Chapitre 7 ~La haine

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Plus les jours passaient plus les insultes envers Aurélia devenais de plus en plus blessantes,vu qu'elle ne répondait jamais ses camarades prenaient du plaisir à lui dire des méchancetés,mais à quoi bon répondre ? À part agraver la situation ça n'arrangerais rien. Mais dès qu'elle mettait un pied dans son lycée tout le monde était au courant puisqu'ils se mettaient tous à crier et se moquer d'elle.

Un jour quand elle rentra dans son cours de physique chimie,elle fut accueilli par des cris et des insultes,ils tapaient tous sur les tables et tapaient du pieds.
C'était insupportable ça ne s'arrêtait pas,le professeur était impuissant face à ce raffut et Aurélia entendait tout ce bruit résonner dans sa tête,ça lui faisait mal elle en avait marre.
Elle fit comme si de rien était et s'assit à sa place,mit sa tête dans ses bras et pleura,elle pleura toutes les larmes de son corps tout ce qu'elle avait contenu jusque là. Elle ne voulais pas leurs montrer qu'elle n'allait pas bien puisque c'était ça qu'il voulaient alors depuis le début elle ne montrait rien mais ce jour là elle n'en pouvait plus,au moins la tête dans ses bras ils ne voyait rien. Ils arrêtèrent tous de crier,le prof commença son cours et elle s'endormit,tout doucement,les paroles douce du prof la berçait c'était tellement mieux que tout les cris qu'elle venait d'entendre.

Le harcèlement moral est vicieux,et difficile à comprendre pour les personnes qui ne se doute pas que cela existe. On dit qu'il y a des mots qui tuent. Des mots qui détruisent de l'intérieur. La différence avec les coups,c'est que les mots restent. Ils s'implantent dans la mémoire et vous ronge petit à petit. Au début,on ne ressent pas forcément les conséquences. Après,c'est différent... Ces mots-là suffisent pour mettre à terre.
Pour Aurélia,il n'y avait généralement pas de répit,tous les endroits devenaient invivables des salles de classe à la cantine,au bus,l'harcèlement est partout.

Imaginez que le moindre geste que vous fassiez vous étiez critiquez,moquez par un nombre important d'adolescents inconscients,chacun de leurs mots blesses,la blessure est très profonde et malheureusement invisible car c'est une blessure de l'intérieur que personne ne peut voir ou ressentir sauf la victime,plus la victime entend de mots plus la blessures s'agrandit jusqu'au jour où... Craque. Ce n'est plus supportable.

Est ce que Aurélia ressentait de la haine contre eux ? Non,elle avais fini par se détester elle même en oubliant la vraie cause de cet harcèlement ,qui était fausse et invalable.

Tout le monde me détesteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant