why us ?

chapitre 12

La fin de semaine c'était passée plutôt calmement, j'étais restée à la maison avec Tommy et Mia, Eliott lui avait passé le week-end chez un copain.

On était lundi matin et on était surtout plus qu'en retard !!!

- Bon sang Mia dépêche toi il est déjà 8h !!! m'exclamai-je en enfilant ses chaussures à Tommy.

Je ne sais pas si c'était le réveil qui n'avait pas sonné ou si c'est juste moi qui ne l'avait pas entendu mais en tout cas le résultat est le même : il était 8h et personne n'était encore prêt.

Alors qu'Eliott et Mia commençaient à 8h !!!

- J'arrive pas à me coiffer, soupire t'elle devant le miroir.
- Ma puce on a vraiment pas le temps de faire une coiffure ce matin, alors tu brosses juste tes cheveux et tu montes dans la voiture.

Elle se mit à ronchonner plus fort mais finit tout de même par monter dans la voiture.

- Allez Alya dépêche toi, les profs au collège aime pas qu'on soit en retard, dit Eliott.
- Oui oui bonhomme je sais t'en fais pas on y va, dépêche toi de monter dans la voiture.

Je pris Tommy dans mes bras et m'apprêtais à quitter la maison quand soudain Tommy se mit à pleurer.

- Mon doudouuuu, dit-il en pleurant de plus en plus fort.
- Oh allez bonhomme on est déjà en retard et on en a que pour 15 minutes, tu peux bien te passer de ta peluche pendant 15 minutes non ?
- Doudouuuu, dit-il en continuant de pleurer.
- D'accord, d'accord, dis-je en le posant sur son siège auto.
- Eliott tu veux bien attacher ton frère, je fais vite je vais juste chercher son doudou.

Ni une ni deux, j'étais retournée dans la maison en montant les marches deux par deux pour accéder plus vite à l'étage.

Une fois arrivé dans la chambre de Tommy, je pris son doudou et redescendit les escaliers en courant. Une fois la maison fermée à clé je me précipite vers la voiture.

- Tiens bonhomme, dis-je en passant son doudou à Tommy en même temps d'allumer la voiture.
- Merciii, dit-il en le serrant dans ses bras.
- C'est bon on peut y aller, personne n'a rien oublier ?
- On peut y aller, s'exclame t'il tous les 3 en même temps.
- T'étais pas obligé d'aller chercher son doudou on est déjà assez en retard comme ça, ajoute Eliott.
- Sinon il aurait pleuré tout le trajet et ça non merci, dis-je en prenant le route.

Il était 8h20 et je déposais en premier Eliott, son collège étant le plus près de la maison.

- Ça va aller ou tu as besoin d'un mot ? dis-je en m'arrêtant devant le portail.
- Non non c'est bon, à ce soir, dit-il en sortant de la voiture presque en courant.

J'avais par la suite déposée Mia, que j'avais accompagné jusqu'à sa salle de classe, m'excusant auprès de sa maîtresse pour le retard.

Une fois remontée en voiture, je m'empresse d'appeler Melinda.

- Allô
- Melinda c'est moi, je serais à la maison d'ici 10 minutes c'est bon pour toi ?
- Dépose Tommy directement chez moi ma belle, j'ai une vidéo-conférence dans 15 minutes.
- Ça marche j'arrive.
- Mais t'étais pas censé commencer les cours à 8h30 toi ?
- Si mais on était en retard ce matin.
- Je suis sur que tu t'es pas réveillée.
- Le réveil à pas sonné, c'est différent.
- C'est l'excuse que sorte tout ceux qui se sont pas réveillé tu sais...
- La ferme, dis-je en gloussant.

Une fois raccroché, j'étais arrivée en un rien de temps à la maison. J'ai directement déposé Tommy chez Melinda après un énorme câlin, puis je suis directement partie en direction de la fac. 

J'étais arrivé à la fac vers 9h, et bien évidement il fallait que mon premier cour soit avec monsieur Volkov...

J'entre donc le plus discrètement possible dans l'amphi, ne voulant pas déranger le cour et surtout ne voulant pas me faire remarquer.

Mais la mission avait vraisemblablement échouée puisqu'une fois installée, quand je me mis à regarder en direction du tableau, je vis monsieur Volkov me fixer avec une expression mi amusée, mi énervée.

Gênée, je baisse aussitôt la tête faisant mine de prendre des notes.

J'ai tant bien que mal essayée d'éviter tout contact visuel avec lui durant ces 3h de cours mais c'était sans succès, nos regards s'étaient croisés à chaque fois que je levais la tête.

Le cours lui avait néanmoins était intéressant, tellement intéressant que je n'avais même pas senti les 3h passées.

Une fois le cours fini, les élèves se précipitèrent tous vers la sortie, mais quand je m'apprêtais à faire de même, une voix que je commençais à reconnaître m'arrêta dans ma lancée.

- Mlle Stones attendez s'il-vous-plaît.

Il avait attendu que tout les élèves sortent de la classe, puis avait fermé la porte avant de continuer.

- Vous m'aviez promis d'être présente à mon cours la dernière fois, vous vous souvenez ?
- Et j'ai était présente à votre cours, juste un peu en retard, ça arrive.
- Pourquoi étiez vous en retard ?
- Cesser donc d'être aussi curieux monsieur Volkov, ça ne vous regarde pas.
- Rien de grave ?

C'est curieux, mais il avait vraiment l'air de s'inquiéter, pourquoi ?

- Non non rien de grave, juste une panne de réveil et 2 enfants à déposer à l'école c'est tout.
- Tommy ne vas pas encore à l'école ?

Il s'était souvenu de son prénom...

- Non il commence l'année prochaine.
- Donc je suppose que c'est la jeune femme que j'ai aperçu chez vous qui le garde en votre absence ? Melinda c'est ça ?

Comment diable pouvait-il avoir retenu tout ça ?

- Oui c'est ça, elle habite juste en face alors ce n'est pas dérangeant.
- Bien.

Alors que j'étais sur le point de trouver une excuse pour partir, il me devança :

- Comment avez vous trouvé mon cours Mlle Stones ?

Je me mis à rire, ne m'attendant pas vraiment à cette question.

- Vous comptez faire un sondage sur l'entièreté de vos élèves ou juste me demander à moi ?

Il se mit lui aussi à rire en baissant la tête, se rendant certainement compte de la question qu'il venait de poser.

- À vrai dire je comptais vous posez une tout autre question, mais vous m'auriez une fois de plus répondu de me mêler de ce qui me regarde.

Je me mis à sourire en le regardant dans les yeux avant d'ajouter :

- Dans ce cas, j'ai trouvé votre cour très pertinent, dis-je un sourire aux lèvres.
- Vous ne voulez pas savoir ce que j'étais sur le point de vous demandez ? Dit-il en souriant lui aussi.
- Non, puisque dans tous les cas je ne vous répondrez pas.
- Je n'en doute pas.

Alors qu'il était sur le point d'ajouter autre chose, mon téléphone se mit à sonner.