Au bord de la dépression

141 14 3
                                    

Ô cœur
Ne sois pas triste , ô cœur, ou bien meurs de chagrin
Nos tourments ici-bas trouvent toujours leur fin
Tu aimes un homme , tu le trouveras au paradis
Car seul le paradis pourra te le donner
Ainsi , cherche ta voie , aspire à posséder
Ce qui , jour après jour , doit t'échapper ici
Tu aimes un homme aux beaux airs de gazelle
Sa grâce ensoleillé captive les regards
Les entrailles en feu le cœur au désespoir
Suppliciée , je pleure , mon amour pour lui
De mes larmes sans fin le flot se renouvelle
D'un amour passionné , les larmes sont la preuve
Et le cœur affligé n'a pas meilleur témoin
De la peine secrète où le met à l'épreuve
Un homme honnête et de chaste maintien
Si seulement les jours heureux de répétaient !
Las ! Qui les vit jamais revenir sur leur cours ?
Allons console toi montre ta fermeté
Car le temps ne tue pas mais accroît ton amour
Le revoir ? Il est si loin , trop loin ! L'envie
A fait son œuvre . Entre lui et moi tout est changé
Jusqu'à quand vas-tu , pauvre cœur , t'affliger ?
Mon mal a trop duré : seigneur , entends mon cri !

Je t'aime , ô mon amour , comme seul peut aimer
Un coeur épris qui n'a que faire des obstacles
Pitié pour moi ! Je brûle , accablé de tourments
Les entrailles en feu , le cœur triste et dolent
Le désir m'assassine , et le jour en sa course
N'est que larmes , la nuit rien que plaintes angoissées
Voyez ces pleurs sans fin , ce cœur incendié
Ces paupières noyées d'où jaillissent des sources !
Si seulement la mort avançait sa venue
Homme trop beau et trop aimé ! Je suis perdue !


 Cœur Brisé , PoésieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant