2. Quand toute une vie part en une seconde

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Avant de commencer ce chapitre 2, je voulais vous remercier pour l'accueil du chapitre 1 sur Discord et Instagram ! Et merci pour vos retours je les prends en compte !

Ils se mirent alors en route aussitôt. Plus ils marchait, plus la route devenait sombre et peu rassurante. La jeune femme reste alors derrière l'homme qui l'accompagne. Quand ils arrivent sur place, le blondinet sort une clef pour ouvrir l'immense portail qui se dresse devant eux, la porte s'ouvre et pousse un grand grincement qui résonne dans la forêt. Tout cela paraissait alors très peu rassurant. Musa regarde alors son invité.

-"Vous n'entrez pas ?" interroge-t-il. -"C'est que.. c'est pas commun.. Votre maison à la réputation d'être habité par un psychopathe.." lui répond-elle assez angoissé. L'homme regarde alors le manoir essayant de comprendre la jeune femme. -"Mais, je ne suis pas un psychopathe, je vis seul ici" lui répond de façon étonné. "Quand les gens s'approchent d'ici ils disent ressentir un malaise et aucune lumière n'est allumé" lui explique elle en s'avançant. Il ne dit plus rien et se contente d'avancer en regardant droit devant lui. 

Depuis la première fois qu'ils se sont vu, Musa n'a jamais regarder la femme une seule fois dans les yeux. Désormais ils se retrouvent face à une immense porte en bois, il l'ouvre. Une petite fille avec de drôles de traits doré sur sa joue surgit -"Aoi ! J'ai vu Sancy sur les enregi-..." la petite fille se tut. Elle regarde de haut en bas la personne qui accompagne Aoi. La femme n'est pas bien grande, elle à d'étranges yeux jaunes avec lesquelles elle regarde la petite fille de façon intrigué, elle a un visage fin et deux grains de beautés sous chaque yeux, et une cicatrice sur le nez. Chose peu commune, elle porte des gants en été. 

La petite regarde alors l'homme -"Tu as kidnapper cette femme ????? ENCORE ?". Aoi regarde Humis sans avoir compris sa blague, pendant que ce duel de regard se passe entre les deux, la jeune femme recule, très peu rassuré. Cette réaction semble amusé l'enfant qui se mit à rire. -"Tu as vraiment cru qu'il kidnappait les gens toi ! Ahahahha ! ai plus confiance que ça il ferai même pas de mal à une mouche !" dit-elle en riant. Aoi garde son regard fixé sur Humis. -"Alors toi je te jure je vais te mettre à la casse" dit-il sur un ton sérieux. Le robot prit peur et s'enfuit. 

-"Je m'appelle Kumo MANSHI, et vous j'ai cru comprendre que votre prénom était Aoi" elle le regarde dans les yeux alors que lui, fuit du regard, -"La personne qui vous a donner ce prénom a bien choisit, vos yeux sont d'un bleu magnifique" lui dit elle en souriant. Il relève la tête, et la regarde dans les yeux, étonné de ce compliment. Il n'est pas habitué à ce qu'on lui dise des compliments. Ses jouent rougissent, et il se mit à briller un peu, en voyant cela, la femme se mit à ricaner trouvant ça amusant. -"Vous-.. hum.. Vous avez des yeux étrange.." lui dit elle en fuyant de nouveau son regard. Elle le regarde, intrigué et ne sachant pas comment prendre ses paroles. 

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Elle regarde autour d'elle, regardant les photos aux murs. Kumo s'avance et regarde attentivement et silencieusement les photos. Elle s'arrête devant une photo. Elle la regarde se posant mille et une question.

Pendant de longues minutes, elle contemple cette image

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Pendant de longues minutes, elle contemple cette image. le blondinet la rejoint voyant qu'elle ne bouge plus, il l'as regarde intrigué. 

