La nuit fut longue et pénible. Après avoir trouvé une autre chambre, j'ai essayé de m'endormir pendant des heures, mais en vain. Des images de ma mère qui se fait transpercer de flèches me hantaient l'esprit. J'ai passé toute la nuit à me tourner et me retourner dans le lit.
Après ce qui a semblé comme une éternité, le soleil se lève enfin. Je décide de faire de même et d'aller explorer la maison. Je commence par la cuisine, car la faim qui me tenaille l'estomac est de pire en pire. Ça fait du sens puisque je n'ai rien mangé depuis environ 48h. L'envie d'aller chasser me traverse l'esprit, mais je l'ignore puisque Brad m'a annoncé hier qu'il nous est interdit de chasser pour l'instant. Je fouille dans toutes les armoires de la cuisine sans rien trouver à me mettre sous la dent. Ces idiots nous empêchent de chasser mais ne nous donne rien pour que l'on puisse se nourrir.
Après quelques minutes, j'en viens à la conclusion que je vais devoir endurer la faim et attendre que Loukas se réveille. Il saura quoi faire à ce moment, il sait toujours quoi faire. Par contre, j'espère qu'il va se réveiller bientôt, sans quoi la situation risque de vite dégénérer.
Je passe une bonne partie de la matinée à explorer chaque pièce de la maison afin de passer le temps. La plupart des murs sont blancs mais ils semblent avoir tous étés jaunis par le temps. Peut-être que des fumeurs vivaient ici auparavant? Ces murs s'agence bien avec le restant de la maison; tous les meubles sortent directement des années 80. Cette maison semble avoir été inhabitée depuis un bon moment, puisque tout est vieux et poussiéreux. Il y a des toiles d'araignées dans tous les coins des pièces, certaines portant des araignées qui semblent me dévisager.
La salle de bain est fonctionnelle, mais, sans surprise, elle est également dans un sal état. On peine à se voir dans le miroir et le bain est rempli de moisissure et plusieurs insectes on prit possession du plancher. La maison est depuis longtemps du pour un ménage en profondeur.
Dans l'entrée, on aperçoit des marches en plutôt bon état menant au sous-sol. En bas des marches, il y a une corde reliée à une ampoule. Je la tire et le sous sol est maintenant éclairé. Le plancher est encore en béton, comme si on n'avait jamais totalement finit la construction de cet étage. Les murs ne sont pas finit non plus, étant en moitié du béton et en moitié des poutres pour supporter la structure de la maison. Ce qui est différent de cet étage, c'est que l'on retrouve de longue chaines de métal attachées au sol. Autour de ces chaines il y a des taches marrons, ce sont sans doute des flaques de sang séchées. Je me demande à qui ce sang appartient.
Ayant finit d'explorer le sous-sol, je monte les marches et en passant dans l'entrée, on peut voir le trou que j'ai fais dans le mur hier lorsque j'essayais de contrôler ma transformation. Je travaille déjà depuis un moment pour mieux contrôler mes émotions et mes transformations, mais je n'ai pas vraiment fais de progrès. J'ai rencontré plusieurs spécialistes qui promettaient tous de pouvoir m'aider, mais en vain.
Dès ma première transformation, mes parents ont su que j'avais un problème. Elle ne s'est pas déclenchée lors d'une pleine lune comme elle le fait pour la plupart des loups-garous, elle s'est déclenchée alors que mon frère m'avait humilié devant mes amis lorsque j'avais 10 ans. Il n'arrêtait pas de dire que je n'étais bon à rien, que j'étais une bombe à retardement, que je ne serai jamais comme lui, même que je n'aurais jamais du naitre. Ne pouvant plus contenir la rage qui bouillait en moi, j'ai éclaté et mon corps à déclenché la transformation pour la première fois. Par chance, mes parents n'étaient pas trop loin et m'on métrisé avant que je ne puisse faire l'irréparable. Cependant, le mal était fait. Mon frère avait maintenant prouvé qu'il avait raison devant tout le monde.
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La bête en moi
WerewolfJ'ai perdu ma mère et ma liberté dans la même nuit. Des hommes mystérieux nous on capturés pour que l'on puisse décimer la meute qui terrorise le village de Gaplan depuis quelques semaines. À qui est-ce que je peux faire confiance dans cette nouvell...