CAIUS VOLTURI

Chapitre 4 : Pris au Piège

Après avoir découvert la véritable nature de la potion qui avait conduit à la disparition de Harry et son lien avec les rois Volturi, Severus Snape se sentit submergé par un mélange d'excitation et d'appréhension. Il savait qu'il devait partager ces découvertes avec Albus Dumbledore, le directeur de Poudlard, pour aider à résoudre cette situation complexe.

D'un pas déterminé, Snape quitta son laboratoire et se dirigea vers le bureau de Dumbledore. Les couloirs de Poudlard étaient calmes, mais l'urgence qui pesait sur Snape semblait résonner dans chaque pas qu'il faisait.

Arrivé devant la porte du bureau de Dumbledore, Snape frappa doucement et entra lorsque la voix aimable du directeur l'invita à entrer.

"Severus, que puis-je faire pour toi ?" demanda Dumbledore, levant les yeux de ses papiers.

"Directeur," commença Snape d'une voix solennelle, "j'ai fait des découvertes importantes concernant la potion qui a explosé en classe de potion et la disparition de Harry Potter."

Dumbledore s'assit plus droit dans son fauteuil, l'expression de curiosité mêlée d'inquiétude. "Je t'écoute, Severus."

Avec soin, Snape exposa les résultats de ses recherches, expliquant la nature de la potion d'âme sœur et le lien entre Harry et les rois Volturi. Il mentionna également la potion de localisation qui avait révélé où se trouvait Harry, et il montra l'image qu'il avait capturée de Volterra.

Dumbledore écouta attentivement chaque mot, son regard pénétrant scrutant Snape avec attention. Une fois que Snape eut terminé, Dumbledore resta silencieux pendant un moment, absorbant l'ampleur des révélations.

"Une situation complexe, en effet," admit Dumbledore enfin. "Il semble que les mondes magiques et vampiriques soient étroitement liés dans cette affaire. Il est crucial que nous agissions avec prudence."

Snape hocha la tête, un sentiment d'urgence grandissant en lui. "Que devons-nous faire maintenant, Directeur ?"

Dumbledore se leva de son fauteuil, sa voix empreinte de gravité. "Nous devons contacter les rois Volturi. Si Harry se trouve en Italie, nous devons comprendre leur intention et chercher à résoudre cette situation de manière pacifique."

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Harry se tenait dans une chambre sombre et silencieuse à Volterra, son cœur battant à tout rompre. Les événements qui l'avaient conduit jusqu'ici semblaient relever du domaine de l'irréel, et il avait du mal à saisir l'ampleur de la situation dans laquelle il se trouvait.

Les murs de la chambre étaient ornés d'une décoration élaborée et étrange, des symboles et des motifs inconnus qui semblaient évoquer une époque lointaine et mystique. Des torches aux flammes vacillantes projetaient des ombres dansantes sur les surfaces, créant une ambiance à la fois envoûtante et inquiétante.

Harry sentait une nervosité grandissante en lui. Les paroles de Marcus, le regard curieux d'Aro, tout cela le hantait. Il était pris au piège dans un monde qui lui était étranger, entouré de créatures dont les désirs et les motivations lui échappaient en grande partie.

Alors qu'il s'asseyait sur le bord d'un lit sculpté avec minutie, Harry ne pouvait s'empêcher de penser à sa situation précaire. Les vampires étaient des prédateurs, et bien qu'il ne puisse pas entendre les pensées de ceux qui l'entouraient, il pouvait sentir la tension dans l'air.

Il se rappela le repas sinistre qu'il avait vu lors de son arrivée. Les corps sans vie, les regards affamés, tout cela l'avait rempli d'une terreur instinctive. Harry avait l'impression d'être sur le point de devenir un casse-croûte, une proie vulnérable pour des créatures dont les désirs étaient bien différents des siens.

Sa baguette magique était dans sa poche, mais il savait qu'elle serait d'une utilité limitée face à des adversaires aussi puissants et rapides que les vampires. Il cherchait désespérément un moyen de s'échapper, de retrouver son chemin vers Poudlard et de rejoindre ses amis.

Alors que les minutes passaient, l'angoisse de Harry grandissait. Son esprit était en ébullition, cherchant des solutions à cette situation désespérée. Il devait trouver un moyen de comprendre le lien entre lui et les rois Volturi, et peut-être, juste peut-être, il pourrait gagner leur confiance et éviter un destin funeste.

Mais pour l'instant, Harry se trouvait piégé dans cette chambre obscure, aux prises avec des doutes et des peurs qui menaçaient de le submerger.

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Alors que l'atmosphère tendue régnait dans la salle des trônes de Volterra, une présence inattendue fit son entrée. Les portes s'ouvrirent lentement, laissant entrer un phénix majestueux aux plumes flamboyantes. Les flammes qui dansaient sur son corps évoquaient la chaleur et la puissance du soleil.

Les rois Volturi se figèrent, leurs regards se tournant vers le phénix avec étonnement. Aro, d'un geste curieux, tendit le bras et le phénix se posa gracieusement sur son poignet. Sa présence emplissait la pièce d'une aura mystique et envoûtante.

Alors que les rois Volturi observaient le phénix avec une fascination mêlée de méfiance, le majestueux oiseau tendit sa patte, dévoilant une lettre soigneusement attachée à sa griffe. Aro prit la lettre avec précaution et la déroula, ses yeux parcourant rapidement les mots inscrits.

D'un geste fluide, Aro commença à lire à haute voix, sa voix résonnant dans la salle des trônes.

"Chers rois Volturi,

J'espère que cette lettre vous parvienne en toute sûreté et que vous la considérerez comme une offre de dialogue et de compréhension entre nos mondes.

Nous sommes conscients de la situation délicate qui entoure la présence de Harry Potter à Volterra. Cependant, nous croyons fermement en la nécessité de parvenir à une résolution pacifique et mutuellement bénéfique.

Harry est un être cher pour nous, et son absence à Poudlard a créé un vide que nous souhaitons combler de manière harmonieuse. Nous vous prions de considérer l'idée d'un échange d'informations et de dialogues ouverts, dans le but de garantir la sécurité et le bien-être de Harry, ainsi que le maintien de l'équilibre entre nos mondes.

Nous vous prions de nous accorder l'opportunité de discuter en personne, si vous le jugez approprié. Notre désir est de préserver la paix et de créer des ponts entre nos mondes, plutôt que d'aboutir à des conflits inutiles.

Cordialement,
Albus Dumbledore"

Le phénix inclina la tête d'une manière solennelle, comme s'il comprenait l'importance de la mission qui lui avait été confiée. Les rois Volturi échangèrent des regards, semblant réfléchir aux implications de la lettre de Dumbledore.

Aro se leva de son trône, son expression mêlée de curiosité et d'intérêt. "Il semble que Dumbledore soit ouvert à la discussion. Peut-être est-il temps que nous nous réunissions pour discuter de cette affaire."