Evitons de manger le sandwich tomates-oignons-chips-salade de sa partenaire.

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Cela faisait maintenant 5h que je m'étais levé, ma femme s'en était allé chercher du jus de tomates car nous sommes riches et nous adorons l'exposé devant quiconque venait à pénétrer dans notre demeure.

Cette dernière avait laissé son sandwich tomates-oignons-chips-salade sur la table du salon luxueux ouvrant sur une imposante salle à manger. Vive la richesse.

La faim qui me creusait le ventre et le fait qu'il était midi et qu'Eva, celle a qui j'ai donné mon cœur, n'avait toujours pas fait à manger -cette folle- me poussèrent à ingurgiter ce sandwich tomates-oignons-chips-salade.

Je regrettai immédiatement ce geste, quoique maintenant je le considérais comme un des meilleurs instant de mon existence, étant donné que celle qui me donnait autre fois les papillons dans le ventre, venait de rentrer.

À la vu de la table dénué de son  sandwich tomates-oignons-chips-salade, elle me lança un regard meurtrier, ce qui me permit de comprendre que je n'avais aucune issu et que le mensonge ne me serait d'aucune aide. Je n'eu même pas le temps de dire quoique ce soit qu'elle me mît dehors.

Moi, Hitler, je me fait mettre dehors par une pauvre dame. Énervé comme jamais, je retournai sur mes pas et j'ouvris la porte d'un coup. Seulement, Eva le donna une petite valise dans laquelle d'après elle il y avait absolument toutes mes affaires. Je restais coi.

Comment osait elle ? J'étais avant tout son mari et un dictateur reconnu. Je suis d'ailleurs fier de mon titre. Mais ce n'était pas le sujet. Je venais de me faire lamentablement larguer par mon épouse. J'avais le moral à plat, comme l'œuf.

Dépité, je sors mon portable et recherche un hôtel digne de ce nom à proximité. Mon œil est immédiatement attiré par un hôtel nommé "l'auberge des dictateurs". Sans plus attendre, je décide de me trouver une chambre là bas. Je réserve une suite et je lance le gps vers l'endroit divin.

Je regarde avant tout les moyens de transport à la disposition. Cette hôtel semble bien spécial, aucun bus ni métro n'amène aux alentours. Je refusais les taxis, partager une pauvre automobile avec des gens du peuple, et puis quoi encore. J'aurais pu prendre ma voiture si elle n'était pas dans le garage de la maison d'où je venais de me faire jeter.

Après une longue réflexion, je décidai donc déplacer à pied. Après 7km, je perdis en endurance. Tellement que à peine 400m après je dû appeler un taxi, tant pis pour mon égo. La conductrice était une grand-mère à qui je donnerai 83 ans.

À peine eu-je le temps de mettre ma ceinture qu'elle appuya violemment sur l'accélérateur. Je fus immédiatement propulsé en avant. Je regardai avec crainte le compteur, mes yeux s'écarquillèrent de frayeur, 120km/h.

Lorsque je pousse la porte de l'immeuble, je me retrouve face à face avec une grande dame, un chignon serré tenant sur son crâne. Sous ses cheveux plaqués se trouvait un front qui devait égalé la superficie de l'urss. Ses petits yeux marrons fade me fixait. J'avais envie de lui en coller une à cette pauvre femme. En voyant mon mal, un jeûne hôtelier vint à ma rencontre dans le but de me ramener à ma chambre. Youpi.

L'homme me dit qu'étant donné que ma demande de résider à l'hôtel était très soudaine je devrais partager ma chambre avec une autre personne, seulement pour une nuit, une de trop à mon goût. Ce ne fut pas mon soulagement lorsque qu'il m'annonça que cet homme était vip et que nous partagerions une suite deluxe avec une machine à glaçon intégrée histoire de ne pas trop nous fatiguer.

Pendant que je rentrais dans la suite, j'entendis une porte claquer brutalement. Je jetai un coup d'œil pour voir que en était le responsable, accessoirement mon colocataire provisoire. La vision que j'eus ensuite restera gravé à vie dans mon esprit. L'homme sortait visiblement de la douche, vu son accoutrement absolument absent. Étant donné que je n'avais pas forcément l'envie d'observer son service trois pièces, je detournai immédiatement le regard dès que j'eus réalisé ce qui se passait.

« - Comptez-vous me bloquer le chemin indéfiniment ? »

La voix de l'homme résonna dans mon esprit d'une manière étrange, elle était douce et autoritaire à la fois, intriguant. Je lui répondis par un salut de la main, non pas celui auquel vous pensez, je ne me permettrais pas ceci en présence d'étrangers. Il passa son chemin et moi je faillis bien passer l'arme à gauche, pourquoi donc est-ce que je le fixais ainsi ? Il finira par me prendre par un type louche si je continuais.

Je languis une bonne dizaine de minutes sur le sofa que l'inconnu se change dans une tenu plus convenable. Lorsqu'il arriva enfin, je ne pus m'empêcher de montrer mon agacement.

« - Qu'avez vous à me regarder comme ça ?

- Je vous que vous avez su prendre votre temps, dis-je d'un ton que je jugerai un peu trop sec.

- Je ne vous ai jamais demandé de m'attendre et puis, ce n'était pas intentionnel, je ne trouvais plus de chemise propre. »

En effet il ne m'avait jamais rien demandé. Honteux je marmonnai quelques excuses puis je m'allongeai sur le canapé, il n'y avait qu'un seul lit, et aucun homme de manière ne proposerait de partager un lit dès la première rencontre. Quand je me réveillai il était aux alentours de 19h. Je n'avais presque rien mangé de la journée si ce n'est que un pauvre bout de sandwich tomates-oignons-chips-salade. Flûte alors, cela me faisait remonter les souvenirs de mon expulsion risible de ma demeure.

À suivre.
J'espère que ça vous aura plu mes caca fluctueux.

Ce bel étranger [hitler x Stalin ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant