Détruit - Manas × Ash

Chapitre 7 - Los Angeles

Cela faisait déjà quelques mois que je côtoyer régulièrement les amis de Marceau. On allait sur le toit et on discutait de tout et de rien. J'aimais les avoir avec moi, même si je sais bien qu'un jour il n'y aura plus de nous. Et ça m'effraye énormément. Je ne veux pas encore avoir à souffrir comme ça. Mais ils sont tellement gentils et bienveillant avec moi. 
Surtout Manas. Il est si beau, si gentil, si mignon... Mais à quoi je pense putain ? Faux que je parte d'ici. Les garçons sont en voyage pendant au moins un mois alors il ne remarqueront pas mon absence.
Je prépare mes affaires vide mon appartement et pars de chez moi. Je dois rejoindre Alix, à Paris dans quelques heure et après on part. Je ne sais pas où mais on s'en vas.
>>>>>
Je viens d'arriver à Paris et au loin je vois Alix. Elle court vers moi et me prend dans ses bras. Elle m'avait tellement manqué !

- comment tu vas ?
- pas la forme c'est pour ça qu'on s'en vas !
- tu veux aller où ?
- peu importe !
- ok super. J'ai une amie qui habite à Los Angeles si tu veux on va là bas ?
- ok grave on fait ça !

On monte dans l'avion, on a 8h de vol avant d'arriver. Durant ces 8h de vol, on a énormément parler de notre vie actuelle, on a reparlé du lycée et de tout les problème qu'on a eu. On a parlé des études, on a parlé de tout.
Je ne lui ai simplement pas dit pour mon frère. Marceau est le seul au courant. Je sais qu'un jour il faudra que j'en parle mais pour l'instant je n'es pas la force de le faire.
Enfin bref. On a énormément parler.
>>>>>
On vient enfin d'arriver sur le sol américain. Alix m'a dit que dans 20/25 minutes on serai chez son amie. Elle m'a aussi dit que demain, il y aurai des amis à son amie qui allait venir chez elle pour passer quelques jours.
25 minutes plus tard.
On est enfin arrivé devant chez son amie. Elle s'appelle Léna. Elle possède une énorme villa, c'est le cas de le dire !
Bref.
On rentre chez elle, elle nous accueille très bien, en nous montrant les chambres qu'on a etc. Elle nous explique par rapport à ses amis pour demain et on s'installe.
Alix, voulais resté avec son amie Léna, mais moi j'avais besoin de bouger et d'aller marcher alors c'est ce que j'ai fait.
Je me suis changer et je suis partie marcher.
Je me suis posée sur la plage et j'ai regardé les vagues. J'aime regarder la mer. J'ai toujours aimé ça mais je ne sais pas réellement pourquoi.

- ça va ?
- hein ? Oh oui..
- je peux m'assoire ?
- si tu veux
- tu t'appelles comment ?
- Ash et toi ?
- Jordan. Tu vis ici ?
- bientôt peut être..
- et qu'est-ce que tu fais là toute seule sur la plage ?
- je regarde l'océan.
- ça te plais los Angeles ?
- c'est plutôt sympa
- tu veux que je te présente mes amis ?
- je veux pas d'amis
- pourtant tu es entrain de t'en faire un !
- c'est toi qui est venu me parler
- tu veux pas t'amuser ? On fait une fête ?
- j'ai pas envie non.. je suis bien ici.
- comme tu veux. Tiens je te laisse mon numéro au cas où.

Il me tent un papier et repart de là d'où il venait. Et je reste là, à regarder le coucher de soleil et à trop penser.
Certains sentiments sont comme de vieux amis. Dans mon cas, c'est la dépression. Les jours ou ça va j'arrive à ne pas y penser, je me souviens juste de ce que ça fait. Je me souviens de l'obscurité, mais ouais, ça fais bizarre de ressentir ça à nouveau. C'est comme se rappeler d'un endroit qu'on a connu, et y retourner pour de vrai. Être à nouveau là. Ressentir ce que ça fait. Ça peu commencer doucement ce genre de phase, une simple pensée négative du genre, «j'ai pas envie d'être là» rien de plus. On l'a chasse de notre esprit comme une mouche, une odeur désagréable. Et quand ça attaque fort. Quand on se fait prendre tout entier, ça devient qui on est. Et il n'y a plus rien d'autre. A l'extérieur on est pareil, on s'épuise en sourire et en faux-semblants. Mais a l'intérieur c'est pas la même histoire. On commence à se détester. On se sent seul. Et même si on rencontre quelqu'un qu'on aime, la solitude fait qu'on est pas réellement présent pour cette personne. On croit savoir ce que les autres vivent, mais c'est faux. On sait jamais ce qu'il se passe dans la tête de quelqu'un d'autre. On se livre tous à une bataille invisible. On a tous une part d'ombre. 
-------------------------------------------
Le dernier paragraphe vient pas de moi, ça vient de la série "Ginny et Georgia".