Destins Entrelacés: L'Amour Interdit dans les Cités Divisées

Chapitre 1

« la rose est la métaphore de la vie, les pétales sont la joie et les épines les problèmes, pourtant on les aimes quand même »

Je me réveille en sursaut, coulante de sueur. Encore un cauchemar. Je tourne la tête vers ma petite sœur endormie, enroulée dans ses draps un fil de bave s’écoule de sa bouche. Elle à bien de la chance elle de n’avoir aucun problème et de pouvoir se reposer au palais sans se soucier de la guerre qui commence entre les lunaires et les solaires.
Je suis née ici, dans ce lit. Ma mère m’as abandonnée à l’âge de mes 4 ans. Trop de responsabilités à ce qu’il paraît. J’ai appris à vivre seule et à essayer de m’occuper de ma petite sœur, Olive.  Je suis quelqu’un d’assez solitaire et c’est due au fait que je n’ai jamais eue de présence parentale. Je ne connais pas mon père, qui à fui dès qu’il à appris que ma mère était enceinte. Ma mère m’avait laissée toute seule, avec ma petite sœur dans mes bras. En quelque sorte, je suis aussi la mère de ma petite sœur, je fais de mon mieux pour qu’elle vit aisée et aimée par quelqu’un. Je suis sa seule famille, la seule qui peut s’occuper d’elle.
Aujourd’hui, j’ai 16 ans. La 16e année de ma vie. En plus de devoir passer les épreuves pour le futur trône, je dois essayer de calmer le peuple. Si je veux devenir reine, il faut que l’on me fasse confiance, que je le mérite et que je me démarque de mon concurrent. Pour cela, j’ai mis en place quelques idées, d’abord, pour que le peuple me fasse confiance il faut que je m’entraîne au combat. Et cela prend du temps, car c’est aujourd’hui, comme je l’ai dit, mon 16e anniversaire, le jour où je recevrai mes pouvoir. En l’occurrence, j’aurai les dons de la lune, je suis suis née parmi les lunaires donc logiquement oui.
Je devrai donc m’entrainer à maîtriser les pouvoirs le plus vite possible et assurer le peuple que je gagnerais au prochain combat contre mon ennemi.
Ma sœur se retourne vers moi et ouvre ses petits yeux en amande. Elle penche la tête et me regarde.
-Céleste… ? Me chuchote-t-elle, encore endormie.
Son pyjama est rose avec , oui, cliché je sais, des arc-en-ciel et des licornes. Elle à une chevelure blonde et raide ( tout l’opposé de moi, brune et cheveux semi-bouclés ).
-Oui, Olive ? Tu n’arrives pas à dormir ?
Elle secoue la tête vivement, les cheveux emmêlés par la nuit.
-Non ce n’est pas ça… Mais grande sœur , pourquoi tu m’observes ?
J’esquisse un sourire, elle est super mignonne, c’est vrai que comme ça, c’est flippant de regarder les gens dormir. Mais quand je fais un cauchemar et que je la regarde, ça m’apaise de voir sa petite bouille toute choupi.
-Ne t’inquiète pas mon chat, je te regarde car tu es très jolie !
Elle lève les yeux au ciel et soupire, je sais très bien qu’elle n’aime pas quand je l’appelle mon chat mais je fais ça pour la taquiner.
-Arrêteuuh ! Je t’ai déjà dit que je ne suis pas ton chat et en plus c’est faux, tu mens car je ne suis pas jolie du tout !
Je me relève et m’assoie sur mon lit en tailleur, surprise. Pourquoi dit-elle ça ? C’est la plus jolie des petites filles et elle est déjà complexée ? Non, je dois lui enlever cette idée de sa petite tête d’enfant. Elle n’a seulement que 6 ans.
-Mais tu as perdue la tête ? Bien sûre que tu es jolie Olive ! Voyons, tu es la plus mignonne de toutes les fillettes du monde ! Mais enfin qu’est-ce qui à pue te passer par la tête ?
Elle secoue la tête tristement et la baisse. Son corps se renfrogne sur lui-même. De toute évidence, elle ne me croit pas.
-Céleste…je…(sa voix se brise) tout les enfants du quartier me disent que je ne suis pas jolie, que je suis affreuse, hideuse. Comment veux-tu que je sois joli-iie si pers-oneee le pense ? Tu dis ça car tu es ma grande sœur.
Elle éclate en sanglots. Et moi, je suis tout à coup prise de frissons. Comment peut-on dire ce genre de chose à une enfant de 6 ans ? C’est inadmissible.
Je descend de mon lit et vient entourée mes bras autour de sa petite taille. Je pose ma main sur ses cheveux et les caresses.
-Ma chérie… Ils sont jaloux de toi car tu es une princesse, c’est tout… Mais tu sais quoi ? Une princesse ne pleure pas pour ce genre de personne alors va vite rincer ton magnifique visage, d’accord ?
Elle hoche la tête puis va sécher ses larmes. Elle revient quelques minutes plus tard et se plante devant mon lit.
-Je peux dormir avec toi ce soir grande sœur ?
J’hoche la tête et elle vient se glisser sous mes draps à coté de moi. Nous nous endormons toutes les deux, quelques minutes plus tard.