Chasse à coeurs, à corps et à cri

Chapitre 12

Bonjour à tou.te.s ! J'espère que vous allez bien, on se retrouve pour un nouveau chapitre que certains attendaient beaucoup et qu'il me tardait de vous écrire également ! J'espère qu'il vous plaira et qu'il sera à la hauteur de ce que vous attendiez ! Je commence à travailler en parallèle sur une nouvelle histoire qui remplacera ma Nébuleuse car l'histoire commence à toucher à sa fin, j'ai très hâte de me lancer dans cette nouvelle aventure en tout cas!

Je vous remercie de continuez à me soutenir comme vous le faîtes à chaque fois, et à continuer de me suivre dans ces aventures ! Vous êtes une source de joie et de motivation inimaginable !

N'hésitez pas à me donner votre avis et à commenter, toutes les personnes qui le font c'est grâce à vous si je continue d'écrire et garde cette motivation constante à terminer ce que j'ai commencé, Aucune de mes histoires n'auraient jamais était ce qu'elle est sans vous! N'hésitez pas à voter également ! Love u all <3

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Elena tenait fermement la main de Carmen depuis le décollage de l'avion, la brunette lui lançait des regards discrets essayant de deviner à quoi elle pensait.

- Un sou pour tes pensées, s'amusa la portoricaine.

- Est-ce que tu penses vraiment que nous sommes en mesure d'accueillir un petit bout de 4 ans traumatisé?

L'avocate deposa son menton sur l'épaule de sa compagne, replaçant une des mèches de ses cheveux.

- Bien sûr Elena, et je ne pense pas que ça puisse être réellement pire que ce qu'il a déjà vécu tu sais... Nous ferons de notre mieux.

La russe posa sa joue contre la tête de l'autre femme, le vol s'effectuait de nuit après la journée de travail des deux femmes. Elles arriveraient d'ici 3h30, et, le lendemain matin, elles se rendraient au centre afin de récupérer Pablo, accompagnées du service de protection de l'enfance. Pablo aura le droit à une batterie d'examen avant de prendre l'avion en fin de journée pour New York.

- Et si j'étais... tenta de formuler la slave.

- Elena, tu n'es pas lui, tu ferais un parent formidable et ce n'est que le temps du procès, deux mois ou trois tout au plus, tout se passera bien, je te le promets, la coupa Carmen.

L'anxiété d'Elena s'apaisa légèrement lorsque le souffle de sa femme pris un rythme régulier au creux de son cou. Carmen saura gérer tout cela, elle avait l'air d'avoir eu une famille absolument formidable et aimante, elle n'avait jamais eu aucun problème à gérer ses émotions, elle avait toujours parfaitement réussi à gérer les traumatismes de Regina tout comme les siens. Tout se passera bien.

L'arrivée au centre de l'immigration se passa aussi professionnellement que possible, Carmen était là en tant qu'avocate de Pablo et bientôt responsable légale. Lorsqu'elles arrivèrent à l'interieur accompagnées de la protection de l'enfance, elles eurent confirmation que le petit garçon était le seul enfant de ce centre. Les autres étant tous transféré au sein d'un autre centre, moins rude, selon les autorités de l'immigration, ce qui ne convainquit pas la penaliste pour autant. Elles furent menées jusqu'à Pablo, le petit garçon était de nouveau réfugié sous la table, Carmen s'agenouilla sous le regard de sa compagne rempli de compassion. Elena ne voyait pas l'enfant de là où elle était, mais il pouvait la voir. Carmen déposa sa main sur le genou de Pablo qui semblait d'autant plus maigre et traumatisé que la dernière fois, elle avait pourtant fait au plus vite mais ça n'avait visiblement pas été assez.

- Tu te souviens de moi mon grand ? Souffla-t-elle.

Il hocha la tête pour toute réponse, elle pu ainsi poursuivre, elle avait énormément de chance que ce centre ne soit dirigé que par des hommes. Pablo n'avait donc jamais été traumatisé par des femmes.