sur une rangée de chaise devant le bureau de mon père, exactement comme dans une salle d'attente, à patienter gentiment mon tour alors que je devais seulement voir mon propre père. J'avais chaud pourtant je tremblais comme une feuille à cause du stress de la situation. Mon corps étais remplie de spasmes. Je triturais mes doigts comme si cela m'aiderait à me rassurée. J'ai merdé pensais-je, vraiment merdé. J'étais tellement sous le choque que j'ai dessoulé dès le moment où je l'ai vu. Je ne connaissais ni son nom ni même comment il s'était retrouver à cette soirée chez moi. Je savais que ça mettrait en rogne mon père, que la maison serait dans un sale état et qu' il allait peut-être même appeler la police et m'incarcéré volontairement pour me punir. Mais jamais j'aurais imaginé ça.

Les trois hommes qui parlaient avec mon géniteur sortent enfin, ils sont tous tendues et assez fatigués, après tout il est pratiquement une heure du matin et il se retrouve à devoir réglé les bêtises d'une gamine égocentrique comme moi. Je lève difficilement les yeux vers eux, ils me dévisagent tous, que ce soit le médecin, le sorte de policer ou l'autre homme habillé d'un long manteau noir accompagné d'une grande enveloppe marron.

—Votre père vous attend mademoiselle. Dit l'homme mystérieux.

Je me lève d'un bond, la boule aux ventre et la gorge noué. Mes yeux me piquaient et j'empester l'alcool. Les trois hommes partirent mais je jurerais avoir entendu un "Pauvre fille" sortir, que je décide exceptionnellement d'ignorer. J'époussette ma robe noir Yves Saint Laurent et toque à la porte qui n'est pas fermé. Aucune réaction. Je rentre tandis que mon père est debout, dos à moi derrière son bureau, une main posée sur la table en bois, l'autre tenant fermement un verre en cristal remplie de whisky.

—Papa? Je demande

Il éclate contre le mur. Mon père a jeter son verre contre le mur se brisant en mille morceaux. Il se retourne brusquement vers moi. Je l'ai jamais vu aussi remonter de toute ma vie. Sa mâchoire est contracté, ses sourcils tellement froncés qu'ils font apparaître des rides sur son front qu'il n'as pas en général. Je remarque qu'il essaye quand même de retenir sa fureur à mon égard: il serre tellement ses poings que celles-ci tremblent.

—J'espère que tu es consciente de la gravité de la situation Illiana? De à quel point, tu es dans un sacré pétrain? Hurle-t-il

—Papa, je-

—Non! Pas ce soir, est-ce que tu l'as vu? Est-ce que tu as vu ce jeune homme? J'imagine que non tes petits yeux de princesse n'ont pas pu supporter ça plus de trois pauvres secondes! Braille mon père.

—Je te jures que je pensais pas que ça irait à cet extrémité! J'essaye de me justifier.

—Tu ne pensais pas? Non mais tu rigoles bordel de Dieu! Invité t'as bande copain c'est une chose, faire une soirée dans mon dos, ça passe encore, ramener de l'alcool ça va encore mais ça?! Ca! Illiana je m'attendais à mieux de ta part même venant de toi. Crache-t-il

Ses paroles sont comme du venin. Qui me brûle la gorge dès que j'essaye de parler.

—Papa, je t'en supplie je- Ma voix tremble.

—Oh arrête et ose pas me sortir l'excuse de "Je viens de perdre Maman", Illiana ça va chauffer pour toi, tu as toujours étais comme ça même avant le départ d'Elaine. Surement parce que je t'ai laissé trop de liberté. J'ai accepté trop de chose venant de toi ça suffit maintenant. T'es puni, privée de sortie et je te bloque les vivres. Faut que tu prennes conscience que tes actes ont des conséquences.

Il me fait signe de lui passer mon porte monnaie que je pose bruyamment sur la table.

—Tu es injuste père, je ne suis pas seule dans cette histoire. Dis-je au bord des larmes

—Ce qui est injuste c'est ce qui est arrivé à ce pauvre garçon, mais toi tu vas être seule à assumer tes conneries. Ta petite bande d'acolyte ne savent même pas ce qui se passe ici. Il n'y a que toi, et toi seule Illiana.

DévotionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant