Chapitre 8 ~ La notion du bonheur ?

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Aurélia n'avait pratiquement plus personne avec elle,il ne lui restait que sa meilleure amie Marine qui ne savait pas ce qu'elle endurait chaque jours,ses parents n'étaient évidemment pas au courant car elle ne voulait pas les affolés alors elle gardait tout pour elle.
Elle ne disait rien mais elle pleurait tout les soirs,anéantie par son sort.

Ses journées se résumaient à pleurer le matin à l'hantise de ce qu'elle allait devoir supporter encore ce jour-là,s'habiller simple parce qu'elle s'en foutait maintenant,un Jean et un débardeur faisait l'affaire. Ensuite elle partait de chez elle juste attend pour ne pas être en avance en cours pour ne pas avoir à attendre toute seule devant la salle. Une fois dans la salle elle mettait sa tête dans ses bras à causes des insultes incessantes qu'elle entendait et puis parfois elle s'endormait carrément, elle ne suivait aucun cours et ses profs s'en fichait,une fois que la sonnerie sonnait elle attendait que toute la classe sorte pour aller au prochain cours en retard encore une fois et c'était la même à chaque fois,le plus soûlant étaient sûrement les récréations puisque elle n'avait personne avec qui rester et que sans cesse elle était toisée du regard alors elle s'enfermais dans les toilettes et elle se mettait enfin à pleurer en silence,mais elle pleurait toutes les larmes de son corps,elle pleurait pour ce qu'elle avait enduré l'heure d'avant puis pour ce qu'elle allait subir encore une fois que la sonnerie aurait retenti et se demandait qu'est ce qu'elle avait pu faire pour mériter ça,et elle espérait que peut être cette fois-ci il y aurait une autre rumeur qui attirerait l'attention de tout le monde,et qu'il l'oublieraient pendant une petit heure et qu'elle aurait du repis enfin mais non se n'était jamais le cas.

Et puis il y avait aussi la cantine,pendant qu'elle mangait seule à une table elle regardait autour d'elle,il n'y avait pas une seule personne qui mangait toute seule,ils était tous entre amis,ils rigolaient ensemble pendant qu'elle déprimait,même les pires bolosses du lycée mangeaient entre amis.

Des fois elle se surprenait même à espérer que quelqu'un ai pitié d'elle et s'assoit avec elle mais non elle était invisible personne ne l'a regardait, mais au moins c'était déjà ça, c'était le seule endroit où tout le monde pensait à autres choses,le seule endroit où personne ne venait l'embêter.

Et ensuite les cours se passaient comme le matin,quand elle rentrait chez elle,elle allumait la télé et mangeait sans s'arrêter c'était le seule moment où elle pouvait oublier ce qu'elle vivait en cours,maintenant c'était ça pour elle la notion du bonheur.

Et puis venait l'heure de se coucher et c'est là qu'elle réfléchissait à sa journée et puis elle pleurait à nouveau par honte de se laisser faire ainsi,elle commençait à être à bout.

Tout le monde me détesteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant