You Can Let It Go// Harry Styles

Chapitre 6

Personne n'aime quand son quotidien est chamboulé. Le quotidien amène au confort qui amène à la sérénité. Quand ce cycle est brisé, changé ou détruit, c'est là qu'on se rend compte que plus un quotidien continue, plus le changement sera violent. 

Mon quotidien n'a pas changé depuis cinq ans, mon quotidien avec Harry est la meilleure des routines dont j'aurais pu rêver. Je vis la vie parfaite avec lui. 

En cinq ans des choses ont changé, c'est vrai, je suis désormais le docteur Styles, résidente en chirurgie dans le même hôpital qu'à mon internat évidemment. 

Notre mariage a été décidé sur un coup de tête, comme nos grandes décisions, celle d'emménager ensemble ou d'avoir un bébé. On s'est dit un soir, alors qu'on se trouvait nu dans notre lit qu'on devait se marier. C'est vrai, pourquoi deux personnes qui sont si faites l'une pour l'autre devrait attendre pour se marier ? 

Le lendemain Harry est parti acheté une bague et m'a -encore une fois- fait la demande sauf que cette fois, c'était dans un restaurant italien cinq étoiles, miraculeusement nous avons eu des places. 

Pour le bébé, ça s'est fait il y a quelques mois, notre quotidien manquait un peu de piquant d'après nous et on s'est dit qu'un bébé serait la décision parfaite. Nous avons tous le deux un travail stable donc nous n'avons pas hésité une seule seconde. 

Aujourd'hui encore, je me fais réveillée par l'odeur de pancake et de sirop d'érable. J'enfile les premiers vêtements qui le tombe sous la main pour rejoindre Harry dans la cuisine avec son tabliers rose bonbon. 

Je me glisse dans son dos et dépose un baiser sur son cou. 

- Salut cuistot, je chuchote comme une enfant timide. 

- Bonjour docteur Styles.

L'entendre m'appeler comme ça me donne toujours des frissons de bonheur, je vis un rêve éveillé. 

- Installe-toi. 

Je prends place sur la table et quelques secondes après Harry me rejoint et dépose des œufs brouillés dans mon assiette, il fait pareil pour lui et s'assoit enfin. 

- Bon appétit, je dis avant de commencer a dégusté ce petit-déjeuner de rêve. 

- À toi aussi, il répond avec un clin d'œil avant de m'imiter et de manger. 

Ça change la vie de ne plus être interne, même si mes responsabilités dans le monde de travail à considérablement augmenté, je ne peux m'empêcher de sentir une grande différence dans les heures de travail. C'est maintenant que je me rends compte que les internes sont les esclaves des résidents, c'est pour ça que j'adore mes internes. Ils font toutes les tâches les plus ingrates d'une certaine manière. 

Même si mes heures de travail ont baissé ça n'empêche que je suis biper en urgence pour l'hôpital alors, à contrecœur, je quitte la table et file me préparer. Avant de partir, je n'oublie pas d'embrasser rapidement mon mari et je me dépêche d'arriver à l'hôpital et de me changer. 

La matinée se passe bien, un de mes patients a eu besoin d'une opération à la dernière minute, mais tout s'est bien passé, ensuite, j'ai pris une petite pause histoire de ne pas me précipiter et faire des erreurs puis je suis allé voir un de mes patients qui a aussi une opération, mais prévue cette fois.