Chapitre 3

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Les voitures se garèrent devant un grand domaine très immense et imposant comme l'était son propriétaire.

En rentrant à l'intérieur de la maison, elle se rendit compte qu'elle était bien plus magnifique et immense qu'elle ne l'avait vu de loin, il y a peu. Luna avança avec Michael derrière elle, qui referma la porte. Prenant une bonne inspiration, elle déclara avec admiration :

- Vous avez un salon vraiment...wow. C'est magnifique.

Michael émit un rire grave face à son affirmation

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Michael émit un rire grave face à son affirmation.

- Merci, répondit-il tout simplement . Veux-tu que je te serve quelque chose à boire ? On en aura besoin pour cette discussion.

Tout en hochant positivement de la tête, elle lui laissa également le libre arbitre de choisir pour eux deux. Tout en s'asseyant sur le grand canapé en cuir noir, elle l'attendit sagement jusqu'à ce qu'il ne revienne avec deux verres à pied et une bouteille de vin rouge qu'il ouvra devant elle.

Il le lui serva et s'en serva également.

- À notre rencontre, Luna.

- À la nôtre.

Levant tout deux leurs verres, ils en boivent un peu du contenu.

Luna ne savait pas vraiment où se mettre surtout avec ce regard si sombre et intense qu'il dardait sur elle. Il ne s'en cachait absolument pas. Un long moment passa avant qu'il ne se décide à prendre enfin la parole au plus grand bonheur de la jeune femme.

- Qui es-tu Luna ?

Cette dernière ressenti immédiatement des frissons inexplicables à la façon si sensuelle et douce qu'il avait prononcé son nom.

- Eh bien...je suis psychiatre et chef d'un restaurant. Je suis née en Amérique en Jamaïque mais mes parents sont africains, plus précisément ghanéens. Je suis fille unique.

- Et où sont tes parents actuellement ?

À chaque fois qu'une personne lui posa cette question, c'était comme ci on lui poignardait un couteau en plein cœur et ce, à mille reprises. Des larmes commencèrent à se former dans ses yeux et risquaient de couler à tout moment.

- Tu n'as pas à répondre à cela. Nous avons tous une fois perdu un être cher.

Tout en affirmant cela, il s'approcha d'elle et lui saisit le menton pour essuyer le coin de ses yeux avec un mouchoir blanc et d'une telle délicatesse que même son mari ne lui en avait jamais témoigné en 18 ans de mariage.

- Où qu'ils soient, sache que tes parents veilleront toujours sur toi, ma Luna.

À cette phrase, elle se dégagea lentement de lui pour lui demander la raison pour laquelle il faisait tout ça. Il n'avait pas à être si galant, si gentil ou prévenant envers elle. Telles étaient ses affirmations à son égard.

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