chapitre 37

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Cachée par l'obscurité, je n'ose pas avancer de peur que Jake ne se rende compte de ma présence.

- Je n'en ai que faire, faites votre travail et empêchez ça. Elle ne peut pas s'en sortir comme ça, 12 ans ce n'est pas suffisant pour ce qu'elle à fait.

En essayant de m'approcher davantage pour tenter de comprendre le sens de sa conversation, je marche accidentellement sur une branche d'arbre qui se brise instantanément sous mon pied. Le bruit résonne si fort que Jake se retourne brusquement et se fige en se rendant compte de ma présence.

- Je dois vous laissez, rappelez moi quand ça sera réglé et pas avant, ajoute t'il d'une voix autoritaire.

Puis il raccroche et range son téléphone dans sa poche. Il mit par la suite ses mains dans ses poches et fixa ses chaussures quelques secondes avant de relever ses yeux pour les poser sur moi. Son expression était indéchiffrable, c'était comme si il venait de mettre un masque pour que je ne puisse pas déceler le moindre signe qui pourrait m'aider à comprendre ce à quoi je viens d'assister.

- Mélinda est partie ? demande t'il d'un air absent.
- Il y à cinq minutes.
- Donc ça fait cinq minutes que tu es là ?
- Tu veux savoir si ça fait cinq minutes que j'écoute ta conversation ?

Il acquiesce sans ajouter un mot, toujours en gardant cet air froid sur son visage.

Bon sang mais qu'est ce qui avait bien pu le faire changer d'attitude aussi rapidement ?

- Je venais simplement voir ce qui te retenait dehors par ce froid, écouter ta conversation n'était pas dans mes plans.
- Qu'à tu entendu ?
- Pourquoi est ce que le fait que j'en ai entendu quelques mots à tant l'air de te déranger ?
- Parce que je n'aime pas qu'on se mêle de mes affaires Alya.

Mes sourcils se froncent instantanément en l'entendant prononcer ces mots.

- Tu es officiellement l'une des personnes les plus culotté que je n'ai jamais connu, dis-je d'un rire jaune.
- Excuse moi ?
- Tu te mêles de mes affaires depuis notre première rencontre et tu oses me reprocher le fait d'être curieuse en ce qui concerne ta conversation, qui soit dit en passant est des plus étranges. Alors si tu veux mon avis tu n'es pas le mieux placé pour me faire ce reproche, dis-je en croisant les bras contre ma poitrine.

Il me fixe d'un regard dur avant que celui-ci ne s'adoucisse en entendant mes mots, se rendant sûrement compte que je n'ai pas tord.

- Tu as raison, excuse moi je... je commence à être fatigué alors je vais rentrer.

J'ai à peine le temps de protester qu'il c'est déjà approché de moi pour déposer un baiser sur mon front, puis avant que je ne m'en rende compte il me dépasse par la droite pour aller en direction de sa voiture.

Hors de question, il ne s'en sortira pas aussi facilement !!!

Je me retourne et le regarde s'éloigner pendant quelques secondes avant de lui lancer :

- C'est à cause de cet appel n'est-ce pas ?

Il s'arrête net sans pour autant se retourner, j'en profite donc pour m'approcher doucement mais sûrement dans sa direction.

- Ce n'est pas la première fois que je te vois énervé en étant au téléphone...
- Alya...
- Je veux simplement savoir si tout va bien, dis-je en plaçant ma main sur son épaule en me positionnant à côté de lui.

Il soupire en fermant ses yeux comme pour se libérer d'un poids, puis il incline son corps vers le mien et on se retrouve par la suite l'un face à l'autre. Je lève mes yeux vers le haut pour les plongés dans les siens tout en inclinant ma tête sur le côté.

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