Chapitre 1 : « Rentrée presque banale. »

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Samedi 3 septembre 2011, Maison de Valentine.

➜ Point de vue Valentine

C'est en sursaut que je me réveillai brutalement suite à un déclic en plein rêve. Affolée, je regardai mon portable afin de savoir l'heure : 8h00. Je poussai un léger cri de soulagement quand je compris que je n'étais finalement pas en retard pour ma rentrée en terminale. Cela faisait maintenant quelques jours que je rêvais de cette future rentrée, je me demandais bien pourquoi... même si je suis quelqu'un d'anxieux, mes inquiétudes me suivent rarement jusque dans mes rêves, surtout celles concernant la rentrée ! C'est donc soulagée, finalement, que je sautai hors de mon lit, bien décidée à profiter de mes deux derniers jours de vacances.

Mon premier réflexe fut d'abord de savoir si j'allais, ou non, passer le week-end avec ma meilleure amie. A vrai dire, passer le week-end avec Chloé signifiai aussi être aux côtés de mon petit-ami, c'est donc pour cela que je m'empressai d'envoyer un texto à cette dernière. J'eus dû attendre sa réponse pendant plus de deux heures, en même temps, Chloé n'est pas du genre lève-tôt. Heureusement, ce fut une bonne nouvelle que m'envoya ma meilleure amie. Je filai donc au plus vite chez elle !

Une fois arrivée à destination et après de nombreux câlins avec ma meilleure amie, je n'avais qu'une seule idée en tête, retrouver mon petit-ami. Hier soir, il ne répondait pas à mes nombreux textos, ce qui n'est pas dans son habitude, je voulais donc savoir s'il allait bien. Je décidai donc d'aller lui parler dans sa chambre pendant que Chloé prenait son petit-déjeuner. Quand je fus entrée, Thomas dormait toujours. Ah, qu'est-ce qu'il est mignon mon amoureux quand il dort ! Afin de ne pas le réveiller, je me mis sur une chaise, non loin de son lit et observait sa chambre. Cela faisait un mois que je n'avais pas mis les pieds ici, quelque chose me semblait différent. Quelques minutes plus tard, mon petit-ami se réveilla enfin ! Je me précipitai dans ses bras, ces magnifiques bras dans lesquelles je me sens en sécurité qui m'avaient terriblement manqués... Que c'était bon de le retrouver !

- Valentine: Dis-moi, tu as changé tes rideaux n'est-ce pas ?

- Thomas : Effectivement, quelle observation, je te félicite ! Ceux-là sont plus opaques, j'ai plus d'intimité maintenant, c'est mieux comme ça. ajouta-t-il un sourire narquois aux lèvres avant de m'embrasser tendrement.

Je profitai de ce moment de pur bonheur avant de passer au sujet qui fâche : ce qu'il faisait hier soir. Je ne le surveille pas tout le temps, disons que je m'inquiète simplement. Thomas a un passé très lourd, je me dois donc de faire de son présent un présent agréable, voir parfait...

- Valentine: Qu'est-ce que t'as fait hier soir ? demandai-je d'un ton inquiet. - Thomas : C'est pas important. répondit-t-il d'un ton nerveux, avant de me faire des bisous dans le cou.

S'il croyait pouvoir éviter le sujet comme cela, c'était raté. Je décidai de passer à la vitesse supérieure, inquiète de savoir enfin ce qu'il faisait hier. Je le repoussai donc, à son plus grand malheur, et le regardai dans les yeux en lui reposant la question, d'un ton plus ferme cette fois-ci.

- Thomas : Bon, d'accord, mais... ne t'énerve pas. poursuivi-t-il d'un ton incertain. Je... suis allé... avec John... boire quelques verres. bafouilla-t-il.

- Valentine: Thomas... tu m'avais promis d'arrêter. Je sais que t'aimes pas que j'te fasse la morale, mais tu ne fais pas d'efforts pour changer. Quand est-ce que tu comprendras qu'il faut que t'arrête de traîner ces gens là ?! Je t'aime et je sais qu'avec eux, tes problèmes d'alcool ne s'amélioreront pas. répondai-je avec un ton le plus convaincant possible. - Thomas : Je sais. Je tiendrai ma promesse, ne t'inquiètes pas. Mais s'il te plaît arrête de me faire la morale à chaque fois, tu sais très bien que je n'en suis pas fier, alors ne remet pas le couteau dans la plaie. essaya-t-il de me rassurer, en vain.

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