Chapitre 2

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Arrivée chez moi j'aperçois Denver allongé sur le canapé, comme s'il n'avait pas de chambre ici. Il occupe la chambre d'ami quand il nous rend visite.

- Hey Den, devine qui j'ai croisé au parc ?

- Mmh, casse-toi tu vois pas que je dors là ?!

C'est toujours aussi agréable de parler avec lui quand il est fatigué... de parler avec lui tout court enfaite

- Non tu ne dors pas. Lui répondis-je

- Bon quoi encore ???!

- Bah j'ai croisé Tayler ! Et il était complètement bourré !

Il se lève alors surpris

- Il était dehors ?? Mais il avait dit qu'il allait passer la nuit chez sa mère.

- oui et il y avait deux autres gars avec lui, on aurait dit des dealers

- Ça doit être Curt Jey et Stanley

- Et oui et d'ailleurs ce Curtis il est venu me parler quand il m'a aperçu

- Ne t'approche plus jamais deux, et c'est un ordre. Je les aime pas trop eux, ils n'ont pas une bonne réputation.

- A bon pourquoi ?

- Ils font parti d'un sorte de gang et attirent que des problèmes à Tayler pour je ne sais quelle raison que m'a jamais avoué Tayler. Bon demain quand on rentrera à l'appart je lui demanderai ce qu'il faisait là-bas.

- attend mais, vous habitez ensemble ???

- Bah oui on est coloc, maman ne te l'a pas dit ? ça fait pourtant 2 ans

Ça fait deux ans que mon frère vie avec lui et je n'étais même pas au courant ??

Mes prières n'ont donc pas été entendu...

- Et pourquoi personne ne m'en a parlé, on me dit jamais rien a moi

- mais de toute façon tu ne l'aime pas donc il n'y a pas vraiment d'importance à ce que je te le dise. Repris mon frère

- mais quand même ! Je fais comment moi si je veux aller chez toi ???

- bah tu viens et c'est tout

- avec ce crétin dans les parages ?

- Bon s'il te plaît, dégage de là microbe j'aimerai dormir, j'ai beaucoup travaillé aujourd'hui, dit-il les paupières fermés

Denver travail à temps partiel dans une entreprise de fruits et légumes où il droit préparer des livraisons. Et à côté il fait pompier volontaire ça a toujours été son rêve d'être pompier.

Je monte alors dans ma chambre frustrée.

- D'accord mais arrête de m'appeler microbe ! Dis-je en claquant la porte du salon,

Pourtant avec  mon frère on se dit tout, je ne comprends pas pourquoi il ne m'a rien dit. Je savais pourtant qu'ils en avaient déjà parlé, mais je ne savais pas que ce projet avait aboutis.

Je me blottis alors dans mon lit et m'endors sans trop me prendre la tête

****

2:35 du matin

Je suis réveillé par un bruit venant de ma fenêtre. Terrifiée je m'éloigne de celle-ci avec ce que j'ai pus trouvé sous la main.

Je tiens ma brosse à cheveux contre ma poitrine comme si elle allé me protéger du danger. J'hésite fortement à allez réveiller mon frère mais je suis paralysée. Débile que je suis j'ai laissé ma fenêtre ouverte, ça fait un peu psychopathe mais je dort toujours ma fenêtre à moitié ouverte mais avec seulement un petit espace, ce que je regrette vite parce que voila que j'aperçois des doigts essayant de se faufiler dans la pièce.

Ma maison était assez facile d'accès donc n'importe qui pourrait rentrer sans aucun problème, il doit y avoir à peu près 2 mètre seulement entre le sol et la fenêtre de ma chambre.

Quand je commence à voir la silhouette de cette personne je recule doucement toujours aussi tétanisée. Puis les mêmes mains lève la fenêtre d'un geste furtif et commence à passé ses jambes précipitamment.

Dans la panique je me met à lui hurler :
- sortez de ma chambre !

Je me précipite à allumer la lumière de ma lampe de chevet. Puis grâce à celle-ci je commence à apercevoir son visage qui m'était plus que familier.

- Wow du calme Layla c'est moi, et crie pas comme ça putain tu vas réveiller tous le monde.

- sérieusement y'a que ça qui t'inquiète là ??!
Dis-je furieuse.

Le mec débarque chez moi comme un cambrioleur et en plus de ça il a le culot de me dire de me calmer ??!!

- Je suis désolée mais j'avais pas le choix,
et puis qu'est-ce que tu fais avec une brosse à cheveux dans les mains, c'est pas avec ça que tu vas tuer quelqu'un.

- Je m'en fous tu m'as fais peur-

Tayler ce précipite vers moi me mettant une main contre ma bouche quand soudain on entend un voix masculine assez grave et effrayante crier son nom juste en bas de chez moi, dans la ruelle.

- Tayleeeeer, n'est pas peur, viens on ne veut pas d'ennuie, juste ce qu'on t'as demandé et on te laisse tranquille, promis

Puis il enlève sa main de ma bouche pour la diriger dans ma main et la sert dans la sienne pour me reculer de la fenêtre.
La situation était terrifiante et j'avais trop de question à lui poser, déjà qu'est-ce que ce mec faisait là à crier au beau milieu de la nuit, et pourquoi il le cherché ?

Dans son regard je voyais qu'il était terrifié malgré qu'il essayait de garder son sang-froid.

Alors il glissa le long du mur sur lequel on était appuyé pour s'assoir, posant ses mains dans son visage .

Alors que la voix du type s'éloignait Tayler pris une longue respiration

- putain, c'est la merde

- mais c'est quoi cirque, et c'était qui lui ?

- pose pas de question s'il te plaît et fais comme s'il ne c'était rien passé et comme si je n'étais jamais venu.

Il est pas sérieux là ?

- comment veux-tu que je fasse comme s'il ne c'était rien passé alors que tu as débarqué dans ma chambre et qu'un mec super terrifiant était devant ma rue.

- Jai dit pas de question, me dit-il froidement

Il se releva sans me jeter un seul regard et repartit sans rien dire par ma fenêtre.

- Tayler !!!! Criais-je alors qu'il escalada ma fenêtre

Il se retourna face à moi le regard vide

Ce regard qui me crispa instantanément.

Ce regard que je n'avais jamais vu sur lui me regardait en ce moment même.

Je ne reconnaissait plus la personne qui se tenait devant moi. Cette personne qui aimait tant faire des blagues avait disparu, et c'est a ce moment précis que je le compris.

- Ferme-là putain,  je ne veux pas que ton frère sache que je suis là, alors je te le redemande, fais comme si je n'étais jamais venu dans cette chambre.

Ma vu se troubla, j'avais peur

- Va te faire foutre Tayler et dégage de ma chambre.

Il se retourna sans l'once de pitié dans son regarde et disparu de mon champs de vision.

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So many reasons to hate you Où les histoires vivent. Découvrez maintenant