Liaisons interdites

Chapitre I : Le passé à nos portes

Layïara

*sonnerie du lycée*

Je suis fatigué de ces cours, vivement le BAC pour être tranquille !

Après plus de cinq ans, je peux enfin respirer et vivre une vie tout à fait normale. Fin je dois quand même rester sur mes gardes.

Après cinq ans j'ai pu trouver une famille qui a bien voulu de moi et qui m'a adopté. J'ai donc des frères et sœurs, ainsi que des parents adoptifs qui ont voulu tout savoir sur moi. J'ai dû leur raconter qui j'étais et ce que je fuyais. Ils m'ont tout de suite pris avec eux, ne doutant pas de moi ni de ce que je pouvais faire. Ils n'ont pas eu peur de moi comme d'autres avant eux.

Quand je me mets en colère, tout ce que j'ai appris refait surface et détruit ce que j'essaie désespérément de construire par une seule et unique émotion... La peur.

Ils sont bon avec moi et les frères et les sœurs que j'ai pu avoir grâce à mon destin aussi horrible et sanguinaire soit-il sont très solidaire, alors je vis maintenant à leur côté et je me sens bien comme si j'avais toujours été des leurs.

-Et dire qu'on a deux heures de philo juste après me donne des envies de fugue et de ne jamais remettre les pieds dans ce lycée. Dit Cléophée comme si le fait d'avoir choisi de continuer en générale était la faute de l'éducation national. On se met bien à côté les filles pas vrai ?

-Bien évidemment, comme si passer deux heures en philo était supportable en étant chacune à une place différente. Rit Nhynah.

-Et puis le prof est assez cool donc on n'a pas de soucis à se faire. Dis-je en étant submergée par ce qu'il y a autour.

-Je sais que ce n'est pas le cour le plus intéressant du monde mais on rigole assez bien donc je vote pour, renchérit Nhynah avec une pointe d'hilarité.

[...]

???

J'ai une mission et on ne m'accordera pas d'autres chance. J'ai déjà assez merdé comme ça. Je dois suivre le plan. Les faire payer leurs péchés en les emmenant au Temple. Les Dieux l'on prédit. Chaque traître doit payer par le prix du sacrifice.

Mais chaque chose en son temps. Je dois d'abord les retrouver. Et il m'aidera, j'en suis persuadé.

[...]

Moscou, Russie

Le trajet fut un désastre. Je suis complètement perdu. Je ne dois pas me laisser submergé. Je dois réussir coûte que coûte.

Malgré l'épuisement réputé des voyages longue durée, je suis devant un bâtiment. Un bâtiment qui comporte l'une des plus grandes queues d'être humain que je n'ai vu de ma vie.

Une file indienne si énorme qu'on ne peut pas la louper. Il faudrait des heures avant de pouvoir passer les gardes plus les portes.

Fin, ça c'est dans les meilleures situations. Cela étant, il y a les autres, ou la tenue ne te permet pas d'y accéder, ensuite la tête du client, si elle ne revient pas à ses gorilles. Bh tu ne rentres pas.

Mais bien évidemment, je ne suis pas concerné par cette mascarade. Je passe bien évidemment devant tout le monde sans le moindre mot et le visage fermé jusqu'à arriver en bout de file où se trouve les gardes de sécurité.

Je passe devant un groupe de filles sans y prêter attention. La seconde d'après, juste derrière moi, une femme me tape le dos. Pas la tape qui dit "excusez-moi" non plus tôt celle qui dit « Ca va je te dérange pas. » Je ne prends même pas la peine de me retourner,  ça n'en vaut pas le coup.