◇Chapitre 4: Les cachots◇

91 11 9
                                    

◇◇◇Tp◇◇◇

  Complétement sonnée, je mets du temps à réaliser que je suis de nouveau dans ce monde étrange. La petite et assise à coter de moi. Je plisse les yeux tout autour de nous est dessiné un grand cercle d’herbes fraiches. La petite chante doucement en cueillant ce qui doit-être des fleurs vu les dizaines de petites couleurs. Je referme mes yeux, l’air est frai, l’herbe caresse mes jambes nuent. Je soupir de soulagement, je me sens bien. La petite fini son air puis se lève, elle pose quelque chose sur ma tête. J’ouvre mes yeux et souris quand je sens le bon parfum des fleurs.

-Tu vas ignorer ce qui s’est passé encore longtemps ?

Sa voix et c’elle d’une jeune femme mature. Je la regarde curieuse, comment une si petite fille peut avoir l’air si mature et endurci ? Je regarde sa main s’approcher de mon front elle pose un doigt entre mes sourcils et mon corps et soudain parsemé de spasme. Des images horribles défilent dans ma tête, des images que je veux oublier. Mon corps brule se rappelant de chaque blessure. J’ouvre en grand ma bouche pour hurler mais aucun son ne vient. Je sens mes larmes couler en abondance. La petite se rapproche.

-Il est temps de te réveiller et d’affronter la réalité.

Mes yeux s’ouvrent et rapidement je me débats en hurlant. De longues minutes s’écoulent et je sens mes poignés craquer violement. Je m’arrête, de la bave coule le long de mon menton, mes yeux sont fatigués. Mes idées ont du mal à s’organiser. Tout est flou autour de moi, j’essaye de relever ma tête mais ma colonne et comme bloquée. Petit à petit je refais surface, mes oreilles frémissent et mon corps se remet à sentir l’air autour de lui. Il fait froid et humide. Mes yeux reprennent le contrôle et je manque de reprendre ma crise d’astérie quand je vois mes pieds pendre dans le vide. Mes mains sont attachées au-dessus de ma tête. Je me trouve dans une cellule salle et vielle. Quelques gouttes d’eau tombent sur ma tête et de l’air frai traverse les murs sombres pour me provoquer un violent frisson. Quand mon corps bouge je grimace de douleur, j’ai l’impression que mes poignés vont céder à tout moment.

J’essaye de regarder à quel hauteur je me situe du sol et mon cœur manque de s’arrêter. Sur le sol et allongé un loup. Son pelage et noir et blanc sa carrure et plus épaisse et plus grande qu’un loup commun. Je commence à me remettre à pleurer relevant mes pieds malgré la douleur de mes poignées. Tout défile dans ma tête, la course dans la forêt, les monstres, les flammes, les cris, Fénir, Balder, Anaïs, Iria…Link et moi…Link. Où est-il ? Est-il vivant ? Est-ce que lui aussi repose dans une cellule ? J’ai trop peur  d’hurler son nom. La bête dort profondément mais pour autant j’ai trop peur de faire un seul geste, j’ai même peur de respirer trop fort. Au bout de longues minutes de silences je ne peux m’empêcher de reprendre une grande bouffer d’air. La douleur devient réellement insupportable. Je sanglote, je n’en peux plus, je veux rentrer au village…

Au même moment le bruit de chaîne en mouvement me glace le sang. L’animal remue sa tête en se levant doucement. Son grognement n’a rien de normal, c’est une vraie bête sauvage. Désespérée je ferme les yeux et pris la déesses Hylia. Je ne veux pas mourir…J’entends le loup se déplacer, grogner. Un nouveau sanglot m’échappe, je reste tétanisée. Il n’y a plus aucun bruit puis comme un espoir j’entends sa voix m’appeler.

-Tp ?

J’ouvre mes yeux et regarde en direction des barreaux mais personne. Je ris, je deviens folle ?

-Par la déesse, tu es recouverte de sang !

Je reste un moment bloquer, mes yeux se dirige vers l’animal. Celui-ci me regarde de ses yeux bleus envoutant. Je cligne des yeux, c’est un rêve ? Ça ne peut-être qu’un rêve. Le loup se déplace de part et d’autre de la cellule trainant sa chaine derrière lui. Mes lèvres trembles.

◇L'ange des trois ◇ Tome 1 { Link X Reader }Où les histoires vivent. Découvrez maintenant