-"C'est votre famille ?" lui demande elle toujours intrigué. Il lève alors la tête pour lui aussi regarder cette photo. L'atmosphère change. Comme si, Aoi était passer d'un homme imposant et sévère, à un petit enfant, nostalgique et triste. Kumo regarde alors Aoi. Ses yeux brillent toujours d'un bleu magnifique, et ses yeux son fixé sur l'image. Ses yeux s'humidifient. Elle se sentis mal pour lui ayant compris qu'elle dit une boulette. -"La.. la personne qui prenait la photo" il montra du doigt l'homme qui a la tête coupé en deux à cause du cadre -"C'était mon grand frère.. Il.. est mort par ce que j'ai fais une faute d'inattention.. " dit-il la voix tremblante. Elle regarde le cadre et compris. -"Rednight c'était lui.. il est mort pendant que vous étiez en mission, pendant une attaque, les Hubios était plus d'une cinquantaine-.." elle n'eu même pas le temps de finir sa phrase qu'elle ressenti un mal être énorme. Kumo regarde alors le blondinet, et remarque que sa respiration est rapide, sanglotant silencieusement. 

Elle comprit que l'atmosphère de la maison changeais en fonction des humeurs d'Aoi. Il recule. Regardant fixement devant lui, il revoit en boucle la scène de la mort de son frère. 

C'était il y a 1 an, un jour de pluie, il eu la plus grande attaques d'Hubios que Sokko n'a jamais connu. Une cinquantaine attaquaient en même temps. Musa et Rednight sont donc allé sur place. Akai n'avait qu'un katana pour se battre tandis que son petit frère lui avait un don, les ondes et les vibrations, pourtant ce n'est pas leur seul différence, le plus jeune refusait du tuer, estimant que personne n'a le droit de choisir qui vie et qui meurt, alors que l'ainé lui, ça lui était égale car ceux qu'ils affrontaient on tué des centaines d'innocents à peine avant. 

Pendant ce combat, ils surveillaient les arrières l'un de l'autre. Alors qu'Aoi lui s'occupais de les mettre hors d'état de nuire en les assommants ou les envoyant au tapis, Akai lui les faisaient manger les pâquerettes par la racine. Aoi tape du pied avec son talon afin que le sol tremble pour déstabiliser les monstres qui se dirigent droit vers lui, Akai lui n'était pas si près de lui à cet instant, alors que le sol tremblait en face de Musa, derrière un des  cyborgs bondit sur le blond après avoir rendu le sol mou afin de lui bloque les jambes. 

Des centaines de bouts de verres sont alors envoyé dans son dos à une vitesse beaucoup plus rapide. Akai eu à peine le temps de bondir sauver son petit frère qui était dos à lui et occuper à s'occuper des autres. Le bruit du corps de l'ainé retentit derrière le cadet. Pour Aoi, tout s'arrête. Le cœur de son frère qu'il entendait battre depuis le début du combat viens de cesser. Il reste statique, le dos tourné au cadavre de son grand frère. Il t'entendit plus aucun son. Le Hubio finit alors sa chute sur Musa qui le prend et l'écrase au sol, il lui arrache alors sauvagement la tête, et vois le liquide noir qui le compose couler d'un tuyau de son cou.

Enfin. Il décide de se retourner. Il voit alors le corps de son grand frère, étendu sur le sol, gisant dans une marre de sang. Il le retourna et le regarda en tremblant. -"Akai-! Réveille toi ! c'est pas drôle cette blague tu me l'a faites des dizaines de fois-!.." lui hurla-t-il dessus en le secouant. Aoi se mit à briller en serrant le corps de son frère devenant de plus en plus froid. Alors que le reste de l'armée s'avance vers lui, une onde de choc le envoient tous s'écraser dans les bâtiments alentours. En larme, il se relève alors en tenant le corps de son frère. Pendant que les gens aux fenêtres filmaient la scène silencieusement, d'autres pleuraient la mort du héros Rednight, Aoi entendit quelqu'un rire nos loin d'ici. En tournant la tête il vit alors une femme aux cheveux violet qui riait. Ce visage lui était familier. 

Quelques jours plus tard, Aoi enterre son grand frère en compagnie de leur père, en haut une colline où ils adoraient aller étant enfant. Et doit désormais s'occuper seul du manoir. 

Aoi regarde alors cette même photo et se met à regarder son père sur la gauche de la photo. Quant à leur père, il avait disparut quelques jours après le décès de son fils ainé. 

Laissant seul, le fils cadet faiblir de jour en jours, dans la solitude et vivant dans la nostalgie d'une famille et d'un entourage. 

Quand toute une vie part en une seconde, comment faire pour se relevé et affronter seul ce qu'on affrontait avant à plusieurs. 


-Noriba-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant