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~Jusqu'à ce que mon réveil sonne

Plongée dans le noir
J'ouvre mes yeux, je frissonne
Encore une fois, ce soir
J'ai rêvé de toi jusqu'à ce que mon réveil sonne

J'ai à nouveau vu ton regard
Sur ce canapé, puis sur le lit
À nouveau cette sensation de corbillard
Si j'avais pu bouger, j'aurai réagi
Mais mon sang s'était glacé
Je sentais tes mains couler-
Sur mon corps innocent
Je rêve de nous dans une marre de sang

Si je pouvais oublier
Cette sensation
Que tu étais, à genoux sur moi, shootée
Car tu en as profité, une agression

Ça à commencer sur le canapé
Tu m'as demandé de descendre
"Pour se reposer"
Je t'ai suivi, entre deux cendres
Ça à continué dans une pièce toute verte
Nous étions allongé
Côte à côte, c'était ma première alerte
"Aller, ce sera cool, et puis on es bourrés"

J'avais abusé de fumée et de vodka
Tu en as profité pour abuser de moi
Alors que j'étais incapable de me débattre

Je te répétais d'arrêter
D'enlever tes mains de ma peau
Et tu continuais de me toucher
Entre deux de mes sanglots

Tu baissas mes tissus
J'entendais le son que faisais ta ceinture
Tu étais au dessus
J'aggripais la couverture

Je continuais inlassablement de te supplier
Tu continuais inlassablement de me répéter
"Laisse toi faire, je serai rapide"
"Arrête de refuser" J'étais livide.

Quelqu'un t'as surpris, et t'as fais fuir
Il m'as regarder, et m'as faite culpabiliser
Ensuite il m'as saisie
Et ça a recommencé

Tu es parti te coucher,
Et tu as prétendu que tes souvenirs étaient embrouillés
Mais en un regard, j'ai su que tu mentais.
Tes yeux me criais la vérité

Plus tard, dans cette même soirée
Je me dégoûtais
Après avoir vomi en pensant à tes mains
J'étais déjà, de moi, si loin
Mon esprit regardais mon corps partir
Mais mon esprit ne pouvait pas agir

Il es revenu dans une pièce humide
Il m'as prise par les épaules
Il m'as posée au sol, il était avide
Sur mes genoux, mon khôl-
Coulais à nouveau sur mes joues

Il a fini ce que tu avais commencé
Là où tu as voulu danser,
Tu as juste battu la mesure
Tandis que lui a danser à n'en plus sentir mes mesures
Cette fois ci, moins d'une demi heure après
Je n'ai même pas eu la force de le supplier..

J'étais incapable de bouger, pleurer ou supplier
Et il en a profité
Sans avoir obtenu mon consentement
Vous avez tout deux attachés mon âme
Vous avez effectués mon emprisonnement
Et après ça, il m'as donné un blâme

Des mois plus tard
J'en fais encore des cauchemars
Je vous vois tout les deux
Je ferme donc les yeux

Et je prie pour que mon réveil sonne.

-Jusqu'à ce que mon réveil sonne Où les histoires vivent. Découvrez maintenant