Two meters from you (boyxboy)

Chapitre 2

Colin Brown
23 octobre

Michael dormais encore ce petit fils de pute n'est vraiment qu'un salle égoïste, ses parents doivent sûrement tout faire pour lui et tous ce qu'il fait c'est fumer et se droguer pour empirer son cas car de toute façon « il vas bientôt canné », petit con. Je le regarda dormir, la bouche légèrement ouverte colle à son oreiller, son bras frêle qui pendait au dessus du lit; des cicatrices légèrement visible attirèrent mon attention, quand Michael avait son t-shirt on ne les remarquait pas mais une fois retiré son biceps apparaissait. On toqua.

-Debout les garçons il est 8h, Michael tu as une prise de sang à 9h juste après c'est ton tour Colin, les heures de visite commence a 16h, la salle de jeux ouvre a 10h. Voilà le plan de la journée.
Nous dit Mayra en regardant son carnet, en partant plus vite qu'elle n'était rentrée.
Michael avait déjà enfilé son t-shirt et replaça sa lunette correctement s'asseyant sur son lit en fixant l'horloge.

- 8h15 contrôle de santé, petit dej à 9h30, ensuite salle de jeux jusqu'à 12h pour le déjeuner, je te présenterai les autres, ensuite déjeuner, 13h30 réouverture de la salle de jeux, si t'a de la chance tes parents viendront te voir entre 16h et 18h heure ensuite tu te demerdes jusqu'à 19h pour le dîner couvre feu à la même heure qu'hier.
Il vient de me faire le débriefing de toute la journée dans cet hôpital.

- Merci.
Je me sens mal, c'est peut-être un connard mais j'aurais pas dû dire ça.
- Désolé pour hier, j'aurai pas dû te dire ça même si t'es un enfoiré.
Ma soeur n'aurai jamais accepté que je dise ça, alors même si il me casse les couilles, je m'excuse.
- Alors tu veux me sucer ?
On avancera jamais.
- Ça sera vraiment à rien de parler avec toi.
Quel con
- Je peux le faire si tu veux.
Il se leva de son lit pour se rapprocher du mien.
-Tu dégages !
Il levas les bras en l'air en se rasseyant.
- Dommage tu rates une bonne occasion, tu sais je me débrouille hyper bien avec ma langue.
Il explosa de rire, un vrai enfoiré.
- Tu es en manque de sexe ou tu es juste un obsédé ?
C'est sûr qu'il ne doit pas baissé énormément, ici.
- Un peu des deux je dirais.
Il rigola tout seul fixant le mur.
- T'inquiète je ne te violerais pas pendant la nuit.
Mon sang se glace. Comment je suis sensé le prendre ? Bien ? C'est vraiment un con ce mec.
Quand l'infirmière arriva dans la chambre, je commençai déjà à paniquer.
Elle nous salua et se dirigea vers Mike qui lui tendait déjà le bras, en prenant un tabouret pour s'y assoir Mike remonta légèrement sa manche. Ses cicatrices qui occupaient tout le hauts de son bras droit me faisait de la peine, il s'est mutiler.

- Me regarde pas comme ça, c'est chacun sa vie, chacun son bordel alors occupe toi du tiens chéri.
Il a été froid sur ce coup.
En 2 minutes elle avait finit et c'était à mon tour, je pense que si il y avait un mot pour décrire mon état actuelle ça serrait sûrement la mort.
Elle me salue, Linda se présente et me lève la manche pour y mettre le garrot et sortir l'aiguille de son étuis ensuite, plus rien, noir.
A mon réveil j'étais seul dans la chambre, mon petit déjeuner était posé sur ma table roulante et l'horloge affichait 9h57, bientôt deux heures que je m'étais évanoui et heureusement que Mike n'était pas là à mon réveil sinon il ne serait pas gêné pour se foutre de ma gueule. Je pris alors mon petit déjeuner en silence calmement avant que Mayra ne rendre dans la chambre pour me demander si j'allais bien et pour me prévenir que je dois aller en salle de jeux avec elle pour me présenter aux autres. Mon envie d'aller rencontrer d'autres malades diminuait à chaque pas que je fais en me rapprochant de la salle de jeu où j'entends déjà son rire de hyène retentir à des kilomètres à la ronde. C'est en me recoiffant légèrement avant d'ouvrir la porte et d'y mettre un blanc ou tout le monde me regardait bizarrement sauf Mike qui souriait de toute ses dents, debout au fond de la pièce, il cria haut et fort.