9 - Invitées surprises au pluriels!

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Pdv Adel

Une semaine s'est écoulé et tout les jours je vais au boulots. Il est bien ce job, mais il était mieux quand je m'entendais avec tout le monde. Quand il n'y avait pas de froid entre moi et lui.

Je ne pourrais même pas dire que c'est un froid c'est juste comme si il n'existait plus que comme une image que l'on regarde et avec qui on ne peut plus communiquer.

Il me manque, mais je crois que c'est mieux comme ça...

Je souffre encore de mes crises, et tout les soirs rebelote. J'ai commencé à moins manger, mais ça ne m'a pas aidé à moins vomir. Maintenant j'ai simplement les joues plus creusé, et le ventre moins bombé, mes cernes ont aussi amoché mon visage de "malade" momentané.

Les nuits sont longues quand je ne trouve pas le sommeil, à force de penser à lui et à ses messages qui ne demandent qu'à être lu. Je me demande comment ça se passe de son côté... Est-ce qu'il a fini par céder sa garce de pote et a coucher avec elle? Ou bien l'a t'il foutu dehors parce qu'il n'en voulait pas?

Vu sa gentillesse et son respect, ils seraient capable d'avoir coucher ensemble déjà toute les nuits depuis son arrivées. Enfin je dis ça sur le coup de la jalousie peut-être...

Enfin non. Je suis pas jalouse.

Je le regarde jouer ses scènes, et quand il s'arrête pour laisser place à d'autre, on se lance des regards monotones avec un soupçon d'espoir. Mais espoir de quoi?

- C'est l'heure de la pause! Je vous lâche pour trois heures. J'ai des rendez-vous à droite, à gauche. Bonne pause à tous, et à plus tard! James fait un salut général et part en portant son blouson sur l'épaule.

- Ça va fillette? me dit papi. Tu m'as l'air mal en point depuis lendemain de votre congé. le jour où j'ai presque mis un terme à ma relation avec Jamie... "À demain Jamie." "Mais demain on congé.." était la dernière phrase qui m'avait laissé entendre sa voix quand elle m'était adressée.

- Non, je vais bien. Je ne dors juste pas assez ces nuits... Ne t'en fait pas, c'est juste une passade! je lui souris, lui aussi et vais chercher mes affaires dans le vestiaire femme des locaux.

Dans le couloir je croise Jamie, tenu décontractée, mais mine moins décontracté. Plutôt triste. Il n'a pas l'air bien, je ne veux pas tout ramené à moi... mais c'est peut-être de ma faute, si il est dans cet état.

Il passe à côté de moi en me regardant une demi seconde dans le yeux puis tourne la tête face à ça trajectoire et ferme les yeux.

- Adel...

Je me retourne quasiment au même moment où il prononce mon nom, comme si je l'avais attendu, même prévu!

Il est resté bloqué vers la sortie du couloir, là où il se dirigeait, mais se retourne après ma réponse et avance à grand pas vers moi.

- Quoi? j'affiche une tête inquiète de ce qu'il pourrait m'annoncé, depuis le temps qu'on s'est pas adressé un seul mot.

- Il faut vraiment qu'on discute... ça peut pas continuer comme ça! il se pince l'arête du nez et ferme un moment les yeux avant d'attendre ma réponse.

Tout en me retournant lentement, je lui demande:

- Discuter de quoi..? j'avais envie d'ignorer ce sujet qui me mettait vraiment mal à l'aise.

Jamie attrape ma main. Je me retourne d'un coup sec:

- Écoute Jamie, c'est p-

- Adel, fait pas l'ignorante! Il faut qu'on parle de cette distance qui nous affecte bien trop. C'est pas normal! il fait une pause, cherchant desespèrement mon regard, mais je regardais mes pieds, ne voulant pas le regarder lui. Ce soir on en parlera, on peut pas plus attendre... en tout cas moi.

Williams & FlattersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant