cœur en or - plk

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OMNISCIENT

L'euphorie, une sensation d'intense bien-être, d'optimisme. Un sentiment de grande joie, de satisfaction et de contentement. C'était ce que les deux cœurs brisés vivaient dans cette plage, en plein décembre, sur le sol marseillais.

Ils n'étaient absolument pas habitués, même totalement inconnus à cette sensation, à cette joie de vivre. Après avoir parlé pendant des heures et des heures, sur cette plage vide, les deux étaient libérés d'un poids énorme en se confiants à l'autre. En essayant de mettre leurs problèmes de côté, ils s'amusaient comme deux enfants en pleine récrée, le sourire aux lèvres et les larmes aux yeux.

Leurs complicités pouvaient être considérées comme fascinante, ou même passionnante. Pour de simples inconnues qui de base étaient tristes, ils n'ont jamais étaient autant eux mêmes, autant réels qu'à cette soirée ci. Une authenticité plus que sincère.

La jeune femme se lève, étant allongée sur sa nouvelle connaissance, la tête sur son torse, elle se débarrassa des bras de Mathieu, qui l'entourait pendant un bon moment.

- Mathieu ? Demande t'elle.

- Florim ? Réponds t'il, le sourire au lèvres.

- pendant une grande partie de ma vie, je me suis sentie comme morte de l'intérieur, Avoue t'elle. mais toi, en seulement quelques heures, tu m'as fait vivre, toute une vie. 

Mathieu à voulu répondre, dire quelques choses en retour d'aussi fort que cela, mais il ne savait pas comment. Aucun mots sortait de sa bouche. Profondément touché par ses paroles. Il n'avait jamais été habitué à se genres de choses, en ayant grandit dans une famille très pudique, ou le plus important était qu'ils sachent simplement qu'ils s'aimaient. Florim avait réussi à cerner son personnage, Encore une fois, il n'avait peut-être pas toujours les mots, mais il avait les regards. Et dans son regard, elle voyait son cœur.

- t'as vraiment un cœur en or, florim. Balance Mathieu, ce qui avait le don de la surprendre mais aussi de la faire sourire.

Après cela, elle reprend ses aises et se replace sur son torse, pendant que lui pose son bras sur sa jambe et son autre main qui caresse la chevelure de l'albanaise. Un agréable silence prenait place, seulement leurs lourdes respirations et leurs battements de cœurs fréquents se faisaient entendre.

Ils profitaient des premiers et derniers moments passés ensemble, ils savaient qu'ils allaient bientôt se dire au revoir, ou plutôt Adieu. En remarquant une légère démarcation de couleurs dans le ciel, le lever de soleil. Mathieu souris encore plus en se remémorant la signification du prénom de sa compagne, d'une nuit. Mais le perds encore plus vite qu'il est apparu en comprenant que c'était bientôt la fin, de cette expérience, miraculeuse.

Les deux allaient retourner vers leurs vieilles habitudes, leurs routines, leurs vies. Mais pour lui, c'était juste inimaginable de retourner comme si de rien était, comme si il venait pas passer la soirée la plus mémorable de son existence. Non, il en était hors de question, de partir et de laisser, la seule personne qui à pu le comprendre après sa grand-mère, la seule personne qui lui à rapporté tout ce qu'elle à pu faire en si peu de temps.

Il se braqua complètement, serre les dents, et se lève en furie. Il était énervé, énervé contre la vie, qui pour lui était si injuste. Il savait qu'il était destiné à rencontrer Florim, sur cette plage, sous ce contexte, et cet état..  Il le savait, mais étaient t'ils destiné à se laissait partir ?

Florim se lève à son tour, confuse du au changement soudain du comportement de Mathieu. Elle se rapprocha de lui, pris sa main tendue et caressa la caressa, tout doucement.

- qu'est-ce que t'as ? Chuchote-elle presque.

- ça me soule, grogne t'il.

Elle fronça les sourcils, signe de lui faire comprendre d'expliquer un peu plus. Ce qu'il fit donc directement.

- ça se fait pas, y'à des gens on doit voir leurs sales gueules tout les jours, marque t'il, mais quand c'est des gens qui en valent la peine, comme toi, on peut pas.

Elle souris, et se rapproche encore plus de lui pour le prendre dans ses bras, pendant que sa gorge se noue un peu plus, sentant que les larmes ne tarderont pas à monter, elle prends la parole.

- tu sais Mathieu, ce genre de choses, on peut pas les contrôler. C'est hors de notre capacité, quelle que soit l'issue de cette rencontre, il fallait qu'elle ait lieu, j'en suis sûre et certaine. Je t'ai rencontré en tant qu'inconnu, mais j'ai l'impression de te connaître depuis une éternité, et je vois ça comme un mal pour un bien, car si on savait qu'on allait se ré rencontrer, on aurait jamais autant parlé à cœur ouvert. Je te garderai comme un secret, un souvenir ou même une expérience. Elle rigole déjà nostalgique, J'espère que tu trouveras une personne qui te comprendra, et qui te traitera à ta juste valeur, car tu le mérites absolument. Déclara t'elle.

Mathieu lui embrassa son front, et pour une des rares fois, une larme s'échappa discrètement de son œil humide.

- si nos deux corps sont loin, Nos âmes se touchent. Cite t'il, le regard vide.

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Aïe aïe, déjà si proches ? Florim tu vas vite regretter ma belle.