Heartstopper [Univers Alternatif] : Indigo

22. Happy Ending Obviously

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Il m'aura fallu 10 mois (et la sortie de la saison 2) pour enfin vous écrire la fin de ma version de l'histoire alternative de Nick et Charlie... Quelle horreur 😰 Je suis indigne de votre patience vraiment ! Franchement merci à tout(es) ce(lles)ux qui m'ont lu et merci pour vos commentaires si gentils 🥹 Je suis heureuse d'avoir imaginé à ma manière leur si belle histoire et d'enfin conclure leur histoire, avec évidemment un Happy Ending Obviously ! C'est inimaginable de ne pas leur écrire une fin heureuse, c'est Nick et Charlie ! LE plus beau couple jamais créé à mon sens. Merci à Alice Oseman de les avoir libéré de son imaginaire et de les avoir partagé avec nous, je suis tellement jalouse d'eux mais je les aime tellement 🩵💛 Ils sont beaux, ils sont l'incarnation de l'amour 🫶

Sur ce, bonne lecture, j'espère ne pas vous avoir perdu en route et surtout j'espère ne pas vous décevoir avec ce dernier chapitre 😘

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Ils l'avaient fait. Et c'était fantastique. Ni l'un ni l'autre n'aurait pu rêver meilleure première fois -dans le lit- et seconde fois -dans la douche-, ils étaient plus proches que jamais, leurs cœurs, leurs corps, leurs âmes s'étaient liées à tout jamais, avec la plus grande sincérité possible. Et c'était d'autant plus difficile que venait la séparation.

Après avoir passé le week-end entier ensemble, recommençant et expérimentant de nouvelles possibilités de se découvrir charnellement, il était temps pour Charlie de rassembler douloureusement quelques affaires dans un sac, direction la maison familiale. Non sans difficultés, Nick prenait un malin plaisir à ne pas lui venir en aide, l'attirant à de nombreuses reprises à lui pour lui voler le plus de baisers possible. Parfois il sortait un vêtement ou un objet du sac de Charlie, le taquinant sur l'utilité de ceux-ci -sans motifs-, juste pour gagner encore un peu de temps à ses côtés, essayant de garder le sourire alors que tout ce qu'il voulait c'était pleurer et le supplier de rester, mais celà lui semblait légèrement pathétique, et Charlie lui dirait sûrement qu'il est trop mièvre en rigolant.

Ses valises enfin bouclées, et l'heure de son train approchant inexorablement, il était temps pour Charlie de dire au revoir à Nick, non sans déchirement. Il se sentait bête d'avoir l'impression qu'on lui arrachait le cœur alors que leur séparation ne durerait pas plus de dix jours. Mais l'amour, surtout lors des premiers émois, exacerbe toujours un peu les émotions, encore plus après un week-end comme celui qu'ils venaient de passer.
- "Tu ne veux vraiment pas que je t'accompagne ?", demanda Nick dans un ton presque de supplication. Charlie hésita mais répondit finalement :
- "Non... Les aux revoirs sur le quai de la gare c'est vraiment surfait", plaisanta-t-il pour masquer sa déception. En vérité il ne trouvait pas les aux revoirs sur le quai de la gare surfait, il en rêvait, comme dans beaucoup de ces films d'amour mièvres qu'il n'osait jamais avouer aimer, si Tao savait cela il lui sortirait sûrement une de ses répliques accerbe qui le caractérise, son esprit critique sur ce genre de film étant assez pointu, dans le mauvais sens du terme. La vérité, c'est qu'il ne voulait pas se ridiculiser en pleurant comme une madeleine devant Nick et surtout pas devant toute une horde de spectateurs indésirables. Il préférait garder la face et partir la tête haute, bien qu'il commençait quand même à sentir quelques larmes lui monter aux yeux, l'amour ça rend débile et sensible pensa-t-il.
-"Si tu le dis...", murmura tristement Nick. Lui non plus ne trouvait pas cela surfait, mais ne l'avoua pas. Il était temps cette fois, Nick suivit de Charlie sortirent de la chambre de Charlie où ils ne s'étaient rendus que pour y préparer les valises tant redoutées. Ils marchèrent en silence jusqu'à la sortie du campus. Charlie se tourna en direction de Nick, essayant de retenir ses larmes, il lui sourit tristement :
-"A plus tard", lâcha-t-il avec difficultés avant de se tourner pour partir en direction du métro, mais il sentit un main le retenir et l'attirer à lui,
-"Tu ne pensais tout de même pas partir sans m'embrasser une dernière fois, si ?!", taquina Nick, puis, sans attendre de réponse il l'attira plus près de lui encore, passa ses mains dans les boucles de Charlie et plaqua ses lèvres contre celles de son amoureux. Un tendre et long baiser, celui que Charlie redoutait, celui qui ferait qu'il n'aurait pas envie de partir, celui qui lui ferait dire "Et puis m*rde, je reste" avant de saisir Nick par la main et de retourner au chaud dans le lit de Nick, blottis nus l'un contre l'autre. Mais il n'en ferait rien, leurs lèvres se séparent sur ces rêveries de Charlie. Nick entrelaça ses doigts dans ceux de Charlie, collant son front contre celui qui lui faisait face mais qui avait gardé les paupières closes comme pour retenir ses larmes.
-"Je t'aime", murmura-t-il et ajouta :
-"Appelles-moi quand tu es arrivé", Charlie hocha la tête en approbation, ouvra les yeux pour fixer son regard dans celui de Nick, un regard inflexible, qui ne laissait aucunement place au doute, ne dissimulait aucune malice. Charlie aimait ce regard franc mais en même temps si doux, jamais personne ne l'avait regardé comme Nick pouvait le faire. Il se sentait aimé, alors c'est tout naturellement qu'il répondit à son tour :
-"Promis. Je t'aime aussi", et Charlie déposa un dernier et léger baiser sur les lèvres de Nick avant de se détourner pour de bon. Le vent glacial soufflant sur son visage justifia aux yeux des passants, ses joues rouges et son regard humide.