𝐽'𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑠 𝑐𝑒𝑛𝑠𝑒́𝑒 𝑡𝑒 𝑑𝑒́𝑡𝑒𝑠𝑡𝑒𝑟-Kylian Mbappé x Reader

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PDV T/p

Kylian lâche le petit homme fébrile, la tête en sang, et celui-ci court le plus vite possible jusqu'à la sortie. Mon ami se retourne vers moi en s'étirant les doigts.

"Désolé mais j'étais obligé, il était trop provocateur, à croire il est supérieur alors qu'il fait même pas 1m75 le gars." S'excuse-t'il.

Je regarde par terre en souriant.

"Tu m'en veux pas trop ?" S'inquiète-il.

Je lève la tête, m'approche de lui et prends ses mains. Je les regarde intensément, ses phalanges sont couvertes de sang. 

"Désolé..." Culpabilise-t'il.

Je porte mon regard sur lui et lui souris.

"T'as fait comme dans les films !" Je lui dis d'un ton admiratif.

Il éclate de rire.

"C'est vraiment la seule chose que t'as à dire ? Je pensais que t'allais dire des trucs du genre «T'aurais pas dû faire ça. T'es trop violent. J'suis déçue. C'est mon collègue quand même, t'abuses.»." Me fait-il part.

"Bah nan wesh, c'était trop bien. Je me sens encore plus en sécurité à tes côtés maintenant." Je proclame.

"En même temps c'est un malade ce type, t'as vu comment il te tenait, même moi j'étais gêné carrément." Me fait-il remarquer.

"Je te jure, il a planté ses ongles dans ma peau là, il m'a fait trop mal." Je me plains.

"Montre voir."

Kylian pose délicatement sa main sur ma joue et passe une de mes mèches de cheveux derrière mon oreille. Il caresse alors avec son pouce l'endroit où se trouve la cicatrice des ongles qu'Alan a planté dans ma peau. Je fis un petit gémissement de douleur quand il passa son pouce.

"Excuse-moi !" 

"Y'a pas de soucis, t'en fais pas."

Il a les sourcils froncés et un regard assez triste et empathique.

"Il t'a pas loupé ce bâtard." Soupire-t'il.

Il passe sa main dans mes cheveux avant de me serrer très fort dans ses bras et de poser sa tête dans le creux de mon cou.

"Rien ne t'arrivera tant que je serai là." M'annonce-t'il d'une voix douce, en me faisant un petit bisous dans le cou.

"Merci beaucoup Kylian." Je le remercie une énième fois.

Je le sens sourire dans mon cou en même temps que ces mêmes muscles se contractent sur mon visage. Nous nous séparons à contre-cœur et partons enfin manger nos sushis tant attendus. Après avoir fini de manger, il me restait une dizaine de minutes de pause du coup on a continué à discuter un peu.

"Dis-moi T/p, tu m'avais dit que tu aimais beaucoup Antoine Griezmann, pas vrai ?" Me rappelle-t'il.

"Hum oui, pourquoi ?" Je m'impatiente d'entendre ce qu'il a à me dire.

"Tu sais on va avoir nos matchs contre les Pays-Bas et contre l'Ireland dans deux semaines ?" Laisse-t'il du suspens.

(NDA : Oui les dates ne correspondent pas à celles dans la vraie vie, mais c'est pour le cours de l'histoire.)

"Où tu veux en venir ?" Je m'agace.

"Commence pas sinon j'attends ce soir que tu quittes pour te le dire." Me prévient-il.

"Okay." Je m'arrête en mimant le fait de zipper ma bouche.

"Déjà, de un, est-ce que tu veux venir avec moi pour les deux/trois semaines que je vais passer à Clairefontaine ?" Me propose-t'il.