En ressortant du bureau, Valentino eu une sensation étrange. Cela lui faisait comme une douleur cuisante dans l'estomac, comme si quelqu'un s'amusait à lui tordre ses intestins. C'était la première fois que cela lui arrivait et il n'aurait su expliquer ce qu'était ce sentiment. En tout cas, une chose était sûre : il détestait ce sentiment. Il avait l'impression d'être faible et il détestait paraître faible. Dans son métier, il valait mieux être sûr de soi, imposer son autorité et ses ambitions, d'autant plus qu'il était patron. Il ne pouvait pas se permettre d'être perturbé par un sale gamin désagréable et en mal de sexe. Il devait sûrement être frustré d'être encore célibataire. C'était la seule explication qu'il prouvait trouver à la froideur qui s'échappait de ce gosse. Oui c'était sûrement ça qui expliquait qu'il soit si insolent avec lui. En fait, il était jaloux. Jaloux de sa célébrité, de son argent, jaloux du fait que Valentino n'avait qu'à claquer des doigts pour avoir tout le monde à ses pieds. En fait, après réflexion, Valentino le trouvait très laid et très repoussant. Comme il devait être difficile pour lui d'avoir quelqu'un dans son lit ! « Bah c'est bien fait pour ta gueule sale puceau, pensa Valentino, d'ailleurs le « puceau » ça matche bien avec son air de squelettique. Jandro le puceau ! Oh c'est parfait comme surnom pour lui ! Ça rime en plus, je suis vraiment un génie » pensa-t-il, très fier de sa trouvaille. Fort de sa découverte, il entama sa troisième cigarette de la journée avant d'entamer sa journée de travail.
Celle-ci se déroula comme toutes les précédentes. Tandis qu'il avançait sur le tournage de son film, il reçu la visite de Velvet, cette petite démone complétement tarée qui était accro aux réseaux sociaux. Membre importante du légendaire trio des VVV (Valentino, Vox et Velvet) elle aimait beaucoup traîner avec Valentino ou avec Vox durant ses journées avant qu'ils ne se retrouvent à trois le soir. Bien que Valentino n'appréciait pas vraiment de la voir traîner avec lui pendant qu'il travaille, il fut assez heureux de la voir aujourd'hui afin de lui raconter l'insolence de ce gamin. Étant son amie, il espérait que Velvet arriverait à la même conclusion que lui quant au comportement de Jandro le puceau. Pourtant, lorsqu'il lui fit le récit de sa rencontre avec son nouveau chauffeur pendant qu'il était tout les deux dans son bureau, Velvet répondit :
-Peut-être qu'il veut te tuer ?
-Comment ça ? demanda Valentino, surpris par sa réponse
Velvet leva alors la tête de son téléphone et répondit, une sucette à la mûre à la bouche :
-Chuis sûre que ch'il était agrechif ch'est qu'il a un problème avech toi.
-Enlève moi cette sucette de ta bouche quand tu parles je comprends pas ce que t'a dit, ordonna Valentino.
-Pfff, soupira Velvet en retirant le bonbon, t'es vraiment pas drôle. Je disais que s'il était agressif quand tu l'as rencontré c'est qu'il à sûrement un problème avec toi.
-Et donc ?
-Et donc peut-être qu'il pourrait en venir à te tuer, ou au moins te torturer. Ça dépend si il est entreprenant et la raison qui le pousse à te détester.
-Tu penses vraiment qu'il voudrait me tuer ? demanda Valentino
Il se remémora le moment où Alejandro était presque à le poignarder et son sourire narquois lorsqu'il lui avait assuré de sa présence le soir même, tout ça simplement parce qu'il lui avait saisis le poignet. En y repensant, Valentino vira au blanc.
-Ou alors, reprit Velvet d'un air malicieux, il est juste jaloux que tu sautes au moins quatre fille et six gars différents tous les soirs.
Cette petite pique fit revenir Valentino à la réalité.
-Et alors ? C'est pas de ma faute s'ils sont tous si irrésistible. Et surtout consentant.
-Mouais c'est ça, on te connait Val, répliqua Velvet, au fait t'a vu ? J'ai encore gagné plein d'abonnés ! Je pense qu'ils ont aimé ma dernière photo sur ma page Voxtagram. Tu penses que je pourrais avoir plus d'abos que Vox un jour ?
-Ca m'étonnerait, répondis Valentino, tu sembles oublier que Vox est le créateur de ce réseau.
-Oh je suis sûre qu'il pourra m'arranger ça, déclara Velvet avec un clin d'œil.
Valentino eut un bref sourire mais n'y prêta pas vraiment attention.
Durant le reste de la journée, l'esprit de Valentino demeura focalisé sur l'heure qui passais. La perspective de se retrouver seul en voiture avec Alejandro le perturbait. Sans être effrayé, il était partagé entre le stress et l'excitation de pouvoir voir comment se comporte son nouveau chauffeur. Lorsque l'heure de rejoindre sa voiture arriva, Valentino fut quelque peu soulagé. Il ne supportait plus cette attente teintée de stress dans laquelle il avait baigné toute la journée. Néanmoins, il avait besoin de réconfort lorsqu'il serait dans la voiture avec Alejandro. Voilà pourquoi il prit la décision d'appeler Vox durant le trajet. Si la théorie de Velvet s'avérait vraie, jamais Alejandro tenterait quelque chose alors que Vox pouvait entendre tout ce qu'il pouvait s'échanger. Oui, Vox sera sa garantie pour ce soir.
Dans la cour, Alejandro attendait la venue de son patron près de la limousine, les bras croisés.
-Bonsoir monsieur, je suis à mon poste comme promis.
-Il manquerait plus que ça, pesta Valentino, c'est ton travail, c'est normal que tu sois là !
Alejandro ne répondit pas et ouvrit alors la portière à Valentino qui était déjà en train de chercher le contact de Vox pour l'appeler. Alejandro, après que Valentino se soit installé, se mit derrière le volant et demanda à son patron, par le biais du rétroviseur intérieur :
-Alors, où est-ce que je vous emmène ? Voulez-vous rentrer chez vous ?
-Rentrer ? demanda Valentino, à cette heure-là ? Mais enfin il est bien trop tôt ! Tu sais, la journée vient à peine de commencer pour moi. Emmène-moi dans le bar le plus proche, c'est souvent là-bas qu'on fait des rencontres si tu vois ce que je veux dire.
-Entendu.
Tandis que la voiture démarrait, Valentino appela immédiatement Vox. Ils discutèrent principalement de business, de l'endroit où ils allaient dîner avec Velvet ce soir là et surtout de tout sauf d'Alejandro. Rapidement, la limousine se gara sur le parking d'un petit bar peu fréquenté au bord d'une rue isolée de Pentagram City. Valentino descendit alors mais s'arrêta net lorsqu'il en vit la façade. Il demanda alors à Alejandro, complétement livide :
-Pourquoi m'as-tu amené ici puceau de merde ?
Valentino n'en croyait pas ses yeux, Alejandro l'avait emmené précisément là où tout avait commencé dix-neuf ans plus tôt.
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Quand le passé refuse de passer !
FanfictionQue se passerait-il si vous appreniez que vous aviez un fils des années après ? C'est à présent la question que se pose Valentino, un des overlord les plus connu des Enfers lorsqu'il fait la rencontre d'Alejandro, un hellborn qui prêtant être son fi...