Lettres Pourpres

Chapitre 2 : Rouages de Marseille

Après la victoire de l'OM face au PSG, quelques jours plus tard, une situation tendue émerge à Marseille. Le groupe ultras du PSG, les anciens Tigris Mystics, déclenche une attaque dans un kebab local, et ils tentent même de pénétrer dans les quartiers nord de la ville.

Malheureusement, la situation tourne rapidement au drame. Des affrontements éclatent entre les Tigris et des racailles des cités, des coups de feu sont tirés, causant plusieurs blessés parmi les Tigris, dont Arthur qui se retrouve blessé et est transporté à l'hôpital.

Pendant ce temps, Alice est à la recherche des autres membres des Tigris, qui se cachent, effrayés par la violence qui a éclaté. Elle se trouve à la gare Saint-Charles, essayant de rassembler les informations nécessaires pour les retrouver et les mettre à l'abri.

Dans cette atmosphère chaotique, elle décide de prendre des mesures radicales pour protéger les siens. Elle demande à 30 000 Marseillais de réagir, de défendre leur ville et de mettre un terme à cette menace des ultras parisiens. Elle sait que l'union fait la force, et qu'il est crucial de maintenir la paix dans les quartiers de Marseille.

Alors qu'Alice rassemble les Marseillais et que la tension monte, elle ressent le poids de cette responsabilité. Elle doit être la voix de la raison, canaliser la colère pour qu'elle se transforme en une force collective, prête à défendre la ville et à protéger ses habitants.

Elle discute avec les Marseillais rassemblés, expliquant la situation et les motivations derrière sa demande. Elle sait que la violence n'est pas la solution, mais elle doit faire preuve de détermination pour défendre la paix et la sécurité de Marseille.

"Nous ne pouvons pas laisser cela se produire dans notre ville," déclare Alice, la voix ferme mais calme. "C'est à nous de nous unir, de montrer que Marseille ne se laissera pas intimider. Mais nous devons le faire de manière pacifique, sans tomber dans leur jeu de violence."

Les Marseillais autour d'elle acquiescent, comprenant l'importance de l'unité. Ils se préparent à agir, prêts à défendre leur ville contre toute menace. La tension est palpable, mais l'esprit de solidarité est encore plus fort.

Pendant ce temps, à l'hôpital, Arthur se remet de ses blessures, conscient de l'effervescence qui règne dans la ville. Il se sent impuissant, loin de l'action, mais il sait qu'Alice est là, prête à agir pour protéger Marseille.

"J'espère que tout se calmera bientôt," murmure-t-il à lui-même, se demandant comment il pourrait contribuer une fois remis sur pied.

La situation est critique, et tous les regards sont tournés vers Alice et les Marseillais, prêts à défendre leur ville. La manière dont cette situation sera gérée pourrait avoir un impact durable sur les relations entre les supporters, mais aussi sur l'image de Marseille elle-même. Alice se tient en première ligne, cherchant à apporter la paix et la sécurité, même dans les moments les plus sombres.

Alice fait face à la situation, se battant avec détermination contre les Tigris Mystics, les mettant à terre un par un. Elle ne cède pas à la violence, mais les maîtrise, un par un, et les jette sans ménagement dans les eaux calmes du Vieux-Port. Sa détermination est claire, sa force intérieure inébranlable.

Le lendemain, pourtant, la vie reprend son cours comme si rien ne s'était passé. Les rues de Marseille retrouvent leur rythme habituel, les habitants vaquent à leurs occupations, et la ville, malgré les éclats de violence occasionnels, respire toujours. C'est comme si le tumulte d'hier s'était évaporé dans l'air méditerranéen, laissant place à une nouvelle journée.

Pour Alice, une nouvelle journée signifie aussi retourner à ses cours de journalisme à l'école de Marseille, une étape importante dans son parcours vers la réalisation de son rêve de devenir journaliste sportive. Les cours se déroulent dans une salle lumineuse, avec des rangées de chaises où les étudiants avides d'apprendre s'installent.