Chasse à coeurs, à corps et à cri

Chapitre 22

Bonjour à tou.te.s ! J'espère que vous allez bien, le chapitre 22 est arrivé, je me suis empressée de vous écrire la suite puisque tant d'entre vous la demandiez! Je n'ai pas eu le temps de répondre à vos commentaires mais promis j'y répondrai dès ce soir sur le chapitre 21! J'ai très hâte d'avoir vos retours et vos commentaires sur celui-ci en tout cas et j'espère qu'il vous plaira! Je vous souhaite une très agréable lecture!

Je vous remercie de continuer à me soutenir comme vous le faites à chaque fois, et à continuer de me suivre dans ces aventures ! Vous êtes une source de joie et de motivation inimaginable !

N'hésitez pas à me donner votre avis et à commenter, toutes les personnes qui le font c'est grâce à vous si je continue d'écrire et garde cette motivation constante à terminer ce que j'ai commencé, Aucune de mes histoires n'aurait jamais été ce qu'elle est sans vous! N'hésitez pas à voter également ! Love u all <3

Prenez soin de vous! <3

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Regina fut prise d'un mauvais pressentiment lorsque son téléphone afficha le numéro de Carmen. Emma se trouvait en bas de l'appartement depuis près de vingt minutes mais elle avait assumé que ce n'était que parce qu'elle était en grande conversation avec le livreur du colis. C'était tout à fait le genre d'Emma alors elle ne s'en faisait pas vraiment. Cependant l'appel de Carmen ne lui laissait présager rien de bon. Elle décrocha.

- Oui ?

- Elena est avec toi ? Râla Carmen.

- Quoi? Non, elle devait juste passer au bureau très rapidement et elle rentrait directement.

- Elle n'est pas là et je n'arrive pas à la contacter, j'ai un mauvais pressentiment.

- ... Moi aussi, avoua-t-elle. Je vais essayer de la joindre, je te rappelle.

Elle se leva précipitamment du lit, enfila ses vêtements puis appela Elena, elle tombait directement sur sa messagerie, encore et encore tandis qu'elle descendait jusque dans le hall de l'immeuble. Il n'y avait personne si ce n'était le gardien, assis à son poste qui regardait machinalement son téléphone.

- Eh! C'était quoi la livraison? Demanda Regina.

- Hum? Répondit-il d'un air endormi.

- C'était quoi la putain de livraison?!

- Oh des fleurs, une jeune femme, cheveux rouges, la vingtaine, un camion vert et rose... Votre copine est partie à la poursuite d'une fourgonnette blanche, je n'ai pas compris.

Regina le fusilla du regard avant de sortir en trombe du hall, pas d'Emma en vue. À terre, une centaine de mètres plus loin, un bouquet de fleurs reposait au sol. Elle s'approcha prudemment, observant autour d'elle. Son regard se posa sur le bouquet, un choix de composition très particulier qui ne révélait en rien du hasard. Elle connaissait assez le langage des fleurs pour se sentir menacer, et la carte dans le bouquet ne fit que le confirmer. Elle l'attrapa et se redressa dans une fureur noir. Elle retira la carte, se débarrassa du bouquet dans la poubelle la plus proche.

Elle retournait sur ses pas, dans un état second, hors du temps. Son telephone vibra une première fois dans sa poche, elle ne le remarquait pas. En entrant dans le hall, elle croisa le regard du gardien qui l'interrogeait du regard.

- Alors? Lança-t-il dans un total désintérêt.

Le regard de la brune se tourna vers lui, dévisageant le sourire idiot qui marquait ses trait. Elle attrapa son col et le plaqua violemment contre le mur.

- À quoi est-ce que tu sers?! Comment quelqu'un peut se faire enlever devant tes yeux?! Espèce de connard!

Son poing fermé appuyait fermement sur la gorge de l'homme qui suffoquait légèrement, il agrippait le bras de Regina pour essayer de se dégager. Ses jambes tremblaient, son visage prit un teint porcin aux veines apparentes. Regina le relâcha, il s'écrasa au sol, reprenant son souffle.