Ugly perfections by avxleawrites traduit en français

Chapitre 2 - Mère

Je frappe à la porte de ma mère , j'ai senti le poids de l'incertitude commencer à s'installer.

Mes mains on tellement secoué que j'ai failli laisser tomber l'assiette de nourriture que je lui avais achetée.

J'ai réussi à remplir le réfrigérateur et j'ai passé plus de temps au petit déjeuner aujourd'hui.

Cela a pris des siècles, mais je l'ai obtenu aussi parfait que possible.

Je dois faire ça.

Quand je n'entend pas et ne réponds pas, j'ouvre lentement la porte. Son dos était face à moi quand je suis entré.

Je pouvais presque sentir la culpabilité et le désespoir dans l'air, cette scène était devenue beaucoup trop familière.

"Mam, je peux entrer ?" Je demande
doucement

"Oui, bien sûr", dit-elle faiblement

Alors que j'entrais plus loin dans la pièce, le silence épais nous a enveloppés tous les deux. "Je t'ai apporté de la nourriture"
Son dos était tourné vers moi, courbé et immobile.

Ce n'est que jusqu'à ce que je me sois assis à côté d'elle qu'elle m'a finalement affronté.
La voir dans cet état fragile, si fatiguée et brisée, a suscité une tempête d'émotions en moi. C'était comme si une partie de mon propre cœur s'était brisée à côté du sien.
La première chose que je remarque, ce sont ses yeux.

Ses beaux yeux bruns, qui étaient autrefois si pleins de lumière et d'amour, sont devenus complètement obscurs. Et ses traits du visage... une fois rayonnant de chaleur, étaient devenus pâles et dessinés, comme si elles étaient épuisées de vitalité.

Et les croissants sombres sous ses yeux comme des taches d'épuisement et de désespoir. Ils ont beaucoup parlé des nuits blanches, des heures agitées passées dans la solitude de son monde frappé par le deuil.

Je voulais l'envelopper d'une étreinte chaleureuse, pour lui rappeler qu'elle n'était pas seule, mais que le poids de sa tristesse semblait impénétrable.

Elle souffre tellement et ça me fait mal au cœur de la voIr comme ça. Une profonde douleur dans mon cœur pour la femme qui m'avait nourrie, m'a aimée.

Maintenant, c'était mon tour.
Je lui force à sourire quand je lui donne le plateau avec une pile de crêpes moelleuses. J'avais pris un soin supplémentaire ce matin, en arrangeant soigneusement les pépites de chocolat en forme de visage souriant, "J'ai acheté votre préféré."

Alors que l'odeur des crêpes chaudes souffleait dans l'air, j'ai regardé son regard passer du sol vers le plateau dans mes mains.

Pendant un seul moment, ses yeux se sont adoucis, un soupçon de surprise se mêlant au chagrin qui s'accrochait à ses traits.

C'était une petite victoire, une lueur d'espoir que peut-être, juste peut-être, ce petit geste pourrait percer les murs de son chagrin.

"Merci", a-t-elle dit alors que je mettais
soigneusement les crêpes chaudes sur ses genoux, le bout des doigts traçant le contour du visage souriant.

Bien que ses yeux soient restés ombranés et son sourire fragile, je me suis accroché à la croyance que ce moment avait le potentiel d'enflammer une étincelle de guérison dans son esprit blessé.

Et pour une fois, un sentiment chaleureux m'a
traversé. Mes sours ont apprécié leur petit déjeuner,ma mère mangeait enfin.

Même s'il n'y en avait pas assez pour moi, la seule pensée que j'avais enfin fait quelque chose de bien m'a rempli de tant de joie.