Chapitre 2| La mission

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Alice

Mes adversaires se tenaient en face de moi, prêts à attaquer. Le silence pesant fut brisé par le premier mouvement, un des hommes courut vers moi avec un cri gravé. Mon corps réagit avant même que mon esprit n'ait complètement saisi la situation.J'esquivai son coup-de-poing d'un mouvement fluide, mon pied pivotant sur le sol poussiéreux. Je riposte avec un crochet, sentant l'impact de mes phalanges contre sa mâchoire. Il recula, mais un deuxième homme se jeta sur moi. Je baisse la tête juste à temps pour éviter une barre de fer.
Wow, je n'étais pas loin.

Le souffle court, je scrutais l'obscurité autour de moi. Ils sont cinq, je vais avoir un peu de mal.Soudain, j'entendis un bruit derrière moi. Je me retournai pour voir une ombre se jeter sur moi. Instinctivement, je levai les bras pour me protéger. Le choc fut brutal, me faisant reculer de quelques pas. Il a de la force ce connard. Sans perdre une seconde, je saisis son poignet et le tordis avec toute ma force. Il hurla de douleur. Je lui mis un coup de genou bien placé, le faisant tomber à mes pieds. Il sera handicapé des couilles pour le restant de sa vie, au moins. Il ne violera plus personne, cet enculé, comme il a essayé de le faire avec moi.

Attendant mon troisième adversaire, je me tiens sur le sol froid et humide, reprenant ma respiration. Cela fait longtemps que je n'ai pas fait d'effort physique et ce n'est que le début. Mon adversaire arriva, une silhouette massive et musclée apparut, il me fixait avec rancœur.
Face à son regard, je lui lance.

— Tu veux mon Snap, mon chou ? Dis-je avec sarcasme.

Alors qu'il était prêt à me répondre. Le bruit des gémissements de ses collègues l'arrêta et me fit sourire, mais je me concentrais uniquement sur le mouvement de ses muscles tendus, prêts à attaquer.
D'un geste vif, il s'élança vers moi. J'ai esquivé de justesse son premier coup, sentant le vent de son passage sur mon visage. Je lui lance un coup de pied rapide, visant ses côtes, mais qu'il esquive avec une facilité étonnante. Nous avons échangé une série de coups rapides, chacun cherchant à son tour à gagner.

Lorsque j'essaie de sortir ma dague cachée sous mon manteau, je me souviens qu'ils étaient cinq ; j'en ai battu deux, et mon adversaire d'en face essaie de reprendre son souffle. Où sont les deux derniers ?
Je scrute rapidement la rue étroite, cherchant les deux derniers. Le silence pesant de la ruelle fusionne avec l'adrénaline qui pulse dans mes veines. Soudain, un mouvement furtif attire mon regard. Je me prépare à affronter mes trois adversaires restants. S'ils n'ont pas pris la fuite. Mais celui qui était censé reprendre son souffle se jeta sur moi.
Et il sortit sa lame. J'ai la possibilité de m'enfuir. Mais je reste la fille du parrain le plus puissant d'Italie, je ne me laisserai pas faire.

Nos mouvements devenant de plus en plus désespérés à mesure que la fatigue s'installait. J'ai fait un faux mouvement et il en profite pour me planter durement son couteau à l'épaule. La douleur n'est rien comparée à mon adrénaline. Je me suis forcée de ne pas devenir faible.
Avec un effort qui pourrait me coûter mon épaule, j'ai concentré toute mon énergie dans un dernier saut, nous faisons rouler dans la ruelle sale. J'ai réussi à le désarmer, sa lame tombant sur le sol. Sans réfléchir, je m'assois sur ses hanches et je perfore son cœur d'un mouvement rapide.

Ses jolis yeux verts me jettent des éclairs, il sera bientôt mort, rejoignant mes futurs cauchemars.

Quand j'ai cru que je pouvais enfin rentrer chez moi, une personne se jette sur mon dos. Toujours assise sur l'homme aux beaux yeux vert. Il me fait tomber sur son collègue, plantant le couteau encore plus profondément.
Son hurlement me fit frissonner. Mais je ne me laisse pas faire et retire habilement le couteau de son cœur.
Toujours avec habilitée et souplesse, je m'écarte de l'homme aux beaux yeux.

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