Lorenzo & Livia Tome 2

Prologue

a tous ceux qui ont besoin à réapprendre à vivre

—————————————————-

Deux semaines plus tard

Bam, bam.

Le corps de Lorenzo tombe sur le sol, il perd déjà beaucoup de sang. Je ne veux pas qu'il meurt. Je cours vers lui et appuie là où la balle a atterrit.
Il devient tout pâle, j'ai déjà l'impression de le perdre. J'appelle en urgence le samu. J'espère qu'ils arriveront vite.

- Je t'aime mia principessa.

Je me réveille en sursaut comme toutes les nuits. Enzo qui j'ai également réveillé me prend dans ses bras et essuie toutes les larmes qui coulent sur mon visage.

J'en peux plus de tout ça, j'étouffe, j'ai
mal tellement mal. J'ai juste envie qu'on m'arrache le cœur. Je ne supporte plus rien. Je n'en peux plus, les journées de plus en plus longues. Je n'ai plus envie de me lever, je n'ai plus envie de vivre. Je n'y arrive plus.

Je me lève pour me dégourdir les jambes et je rentre dans la chambre de Lorenzo.

Il est allongé sur un lit d'hôpital, les yeux fermés et il est relié par pleins de tubes et de machines. Enzo a bataillé pour le ramener ici. Une infirmière et des médecins de l'entreprise viennent le voir tous les jours. Je suis contente qu'il soit près de moi, comme ça je peux le voir à chaque fois que j'ai envie.

- Coucou mio amore...c'est Livia, je dis en serrant sa main. Tu as de la chance, pile quand je te fais la tête tu décides...de t'absenter. Mais il faut que tu réveilles...j'ai besoin de toi...tu ne peux pas me laisser seule...

Ça fait deux semaines qu'il est parti.

Deux semaines que je n'avance plus. J'ai qu'une envie c'est qu'il ouvre les yeux, revoir ses pupilles brillées quand il me regarde,
quand il est près de moi, sentir ses lèvres sur les miennes et sur tout mon corps.
Je veux sentir son corps chaud contre le mien et pas froid.

Je sors de la pièce pour retourner dans ma chambre. Je m'arrête quand j'entends les voix d'Elena et Enzo.

- Je ne sais pas comment faire, elle est en dépression, elle perd du poids, elle dort plus, elle se douche presque plus, elle sort plus, dit Elena.

- Elle est à la tête de l'empire mais je ne pense pas qu'elle soit en état de le diriger, répond Enzo. Son corps va lâcher, son cœur va lâcher si ça continue comme ça.

- Je sais Enzo, elle est si fragile. Faut qu'elle aille à l'hôpital.

Je sors de ma cachette pour les affronter alors qu'il parle de moi derrière mon dos.

- Je ne suis pas fragile et c'est mon empire. Je vais le reprendre avec vous à mes côtés pour me guider. Et je n'irai sûrement pas à l'hôpital, je dis en m'énervant.

- Livia, regarde toi, tu es malade, dit Enzo. Laisse au moins un médecin de l'entreprise t'aider, répond calmement Enzo.

- Je ne suis pas malade ! je crie. Je vais bien !

- On est tous mal par rapport à Lorenzo, mais toi avec ta mère et Stella...m'explique Elena.

- Ne me parle plus de cette pute, je réponds violemment.

Ma tête me fait mal et j'ai toujours cette envie de vomir.

- Depuis quand tu n'as pas mangé ? demande calmement Enzo.

- Qu'es que ça peut faire !

La vérité c'est que j'en ai aucunes idées.
Je n'y arrive pas, j'ai tout le temps envie de vomir.
Si je cherche dans ma tête ça doit probablement faire une semaine que je n'ai rien mangé. J'ai essayé de manger la semaine dernière mais rien ne passait, je rejetais tout.