Moretti. (EN RÉÉCRITURE)

02.

Il venait de me traiter de rat mort, je n'en revenais pas. Il m'ouvrait la porte en plus grand et mettait sa main vers celle-ci, me désignant la sortie de la pièce. Je me levais et rejoignit le couloir quand il me fit un croche-patte.

Une rencontre avec le sol plus que mémorable. Il me releva brusquement et me dirigea vers la salle de bain, il m'y poussait dedans. Première fois qu'il me fait prendre une vraie douche, dans une douche. Avec un shampoings et du savon. Il m'enlève d'un coup sec mon t-shirt trempé par le jet d'eau précédent. Il prit le pommeau de douche et me lavait, je le suppliais de me savonner toute seule. Mais Rick, Rick il décide, Rick, il fait ce qu'il veut. A l'inverse de ma demande, il prit mes poignets et les tenaient fermement avec une main. Mon possesseur me savonnait. Il frottait si fort... Il avait beau frotter, cela n'enlevait pas la pression des mains qui m'avaient touchés.

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Sans prétendre savoir ce qui venait de se passer. Le poing de mon géniteur volait dans l'homme qui venait de me toucher.

-Elle n'a que 7 ans bordel!

L'homme balbutiait, mon papa s'accroupissait devant moi.

-Ju', ne laisse aucun hommes te toucher, d'accord? Son pouce glissait le long de ma joue.

-D'accord papa! Je me blottissais dans ses bras.

-Ma princesse...il déposa un baisé sur mon front dans une rapidité. Ce bisous me procurait douceur et amour.

~~

Mes yeux me piquaient, le shampoing m'irritait la rétine et ce fou se prenait un malin plaisir à faire ça.

Mon papa ne m'avait pas désiré, mais il était l'amour incarné et me démontrait chaque parcelle d'un amour paternel.

-Tu veux bien arrêter de rêvasser? Grogna-il.

Je soupirais, une serviette me frictionnait, et il me donnait de nouveaux sous-vêtements rangé dans le placard.

-Tu as maigris, la robe te va moins bien.

-Dit l'idiot qui ne me nourrit pas. Souriais-je ironiquement.

Il m'asséna un coup dans le ventre. Je gémissais de douleur. Je mis les talons, puis il me redirigea vers une chambre, où il m'enfermi dedans.

Je m'asseyais sur le lit, j'allais de nouveau vivre un enfer ce soir..

J'avais arrêté de lutter pour essayer de sortir, je comprenais que je n'y arriverais sûrement jamais. Seule mon âme sortira de cette maison, et mon corps ivre mort sera toujours là-bas. Ma remarque m'arracha un sourire. Quelques minutes plus tard, un bruit de verrous provenait de la porte, la poignée de la porte s'abaissait.

Une silhouette entrait dans la pièce et se fermait. Un homme arrive avec rapidité vers moi. Je reculais au bout du lit. Il s'accroupissait au bout du lit, et ses sourcils marrons se fronçaient. Il me tendait la main. Dans un instants je la fixais. Ce sauvage m'aggripa brusquement. Il se mit sur moi, et une fois de plus cette soirée faisait parti de la longue série de mes tracas.

2:46 en Italie

Une fois, son fantasme révolut, ce gros lard prit pied dans les bras de morphée.

L

es nuits où j'étais avec des hommes, Rick me laissait dormir dans le lit. En général, la plupart du temps, les hommes partaient tôt le matin en ayant payé Rick. Putain, le paquet d'argent qu'il s'est fait sur mon dos pendant un moment...cela me répugne.

La tête dans les mains, je triturais les racines de mes cheveux au bord du lit, j'attendais.

~~

-Mais papa, dit moi! Pourquoi tu pars! En larme, je m'agrippais à sa jambe.

Il l'a bougeait dans l'envie que je me détache. Et pour la première fois, des larmes dévalaient les joues de mon père.

-Papa?? Pourquoi tu pleures papa?

Il essuyait ses larmes dans un geste rapide et s'accroupissait. Il déposait ses grandes mains sur mes hanches, et il me regardait. Aucun son ne sortait de sa bouche pendant quelques minutes.

-Papa revient ma princesse, papa va revenir.

Une main se mettait ensuite sur ma joue, sa main faisait une grande moitié de mon visage. J'avais 7 ans quand mon papa est partit.

-Oh papa...tu pleures encore?

Et là, mon père se mettait à pleurer, il n'était plus mon support dans lequel je pleurais, c'était l'inverse. Sa tête contre mon petit torse, il pleurait, il jurait m'aimer.
Mes petites mains se posaient sur son crâne, et j'y déposais dans un geste lent, un bisous.

~~

Je fus réveiller par un homme, qui se rhabillait et qui se levait. Il rigolait dans sa barbe et la triturait avec le bout de ses doigts.

-J'allais oublier...

Il me regardit puis dit:
"Quelque chose va arriver beautée"

Le sauvage se dirigeait donc vers la porte puis citait un grand merci pour la nuit de folie...

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HELLOOOO!

Enfin, mon dieu, j'ai détesté écrire ce chapitre hein...(il était terrible)

Aller les loulous, à la prochaine. <3

See you soon. X