𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟾

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Je m'attache les cheveux en chignons haut puis descends les escaliers espérant voir Hugo parce que j'ai beaucoup trop d'interrogations. J'ai milles et une questions en tête. Cette maison me parait aussi étrange que belle. Lorsque j'arrive en bas, j'aperçois Hugo entrain de cuisiner. En voyant l'état de la cuisine je crois que je ferais mieux de me cacher. Il y a la musique à fond, on ne voit même plus le plan de travail en marbre noir. J'ai envie de rigoler quand je le vois entrain de danser n'importe comment avec la casserole dans les mains. Il remue son bassin tous en chantant sur la musique : Fantasize de Ariana Grande. J'adore l'ambiance de cette musique alors je m'avance en trottinant et je me mets à danser aussi sensuellement que possible avec lui. Il me suit et nous finissons par éclater de rire. On finit de préparer à manger qui était à pleine vu des crêpes. Je l'aide parce que sinon on en aurait pour des heures mais c'était agréable de ne penser à rien d'autres pour une fois. De se laisser aller, ne pas réfléchir aux conséquences, ne pas avoir peur.

On se pose sur la table et on déjeune. J'ai préparé mon chocolat chaud et à coter quelques crêpes tandis que lui en à empiler je ne sais combien dans une assiette, avec une tonne de chocolat et de fruit dessus. Puis je le vois ajouter de la chantilly en plus. Ça m'écœure, alors que lui a les yeux qui pétillent devant cette assiette bien garnie. On dirait un enfant à qui on donne sa nourriture préférée.

- J'espère qu'elles seront bonnes. Je m'assoie et bois un peu de mon chocolat chaud.

- Elle le sont toujours, tu en doute vraiment minha bela, je suis blessé. Je comprends que le début de sa phrase à un double sens et je rigole avec lui.

Je ne peux m'empêcher de retarder encore plus l'interrogatoire. Trop de choses se bouscule dans ma tête.

- J'espère que je ne t'ai pas dérangé pour hier soir, Evaleen avais vraiment l'air vraiment heureuse d'aller à ce « gala » donc je suppose que toi aussi. Je finis ma phrase en baissant le ton, je m'en veux de l'avoir déranger.

Il sourit avant de me répondre avec la plus grande délicatesse.

- Une amie avait besoin de moi, c'est tout. C'est comme ça que ça marche et puis il y en aura d'autres des « gala » donc t'en fais pas pour moi ok. Il ajoute à ça un sourire et retourne chercher quelque chose dans la cuisine.

- On devrait peut-être ranger nan ? Je suis assez gêné de déranger mais si en plus on laisse l'état de la cuisine comme ça...

- Oh ça nan ne t'inquiète pas, je le ferais après d'abord on mange. Il a des étoiles plein les yeux et il met à se frotter les mains, il prend c'est couvert me regarde et il me dit :

- J'y suis depuis 6 heures alors j'espère que se sera bien.

Je manque de m'étouffer alors que lui attaque littéralement son assiette nous déjeunons dans cette ambiance. Et je crois que c'est ma préférée depuis bien longtemps. Alors je savoure chaque minute et chaque seconde de cette instant. On discute beaucoup, on apprend à se connaître et il me dit qu'il vient de France mais qu'ils ont toujours voulu habiter au Brésil alors il est venu habiter ici quand ces parents sont décédés. C'était étonnamment aussi un moyen de changer d'environnement pour lui.

- D'ailleurs juste comme ça, ton « gros chat » il est comment ?

- Humm. Il a l'air de chercher et cela met un peu trop de temps à mon goût pour un chat qui vit ici. Gris aux yeux bleus.

- Et c'est quoi comme race, parce que j'en avais vu jamais avant.

- Tu là vu ? Dit-il en sautant presque de sa chaise. Il zieute les alentours et repose soin regard sur moi, je ne comprends pas son comportement.

Rouge écarlateOù les histoires vivent. Découvrez maintenant