Williams & Flatters

7 - Ce don qui lui est unique

J'avance dans la peine ombre de ce parc, cherchant une silhouette familière dissimulé dans cette dense végétation, où plusieurs petits sentier se dessinais pour atteindre des bancs, avant de continuer ailleurs entre les feuilles et fleurs.

Il n'y avait pas un rat et les lampadaires ne fonctionnaient même pas. Je marchais avec prudence. Dans quoi je me suis embarqué moi! Mes pas se rétrécissaient, de peur d'avancer dans l'inconnu et de perdre mes repères. Ça pouvait également sonner comme la métaphore de ma vie, surtout dans le cadre de l'amitié...et l'amour... Je regrettais d'avoir mis un simple sweat sans capuche et un short trop petit... je n'en avait plus d'autre, mais comme c'est l'été, à midi comme à minuit je suis en short. C'est un réflexe.

Mais bordel, il est où! J'ai peur toute seule, il me faut quelque chose à quoi me rattacher.. quelqu'un. Je décide de l'appeler pour avoir des nouvelles de lui, mais surtout pour savoir si il était vraiment venu ou si c'était un pauvre type qui foutait des lapins au autres quand il était contrarié.

C'est moi ou j'entends un téléphone sonner pas loin?!

- Jamie? C'est toi? je balaie mon champs de vision des yeux, attentive pour percevoir la lueur qu'un portable peut faire, mais rien. Comme si la personne gardait l'objet dans sa poche.

Je commence à flipper, je l'avoue.

- Putain, décroooches. souffle je en me mordillant les ongles. Je deviens nerveuse. Je tremblote de la jambe et je deviens froide du bout des oreilles et du nez.

- Halô. C'est toi Adé? il avait une voix grave et enrouée, une voix qui c'était exprimée par des pleurs il n'y a pas si longtemps de ça il me semble. Il renifle avant de continuer.
- Qu'est-ce qu'il y a? Tu veux annuler le rendez-vous?! Si c'est ça- je ne le laisse pas finir trop épouvanté à l'idée de savoir que je ne suis pas seule, mais que ça n'est pas Jamie.

- T'es dans le parc? Je t'en supplie dit moi que c'est toi, j'ai horreur du noir et là leurs foutu lampadaires ne marchent même pas. l'anxiété me gagne à la gorge et un nœud s'y forme assez rapidement pour que j'aie de la peine à finir ma phrase et que je doive ravaler ma salive à multiples reprises.

- Non, c'est pas moi.. je suis au parking, je viens de me parker. J'arrive.

- Restes, restes au bout du fil, et viens vite! Je sais pas qui c'est. Imagine il me kidnappe ou il me drogue pour me v¡oler! dis je avec une voix tremblante et aussi très basse pour ne pas trop me faire remarquer.

- Arrêtes de paniquer, raconte pas de conneries. Il ne va rien t'arriver de tout ça. Je suis à quelques mètres et je vois la lueur de ton téléphone. J'arrive, restes calme.

Dès que je l'aperçoit derrière un grand arbre, j'arrive à voir que c'est lui, mais tétanisé par le simple fait que je me gour et que ça soit une autre personne, je reste bloqué dans me élan.

Il arrive au pas de course et me prend subitement dans ses bras. Tout à coup toute la pression baisse. Je peux à nouveau respirer correctement et à ma guise.

Il me rassure un peu et nous allons finalement dans sa voiture pour converser en sécurité.

- Je suis vraiment la reine des connes au pays des enmerdeurs moi! je mets ma tête dans mes mains et me tape le crâne.

Jamie ne réagi pas et me fixe.

- J'irais pas jusque là, mais parfois oui.. presque. il me fixe toujours en encore. Je le sais, je n'ai pas besoin de le voir. Je le sens. Bon je crois que tu me dois des explications!? dit il plus sèchement.

Et voilà, maintenant lances toi Adel! T'avais qu'à pas réagir comme ça à la plage et surtout pas prendre l'initiative de régler des comptes dans un parc plus sombre que tes cauchemars benête.