Just a Flower Boy

Chapitre 8

Je rappelle que ce livre est une traduction du livre du même nom de Larryruinedme, disponible sur ao3.

Hello hello, et bienvenu sur le huitième chapitre de 'Flower Boy' ! Pour rappel, dans le chapitre précédent, Harry débarque chez lui après que celui-ci soit tombé malade. H découvre un Louis câlin, et des petites sœurs bien curieuses...

J'espère que cette nouvelle partie vous plaira !

Bonne lecture !

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Harry repose sa tête sur le torse de Louis et se blottit un peu contre lui pendant que Louis se réveille. Harry l'entend bâiller au-dessus de lui et fait de même, car le bâillement est contagieux. Louis s'esclaffe. Harry ricane aussi.

La première chose que Louis dit à Harry est "Tu es chaud". Et, d'accord, le cœur de Harry s'est peut-être transformé en bouillie. Personne n'a besoin de le savoir.

"Oh", grogne Harry, la voix encore rauque à cause du sommeil. "Tu veux que je te lâche ?"

Louis resserre ses bras autour de lui. "Non, je voulais dire que c'était une bonne chose."

Le cœur de Harry palpite et il espère vraiment que Louis ne le sent pas, qu'il ne se rend pas compte de ce que ce genre de commentaire fait à Harry. C'est un peu gênant, l'effet que ce seul garçon peut avoir sur lui.

C'est alors que Harry se rend compte que, pendant son sommeil, sa cuisse s'est glissée entre les jambes de Louis. N'y pense pas, Harry. N'y pense pas et ne bande pas si tu veux que Louis te parle à nouveau.

Louis tire sur une boucle de la tête de Harry. Il n'aide pas. Harry pense désespérément à des choses dégoûtantes, comme les chaussettes sales de Niall et l'araignée qu'il a vue il y a quelques jours. Ça a l'air de marcher, parce que maintenant Harry essaie de ne pas grimacer en pensant à une araignée qui porte les chaussettes sales de Niall. Bien joué, Styles.

"Tu portes toujours mes fleurs", remarque Harry. Il lève les yeux vers Louis, qui acquiesce joyeusement.

"Ça ne te dérange pas, n'est-ce pas ?" demande Louis. Harry secoue la tête et s'allonge à nouveau sur le torse chaud et confortable de Louis. "J'aime bien ton pull", lui dit soudainement Louis en guise de compliment.

"Merci", marmonne Harry, sentant la lente montée et descente des poumons de Louis sous lui. Même la respiration de Louis est belle. Comment est-ce possible ?

Et soudain, Harry se rend compte de l'endroit où ses jambes et celles de Louis sont encastrées l'une dans l'autre. Pas parce que Harry est dur, non. Parce que, oh mon Dieu.

Il sent une ligne dure pressée contre sa hanche. Et il est certain que ce n'est pas le téléphone de Louis.

"Louis ? " murmure-t-il timidement. Louis ne peut pas être dur, non. Ce n'est pas possible. C'est juste... non.

"Oh, mon Dieu", gémit Louis. Harry lève les yeux, confus, un peu effrayé et nerveux, pour voir Louis enfouir son visage dans ses mains. "Tu peux le sentir, n'est-ce pas ?"

Harry rit, ridiculement fort, parce qu'il est confus et embarrassé. Pourquoi Louis est-il dur ? Tout est bizarre, pense Harry.

"Je suis vraiment désolé", s'excuse Louis dans ses mains. Les parties du visage de Louis qui ne sont pas cachées sont d'un rouge vif. Harry se sent presque mal pour lui. "C'est juste que ça fait un moment que je n'ai pas couché avec quelqu'un. Je suis un peu... excitable en ce moment, je suppose. Mon Dieu, c'est tellement embarrassant."