Avatar 2 : neteyam

Chapitre 10

PDV Nayama

Les Tulkuns étaient partis il y a quelque minutes, laissant l'océan dans un calme profond. J'avais pu revoir ma sœur spirituelle et lui raconter tout ce qu'il s'était passé depuis le mois dernier. Ça avait été riche en émotions, et j'avais pu également lui parler de la famille Sully qui est arrivé il y a pas si longtemps que ça, surtout un en particulier qu'elle avait pu rencontrer.
La sœur spirituelle de ma mère as eu une portée d'enfant, j'ai pu aussi les rencontrer. Ils sont adorables.

Je marche sur le sable chaud allant au point de rencontre pour rejoindre les Sully et les autres. Lorsque j'arrive près des rochers, je remarque que je suis là seul à ne pas être encore arrivé.
Aonung: jamais trop tôt! T'aurais pu te dépêcher un peu.
Je lève les yeux au ciel et répond: si t'es pas content je peux partir aussi.
Il me fixe, souffle et se retourne agacé par ma réponse.

Tsireya passe son regard de lui à moi puis commence son discours.
Tsireya: bon alors j'espère que vous avez bien aimé cette matinée avec les Tulkuns !
Tuk: oui c'était trop bien ! Yen avait tellement ! C'était trop beau ! Dit elle en sautillant sur ses deux pieds pour montrer sa joie.
Je souris amusé par les paroles de la petite Tuk.
Kiri: oui c'était très beau!
Tsireya: je suis très contente que ça vous ai plus alors. Du coup aujourd'hui on va vous apprendre à pêcher et

Tsireya n'a pas le temps de terminer sa phrase que Aonung la coupe.
Aonung: bon on arrête de parler et on va prendre les filet.
Je lève les yeux au ciel avec un sourire dessiné sur mes lèvres et je me dirige vers le sac posé quelque mètre plus loin que Tsireya avait apporté. J'en sort 7 filet et je les distribue puis on se dirige tous dans l'eau.
L'eau est plutôt chaude et nous arrive presque au niveau des hanche. Avec Aonung et Tsireya, nous nous trouvons face à la plage et les Sully face à nous, pour mieux pouvoir leur expliquer les mouvements à faire.

Moi: alors pour pêcher souvent, on utilise des filets qu'on fabrique nous même. Et avec, on a plus de chance d'en attraper plusieurs d'affilée contrairement au harpon.
Tsireya: donc il faut faut prendre entièrement le filet dans les mains puis le jeter et le ramener vers sois. Elle explique cela tout en montrant le geste à faire pour que les 4 Sully comprennent bien le mouvement.

Par la suite les 4 Sully essaient sans succès pour le moment. Je remarque que Tuk a quelque difficulté et s'emmêle avec le filet. Je me dirige vers elle et me met face à elle pour l'aider.
Moi: regarde il faut que tu prennes comme ça le filet. Dis je en lui tendant la bonne partie du filet.
Elle me regarde avec un grand sourire puis me remercie.
Je me relève et sens un regard sur moi. Je tourne mon visage vers la droite et remarque que Neteyam me regarde. Je lui souris et me met à son niveau.

Moi: tu avais déjà pêché avant ?
Neteyam : oui parfois avec moi père on allait au lac pas loin de notre village. Mais j'ai jamais pêché avec des filets, seulement au harpon.
Moi: si tu veux la prochaine foi on pourra pêcher au harpon?
Neteyam: ouais ce serait bien. En plus il y a énormément de poisson ici.
Moi: oui c'est vrai.

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Quelque heures plus tard j'étais dans ma tente en train de fabriquer un collier. Avec les Sully nous avons fait une bonne pêche, nous avons rempli 3 sceaux entiers. Ils s'étaient très bien débrouillés pour une première. Je passe la dernière perle dans le fil et une voix familière et essoufflée signifiant que la personne avait couru.
Tsireya: vite Nayama vient il faut que tu vienne.
Intrigué je fronce les sourcils, pose mon collier et me lève précipitamment. Je suis Tsireya en courant lui demandant ce qu'il se passe.

Tsireya: on a découvert que Lo'ak continu de voir Payakan. Il vient juste de partir, il faut aller voir.
Je hoche la tête et on arrive à la plage, on rejoint Neteyam, Aonung et Rotxo qui avaient déjà appelé les Ilus. Je monte sur le mien, lance un petit regard à Neteyam, dont le visage est fermé par la concentration et sûrement la peur qu'il arrive malheur à son petit frère. Puis on plonge dans l'eau allant le plus vite possible pour retrouver Lo'ak.

Celui-ci ne fut pas difficile à trouver, il remontait assez souvent la la surface pour appeler Payakan, et allait donc pas très vite. Lorsque le Tulkun banni arrive, on s'était caché sous l'eau près de feuille pour ne pas se faire repérer. On était tous en ligne attendant qu'il se passe quelque chose. A ma gauche se tenait Aonung et à droite Neteyam. Puis d'un coup Payakan replonge dans l'eau et Lo'ak se retrouve face à lui.
Neteyam fronce les sourcils d'incompréhension et quelque seconde après l'animal ouvre grand la bouche et Lo'ak rentre dedans.
Neteyam voulu nager rejoindre son frère pour l'en empêcher mais je lui pris la main, le retenant et secoua ma tête de droite à gauche pour lui signifier qui ne fallait pas y aller.

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On était en direction de ma tente, devant nous se trouvait mon père et ma mère. Lorsqu'on est arrivé ma mère s'exclame d'une voix ferme et assez forte : vous êtes responsable ! C'est vous qui lui avais permis de se lier avec le paria !

Mon père continua sur la lancée de ma mère: Nayama et Tsireya vous me décevait beaucoup mes filles.
À ces mots je baisse la tête honteuse.

Mon père s'adresse ensuite à Lo'ak: et toi ? Fils d'un chef de guerre ! C'est indigne de toi !
Derrière nous les deux parents Sully arrivent ne comprenant pas trop ce qu'il se passe.
Lo'ak répondit directement à mon père: Payakan m'a sauvé la vie monsieur, vous ne le connaissais pas.
Mon père hocha la tête choqué qu'il lui ai répondu.
Tsireya : non Lo'ak...
Tonowari pointe un doigt vers lui en le regardant dans les yeux et dit: assis.

Lo'ak s'exécute accompagné de mon père. Il regarde autour de lui et remarque que nous nous sommes pas assis.
Mon père: asseyez vous ! Cri-t-il.
A toute vitesse on s'assoit tout les quatre.
Il continu plus calme que tout à l'heure: écoute mon garçon. Au début les Tulkuns se battaient pour les territoires, puis par vengeance, mais ils ont finit par comprendre que tuer n'engendre que plus de tuerie. Alors tuer est devenu interdit. Payakan est donc un tueur, il a été banni.
Lo'ak: pardon monsieur mais vous avez tort.

J'ouvre grand les yeux choqué qu'il ai répondu à mon père et juste après il se fit réprimander par sa mère.  Mais il continue de se justifier et son père intervient: ça suffit !
Mais ils continu a persister en disant qu'il a raison même avec les mouvements de tête de droite à gauche de Tsireya.

Jack: ça suffit! Bon je vais régler ça. Il attrape brusquement son fils par le bras et l'emmène en dehors de la tente.
Puis mon père s'exclame: aller ! Tout le monde dehors!
Je lève donc ma tête que j'avais laissé baissé tout le long et crois le regard de Neteyam. On se lève et on sort de la tente.

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