𝐽'𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑠 𝑐𝑒𝑛𝑠𝑒́𝑒 𝑡𝑒 𝑑𝑒́𝑡𝑒𝑠𝑡𝑒𝑟-Kylian Mbappé x Reader

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PDV T/p

Ces yeux noirs ne laissant transparaitre qu'une once de marron très foncé décident d'enfin rencontrer les miens.

"Mais qu'est-ce qui t'arrive aujourd'hui T/p ?" S'inquiète mon ami, enfin de ce que je pense.

"Je... Je n'sais pas. Je crois qu'oui, j'suis un peu stressée. Tu sais, avec tout ce qui se passe en ce moment, des qu'il y a un événement dans ce genre là qui se passe, y'a tout qui courent dans ma tête." J'excuse.

Même moi je serai tentée de croire à ce mensonge, qui en réalité n'en ai pas trop un. Bon un peu quand même.

"Ouais je sais ce que tu ressens, je te connais à force." Me sourit-il.

Je lui souris en retour puis, avant que je n'ai eu le temps de dire quoi que ce soit, il me serre fort dans ses bras, aspirant tout le stress, l'angoisse et la peur que mon cœur contenait, pendant une trentaine de secondes. Je soupire de soulagement et pose ma tête contre son torse, profitant ainsi de son odeur intense mais si plaisante et de sa chaleur corporelle tellement rassurante... Je me demande souvent où est-ce que je serai, à l'heure actuelle, si Kylian n'était jamais entré dans ma vie, si je ne l'avais jamais bousculé ou si je n'étais tout simplement pas aller voir ce match au Vélodrome le 8 février. Ses gros bras musclés continuent de me serrer fort dans cette étreinte, me sécurisant ainsi de tout soucis émotionnels ou physiques qui peuvent m'attaquer, en fait, rien ne peut m'arriver dans ses bras.

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"Aller ma chérie, t'es forte okay, sèche tes larmes et dis-toi que t'auras pleins de trucs à me raconter quand je rentrerai." Tente de me rassurer mon père en retenant ses larmes.

"Pourquoi tu dois toujours partir pendant longtemps ?" Je pleure, la voix complètement cassée.

"Je te promets que c'est une des dernières fois où je vais partir aussi longtemps, d'accord ? C'est parce que papa il va se faire évaluer pour passer un grade, donc je dois passer une longue mission." M'explique-t'il.

"Mais c'est pas juste... À chaque fois tu rentres et tu repars juste après." Je continue de pleurer.

"C'est mon métier, T/p. Tu comprendras quand tu seras plus grande. Tu vas voir ça va passer vite." Me rassure-t'il.

"Non, tu mens. Ça passe jamais vite quand t'es pas là." 

Mon père s'essuie les yeux et fait disparaitre les larmes qui menaçaient de dévaler ses joues.

"Aller, fais moi un câlin avant que je parte." Exige-t'il.

Je m'engouffre dans ses gros bras pendant un instant. Un instant qui a duré si longtemps mais si rapidement en même temps. Je me sens tellement en sécurité dans ses bras, comme si rien ne pouvait m'arriver, et à chaque fois que je sens l'odeur de son parfum, je sais qu'il est là et que je suis invincible.

Même si lui ne l'est pas.

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Kylian relâche son étreinte et me regarde dans les yeux. 

"Ça va mieux ?" S'assure-t'il.

Je hoche la tête, le sourire jusqu'aux oreilles.

"Ah j'en étais sûr que c'était de ça que t'avais besoin. Je l'ai senti." M'avoue-t'il.